Introduction

p. 129-132


Extrait

1La première partie de ce travail a eu pour enjeu de fixer le rôle de l’horizon à l’intérieur du domaine d’objet de la phénoménologie constitutive husserlienne, celui du phénomène. Ainsi, s’il est vrai que ce phénomène – qu’il s’agisse d’un objet transcendant, immanent, ou de la conscience du temps – est examiné phénoménologiquement sous l’angle d’une unité constituée de façon différenciée dans une multiplicité synthétique de conscience, il apparaît que l’horizon – à l’exception du cas de la conscience du temps – désigne précisément l’opérateur synthétique, à chaque fois différencié, d’une telle constitution. Autrement dit, cette exception mise à part, on appelle « phénomène » l’unité constituée dans une multiplicité synthétisée horizontalement de manière chaque fois spécifique, élevant ipso facto l’horizon au rang de concept central – quoique non universel – de la phénoménologie constitutive husserlienne.

2Ce résultat s’est dessiné tout au long de l’examen d’une première phase

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