1 Bartolomé Bennassar, Le lit, le pouvoir et la mort. Reines et princesses d’Europe de la Renaissance aux Lumières, Paris, Éditions de Fallois, 2006, p. 141.
2 Fanny Cosandey, « Puissance maternelle et pouvoir politique. La régence des reines mères », Clio. Histoire‚ femmes et sociétés, 21, 2005, p. 69-90.
3 Éliane Viennot, La France, les femmes et le pouvoir, vol. 1, L’invention de la loi salique (ve-xvie siècle), Paris, Perrin, 2006.
4 Fanny Cosandey, La reine de France : symbole et pouvoir : xve-xviiie siècle, Paris, Gallimard, 2000 ; id., « Représenter une reine de France. Marie de Médicis et le cycle de Rubens au palais du Luxembourg », Clio. Histoire‚ femmes et sociétés, 19, 2004, p. 63-83. Yann Rodier, « Marie de Médicis et les représentations symboliques d’une reine de Paix », Europa Moderna, n° 2, 2001, p. 63-88 ; id., Marie de Médicis et la symbolique d’un pouvoir politique (1600-1631), mémoire de maîtrise d’histoire moderne, sous la direction de Denis Crouzet, université Paris IV, 2004 ; id., « Marie de Médicis et le culte marial : langage et langue de l’immaculisme politique et tridentin d’une reine de France (1605-1617) », Annali di Storia moderna e contemporanea, 16, 2010, p. 185-202.
Jean-François Dubost, Marie de Médicis, la reine dévoilée, Paris, Payot et Rivages, 2009, p. 133-151.
5 Jean-François Dubost, « Le corps de la reine, objet politique : Marie de Médicis », dans I. Poutrin et M.-K. Schaub (dir.), Femmes et pouvoir politique. Les princesses d’Europe, xve-xviiie siècle, Paris, Bréal, 2007, p. 235.
6 Ces représentations répondent « à la volonté de renforcer une image malmenée par les querelles religieuses, les révoltes et les troubles civils » ; J.-F. Dubost, Marie de Médicis…, op. cit., 2009, p. 200.
7 La dynastie des Valois a connu d’importants problèmes de succession à cause de la stérilité de ses derniers représentants, ce qui a conduit à faire appel aux Bourbons en la personne d’Henri IV. Le premier mariage de celui-ci avec Marguerite de Valois n’a pas non plus permis d’avoir une descendance.
8 Louis (27 sept. 1601), Élisabeth (22 nov. 1602), Chrétienne ou Christine (10 fév. 1606), un second fils mort avant son baptême (duc d’Orléans 16 avril 1607, mort 17 nov. 1611), Gaston (25 avril 1608), Henriette-Marie (26 nov. 1609).
9 François Bardon, Le portrait mythologique sous Henri IV et Louis XIII, Paris, J. Picard, 1974.
10 Marie Veillon, Histoire de la numismatique ou la science des médailles, Paris, Errance, 2008.
11 Gustave Joseph Witkowski, Les accouchements à la cour, Paris, G. Steinheil, 1890.
12 Ibid., p. 77. Au revers de la médaille, les emblèmes du roi et de la reine entourent un autel sur lequel se déploie un brasier surmonté d’une pluie d’étoiles. Le feu est un symbole anciennement associé à la procréation mais l’image reste très codée.
13 Jacques de Bie établit des commentaires pour chacun des règnes, mais son goût pour la louange nécessite de prendre ses explications avec prudence. Jacques de Bie, La France métallique contenant les actions célèbres tant publiques que privées des rois et des Reines, Paris, Jean Camusat, 1634.
14 Y. Rodier, Marie de Médicis et la symbolique d’un pouvoir…, op. cit., 2004, p. 170-171.
15 J. de Bie, op. cit., p. 307. L’attente de la reine est en effet déçue car elle accouche d’une fille, Christine de France.
16 Guy de Tervarent, Attributs et symboles dans l’art profane : dictionnaire d’un langage perdu, Paris, Droz, 1997, p. 49.
17 La devise peut aussi être traduite : « L’âme et le corps restent de marbre » ou « Elle demeura en paix au moyen de deux ancres ». Elle se trouve déjà dans la numismatique antique, associée à l’impératrice Faustine, épouse de l’empereur romain Marc Aurèle. Elle symbolise alors la fidélité d’une épouse royale ; Y. Rodier, « Marie de Médicis et les représentations symboliques… », op. cit., 2001, p. 63, note 3 ; n° 670, MDM, 1606, Laiton 28 mm, Cabinet des Médailles, Pl. XI, fig. 14.
