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Les surveillants généraux (1847-1970)

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Christine Focquenoy Simonnet

Deuxième partie. Le surveillant général au prisme de l’archive, un soldat inconnu de « l’empire du milieu »

Conclusion de la deuxième partie. Des profils historiques nuancés de ce fonctionnaire dévoué, garant de l’éducation comme clôture

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Extrait du texte

Au travers des événements tragiques mais aussi du métier au quotidien, se dessinent donc des profils contrastés du surveillant général, entre soumission et courage. La carrière constitue un parcours d’obstacles des petits établissements provinciaux au Graal parisien. Le « vice initial » de l’Université, la scission « éducation » versus « enseignement », relègue le surveillant général au bas de l’échelle hiérarchique. S’il est le garant d’une « éducation comme clôture », il s’immisce dans la cité, lors des sorties et promenades au cours desquelles il veille à la bonne tenue des élèves et à la réputation de l’établissement, essentielles dans un univers scolaire concurrentiel. La porosité entre le monde professionnel et la sphère privée irrigue le quotidien et infléchit les carrières. Appartenir à la grande famille universitaire facilite le recrutement et accélère les promotions, mais impose une surveillance permanente. Faute de bienséance et engagement politique brisent les carrières....

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