1 Archives privées SEPR (APSEPR), Procès-verbal du Conseil d’administration (PV-CA), 17 septembre 1867.
2 APSEPR, Compte rendu d’activités (CR-A), 3/03/68.
3 Pour une biographie, cf. Jacques Canton-Debat, Un homme d’affaire lyonnais : Arlès-Dufour (1797-1872), thèse de doctorat d’histoire sous la direction d’Yves Lequin, Université Lyon 2, 2000. Pour un historique de la SEPR, voir SEPR, 1864-2014, 150 ans au service de la formation professionnelle en Rhône-Alpes, Lyon, EMCC, 2014, et notamment Gérard Bodé, « la place de la SEPR dans l’enseignement technique français (1864-1959) », p. 54-61 et Marianne Thivend, « la SEPR et la formation professionnelle féminine, de 1864 au début des années 1960 », p. 62-69.
4 Archives départementales du Rhône (ADR), T 97, rapport du président Valois au sénateur, 31 mars 1867 et T 126, statistiques des écoles de la SIPR.
5 Voir la contribution de Renaud d’Enfert dans le présent ouvrage.
6 Enquête sur l’enseignement professionnel ou Recueil de dépositions faites en 1863 et 1864 devant la Commission de l’enseignement professionnel, t. II, Paris, Imp. impériale, 1864-1865.
7 Agnès Thiercé, « Julie-Victoire Daubié, première bachelière de France. De la condition économique, morale et politique de la femme au XIXe siècle », Bulletin du Centre Pierre Léon d’histoire économique et sociale, n° 2-3, 1993, p. 53-62.
8 APSEPR, PV-CA, 15/09/68. Par exemple, 104 femmes demandent un cours de calcul et 34 un cours de grammaire aux Brotteaux.
9 APSEPR, CR-A pour la confection des statistiques annuelles.
10 Via l’accès à l’enseignement secondaire, cf. Rebecca Rogers, « L’éducation des filles : un siècle et demi d’historiographie », Histoire de l’éducation, n° 115-116, 2007, p. 37-80.
11 Pour une synthèse, Patrice Pelpel et Vincent Troger, Histoire de l’enseignement technique, Paris, Hachette, 1993 et Guy Brucy et Vincent Troger, « Un siècle de formation professionnelle en France : la parenthèse scolaire ? », Revue française de pédagogie, n° 131, 2000, p. 9-21. Et plus récemment la thèse dont est issu le livre de Stéphane Lembré, L’école des producteurs. Aux origines de l’enseignement technique en France (1800-1940), Rennes, PUR, collection « Carnot », 2013.
12 Noël Terrot, Histoire de l’éducation des adultes en France, Paris, L’harmattan, 1997, chap. III et IV.
13 Steven E. Rowe, « Educating the people : Cours d’adultes and social stratification in France, 1830-1870 », Paedagogica Historica, vol. 46, n° 1-2, p. 179-192.
14 Agnès Thiercé, « “De l’école au ménage” : le temps de l’adolescence féminine dans les milieux populaires (IIIe République) », Clio, n° 4, 1996 et de la même auteure Histoire de l’adolescence, 1850-1914, Paris, Belin, 1999.
15 Gérard Bodé et Marianne Thivend (dir.), « L’enseignement commercial de filles et de garçons, XIXe-XXe siècles », Histoire de l’éducation, n° 136, oct.-nov. 2012 et M. Thivend, « Former filles et garçons à un métier : jalons pour une histoire sexuée des formations techniques et professionnelles, XIXe-XXe siècles », dans Fabien Knittel et Pascal Raggi, Genre et Techniques, XIXe-XXIe siècles, Rennes, PUR, 2013, p. 25-38.
16 APSEPR, PV-CA, 3/12/72.
17 Idem, 16/05/92 et 15/01/94.
18 A. Thiercé, « De l’école au ménage… », op. cit., p. 4. 32 000 adolescents et 22 000 adolescentes fréquentent les associations post-scolaires lors de la décennie d’avant-guerre.
19 APSEPR, PV-CA, 01/12/90.
20 Idem, 13/06/81.
21 APSEPR, CR-A, distribution des prix 1870.
22 Idem, distribution des prix 1885.
23 Édouard Petit signale également cette meilleure assiduité aux cours du soir des jeunes filles par rapport à celle des garçons, sans par ailleurs l’expliquer, Rapport sur l’éducation populaire en 1904-1905, Paris, imp. Des journaux officiels, 1905, p. 17.