18 Sous la régence, l’image de Marie de Médicis se fait plus masculine, comme l’a démontré l’étude de Fanny Cosandey sur le cycle de Rubens au palais du Luxembourg.
19 Ernst Kantorowicz, Les deux corps du roi, Paris, Gallimard, 1989 (1re éd. américaine en 1957).
20 Sylvène ÉdouardÉ, « Corps de Reine. Du corps sublime au corps souffrant d’Élisabeth de Valois (1546-1568) », Chrétiens et sociétés, n° 12, 2005, p. 9-28.
21 La frappe d’une médaille pour commémorer une naissance royale devient systématique à partir de Louis XIII : Jacques Gélis, La sage-femme ou le médecin. Une nouvelle conception de la vie, Paris, Fayard, 1988, p. 501.
22 Quand la grossesse devient visible, les futures mères dissimulent le plus possible la rondeur de leur ventre au moyen du vêtement. S’il n’existe pas d’habillement spécifique à la grossesse, les reines, comme les autres femmes, doivent composer avec la mode de leur temps pour présenter une apparence décente ; Emmanuelle Berthiaud, Enceinte, une histoire de la grossesse entre arts et société, Paris, La Martinière, 2013, p. 74-101.
23 La Genèse rapporte qu’après le péché originel, Dieu dit à Ève : « J’augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi », Genèse, III, 16.
24 En 1563, le concile décrète que « désormais, toute superstition doit être bannie dans l’invocation des saints, la vénération des reliques, l’usage sacré des effigies ; que tout ce qui est jugé honteux soit éliminé, que tout indécence enfin soit fuie, afin que les effigies ne soient plus peintes ni décorées avec un charme insolent » (concile de Trente, XXVe session). Cette doctrine religieuse est appliquée dans l’art par Jean Molanus, dont le Traité des saintes images (1570) fixe les codes de la peinture religieuse jusqu’à la fin du xviiie siècle.
25 F. Cosandey, La reine de France…, op. cit., 2000, p. 278. Le modèle marial est particulièrement sollicité dans le cas de Marie de Médicis ; Y. Rodier, « Marie de Médicis et le culte marial… », op. cit., 2001. Voir aussi : Claudie Martin-Ulrich, « Humble mais reine, la reine et la Vierge », Recherches et travaux, Université Stendhal Grenoble III, n° 50, 1996, p. 245-254.
26 La pudeur n’est pas une « invention » permise par le processus de civilisation des mœurs en Occident à partir de la Renaissance, comme le soutenait Norbert Elias dans son livre La civilisation des mœurs (1973), cette attitude se retrouvant sous des formes variées dans des sociétés et des époques différentes. Toutefois, de nouvelles normes et de nouvelles instances de contrôle concernant la nudité et la visibilité des fonctions naturelles s’imposent peu à peu en Occident au cours de l’époque moderne ; voir Jean-Claude Bologne, Histoire de la pudeur, Paris, Hachette, 1970 ; Norbert Elias, La civilisation des mœurs, Paris, Calmann-Lévy, 1973 et la critique de cet ouvrage par Hans Peter Duerr, Nudité et pudeur. Le mythe du processus de civilisation, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 1998.
27 Georges Vigarello, Histoire de la beauté. Le corps et l’art d’embellir de la Renaissance à nos jours, Paris, Seuil, 2004.
28 B. Bennassar, op. cit.
29 Marie-France Morel, « Grossesse, fœtus, histoire », dans Sylvain Missonnier, Bernard Golse, Michel Soulé (dir.), La grossesse, l’enfant virtuel et la parentalité, Paris, PUF, 2004, p. 21-39.
30 E. Viennot, op. cit.
31 Simone Bertière, Les reines de France au temps des Bourbons. Les deux régentes, Paris, Éditions de Fallois, 1996, p. 303 sq. ; Stanis Perez, La santé de Louis XIV, Seyssel, Champ Vallon, 2007, p. 23-27.
32 Gustave Witkowski fait référence à une autre image qu’il pense perdue et qui n’a pas été retrouvée depuis : « Une estampe in-4° de la plus grande rareté montre Louis XIII et Anne d’Autriche agenouillés devant la Vierge qui présente l’Enfant Jésus à sainte Elisabeth […]. Cette pièce est la seule figuration connue d’Anne d’Autriche enceinte ; elle n’a été gravée que peu de jours avant la naissance du futur Louis XIV », Gustave Joseph Witkowski, Les accouchements dans les beaux-arts, dans la littérature et au théâtre, Paris, G. Steinheil, 1894, p. 17.
33 Le portrait provient de la collection de la famille Scudamore et est aujourd’hui conservé à Sherborne Castle en Angleterre. À l’origine, il existait également un portrait du roi Louis XIII qui faisait pendant à celui de la reine. L’information est reprise et les photographies sont publiées par Chantal Grell (dir.), Anne d’Autriche, infante d’Espagne et reine de France, Madrid, CEEH, 2009. Je remercie Bénédicte Gady, du département des Arts graphiques du Louvre, pour ces précieuses informations.
34 Charles Beaubrun (1604-1692) et son cousin Henri Beaubrun (1603-1677) partagent atelier et commandes. Ils appartiennent tous deux à l’Académie royale de peinture ; Jacques Wilhelm, « Quelques œuvres oubliées ou inédites des peintres de la famille Beaubrun », Revue de l’art, 5, 1969, p. 19-32.
35 Pierro della Francesca, Madonna del Parto, vers 1455, fresque de la chapelle Santa Maria de Monumenta, déposée au musée de Monterchi.
36 Guillet de Saint-Georges, « Mémoire historique sur les principaux ouvrages d’Henri de Beaubrun », 3 février 1691, dans Conférences de l’Académie royale de peinture et de sculpture, t. II, Les conférences au temps de Guillet de Saint-Georges, 1682-1699, Paris, École nationale supérieure des beaux-arts, 2008, p. 329, note 9.
37 Marcus Gheeraerts, Portrait d’une femme en rouge, 1620, huile sur panneau de chêne, Londres, Tate Gallery.
38 Pour une analyse plus détaillée de ces tableaux : E. Berthiaud, Enceinte…, op. cit., p. 128-134. Voir aussi Karen Hearn, « A Fatal Fertility? Elisabethan and Jacobean Pregnancy Portraits », Costume: The Journal of the Costume Society, 34, 2000, p. 39-43.
39 Henriette Marie de France (1609-1669) est la plus jeune fille d’Henri IV et de Marie de Médicis. Elle est mariée au roi Charles Ier le 13 juin 1625. Après un début de vie conjugale difficile, elle met au monde son premier fils, le futur Charles II, en mai 1630. Suivront Marie (1631), James II (1633), Elisabeth (1636), Henry (1640), et Henriette (1644).
40 Ils ont souvent fait l’objet de plusieurs versions, distribuées par la famille royale à ses fidèles. Beaucoup ont aussi été reproduits en gravures et connaissent une importante diffusion.
41 Antoine Van Dyck, Portrait de la reine Henriette Marie, vers 1637, huile sur toile, collection privée. Voir Gudrun Raatschen, « Merely Ornamental? Van Dyck’s Portraits of Henrietta Maria », dans E. Griffey (éd.), Henrietta Maria: Piety, Politics and Patronage, Aldershot, Ashgate, 2008, p. 138-163. Œuvre visible à l’adresse : http://www.wikiart.org/en/tag/henrietta-maria-of-france#supersized-search-198092.
42 La rose est un symbole de Vénus mais aussi de la Vierge Marie, dont elle symbolise la pureté et la chasteté. Elle renvoie aussi à la souveraine dont le prénom est souvent anglicisé en Mary.
43 Auteur inconnu, d’après Hendrick van Steenwijck le Jeune, Henriette Maria, épouse de Charles Ier, vers 1635, Londres, National Portrait Gallery. Visible à l’adresse : http://www.npg.org.uk/collections/search/portrait/mw03066/Henrietta-Maria.
44 Les perles constellant les vêtements des femmes enceintes peuvent être interprétées comme un signe de richesse mais aussi comme une allusion à sainte Marguerite, dont c’est l’un des attributs. Figurer ces perles pourrait être une manière d’attirer l’influence bénéfique de la sainte protectrice des accouchées.