24 APSEPR, PV-CA, 14/06/73.
25 Idem, 26/11/67.
26 Idem, 24/01/81.
27 Idem, 20/12/75.
28 APSEPR, CR-A, discours du président Mangini pour l’année 1879-1880.
29 APSEPR, PV-CA, 5/09/74.
30 Ces besoins sont supérieurs à ceux en instituteurs, ces derniers étant recrutés plus largement via l’École normale d’instituteurs déjà ancienne et surtout les départements voisins qui n’ont pas encore laïcisé leurs écoles. Cf. M. Thivend, L’École républicaine dans la ville. Lyon, 1870-1914, Paris, Belin, 2006, p 183-185.
31 APSEPR, PV-CA, 3/12/83 et discours de Riboud pour 1880-1881, Mangini, 1880-1881 et 1883-1884 (CR-A).
32 Par l’ordonnance royale sur l’instruction primaire du 29 février 1816 puis par la loi Guizot du 28 juin 1833, le brevet de capacité, ou brevet simple, devient obligatoire pour enseigner à l’école primaire. Le brevet supérieur institué en 1833 (ou brevet complet en 1850) donne quant à lui accès à l’enseignement dans les écoles primaires supérieures. Enfin, la loi du 16 juin 1881 refonde le brevet de capacité, toujours hiérarchisé entre brevet élémentaire et brevet supérieur. Si ces brevets donnent accès à l’enseignement, ils ont une valeur d’usage plus générale, signes de distinction pour les jeunes filles qui n’ont pas encore accès au baccalauréat, mais également sésame pour intégrer certaines administrations publiques ou privées. Voir notamment Daniel Toussaint, « Un examen pour les instituteurs : le brevet de capacité de l’instruction primaire dans le département de la Somme (1833-1880) », Histoire de l’éducation, n° 94, 2002, 75-101.
33 APSEPR, PV-CA, 13/06/81.
34 Idem, 18/09/82.
35 APSEPR, CR-A, 26/12/80.
36 Idem, Mangini pour 1887-1888.
37 Idem, discours de Lang.
38 APSEPR, PV-CA, 28/10/73.
39 Idem, 16/01/93.
40 Jacqueline Claire, « L’école de commerce de jeunes filles de Lyon (1857-1906) », Bulletin du Centre Pierre Léon, n° 3-4, 1997, p. 27-38.
41 APSEPR, CR-A, 1894-1895, discours du 22/12/95.
42 APSEPR, PV-CA, 27/01/74.
43 Idem, 22/11/75.
44 APSEPR, CR-A, 19 décembre 1897.
45 On dénombre 690 000 travailleuses à domicile au recensement de 1906, cf. Sylvie Schweitzer, Les femmes ont toujours travaillé. Une histoire du travail des femmes, 19e-20e siècles, Paris, 2002, Odile Jacob, p. 141-144.
46 APSEPR, CR-A, AG du 19 décembre 1897.
47 Sur les ouvroirs, cf. M. Thivend, L’école républicaine…, op. cit., p. 165-167.
48 APSEPR, CR-A, différentes AG de 1897, 1899, 1902, 1904. Sur les discours sur l’enseignement ménager au tournant du siècle, cf. Sandrine Roll, « “Ni bas-bleu, ni pot-au-feu” : la conception de “la” femme selon Augusta Moll-Weiss (France, tournant des XIXe-XXe siècles) », Genre & Histoire [En ligne], 5 | Automne 2009, mis en ligne le 21 décembre 2009, consulté le 11 juin 2015. URL : http://genrehistoire.revues.org/819.
49 APSEPR, CR-A, 1902-1903, discours de Paul d’Estournelles de Constant.
50 A. Thiercé, « De l’école au ménage… », op. cit., p. 7. Pour plus de détail, cf. É. Petit, op. cit., chaque rapport annuel contient un chapitre sur les « cours de jeunes filles » et en donne les contenus, tournés vers l’enseignement ménager.
51 APSEPR, PV-CA, 9/06/97.
52 APSEPR, CR-A, 1907-1908.
53 APSEPR, PV-CA, 28/10/01.
54 APSEPR, CR-A, 1906-1907.
55 Pour l’histoire du travail des femmes, je renvoie à la synthèse de Sylvie Schweitzer, op. cit., et à Margaret Maruani, Monique Meron, Un siècle de travail des femmes en France : 1901-2011, Paris, La Découverte, 2012.