45 Le mariage de Charles Ier et Henriette Marie intensifie les relations des deux côtés de la Manche ; Gesa Stedman, « A wise and happy mediator? Queen Henrietta Maria as cultural Ambassador », dans Cultural Exchange in Seventeenth-century France and England, Aldershot, Ashgate, 2013, p. 23 sq.
46 Fille de Léopold V, archiduc d’Autriche, Marie-Léopoldine épouse l’empereur Ferdinand III le 2 juillet 1648. Elle est représentée pendant sa première et unique grossesse puisqu’elle meurt en couches le 7 août 1649 à l’âge de 17 ans. Le tableau a peut-être été réalisé juste après la mort de la jeune femme pour perpétuer son souvenir et celui de sa grossesse malheureuse. La pose de la jeune femme est assez semblable à celle d’Anne d’Autriche. Le tableau est conservé à Vienne, Kunsthistorisches Museum. Visible à l’adresse : http://fr.wikipedia.org/wiki/Marie-L%C3%A9opoldine_d’Autriche_(1632-1649)#mediaviewer/File:Lorenzo_Lippi_005.jpg.
47 Ainsi une gravure, issue de l’almanach de 1667, représentant la reine Marie-Thérèse d’Autriche (1638-1683) fait peut-être allusion à sa deuxième grossesse, Almanach pour l’an de grâce mil six cent soixante et sept. Le triomphe du bonheur et de la gloire en France, 1667, estampe, Paris, chez B. Montcornet, Paris, BNF, Recueil. Collection Michel Hennin. Estampes relatives à l’Histoire de France, t. 48, pièces 4378-4465, période : 1666-1667. Visible à l’adresse : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b69453313.r=le+triomphe+du+bonheur+et+de+la+gloire+de+la+france.langFR.
48 Hélène Becquet, Marie-Thérèse de France. L’orpheline du Temple, Paris, Perrin, 2012.
49 Teynier, « La Duchesse de Berri à genoux devant un crucifix », s.n., s.d., vers 1820, Paris, BNF, Recueil. Collection Michel Hennin. Estampes relatives à l’Histoire de France, t. 160, pièces 13972-14053, période : 1818-1820. Visible à l’adresse : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b84142980.r=La+Duchesse+de+Berri+%C3%A0+genoux+devant+un+crucifix+.langFR.
50 « Tout Deuil. Romance Sur la Mort de S. A. R. Monseigneur, le Duc de Berry », paroles de M. Le Comte Delagarde, estampe de Marguerite (fils), Paris, Chez Mlle Erard, Paris, 1820, Paris, BNF, Recueil. Collection de Vinck. Un siècle d’histoire de France par l’estampe, 1770-1870, t. 82. Visible à l’adresse : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b69559442.r=duchesse+de+berry.langFR.
51 « La duchesse de Berri dans les bras de l’Espérance », estampe, L. Lafitte et Jazet, 1820, Paris, BNF, Recueil. Collection de Vinck. Un siècle d’histoire de France par l’estampe, 1770-1870, t. 83, pièces 10660-10769 ter, Restauration et Cent-Jours. Visible à l’adresse : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b54000799v.r=duchesse+de+berry.langFR.
52 François Kinson, La Duchesse de Berry en habit de veuve, avec sa fille Louise-Marie-Thérèse, future duchesse de Parme, 1820, huile sur toile, château de Versailles, musée de l’Histoire de France.
53 Ces estampes sont visibles sur Gallica : « S. A. R. La D.sse De Berry », estampe d’Hopwood. et Marckl. d’après Kinson, s.n., Paris, BNF, Collection de Vinck. Un siècle d’histoire de France par l’estampe, 1770-1870, t. 83, pièces 10660-10769 ter, Restauration et Cent-Jours. Visible à l’adresse : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b54000481q.r=duchesse+berry+hopwood.langFR. « S. A. R. Caroline Ferdinande Louise Duchesse de Berri », estampe, Bonnemaison et Zwinger, d’après Kinson, imprimé par Villain, 1824, Paris, BNF, Collection de Vinck. Un siècle d’histoire de France par l’estampe, 1770-1870, t. 83, pièces 10660-10769 ter, Restauration et Cent-Jours. Visible à l’adresse : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b54000878z.r=duchesse+de+berri+bonnemaison.langFR.
54 « La nouvelle Jeanne d’Albret », Jean-Dominique-Étienne Canu, estampe, 1821, Paris, BNF, Collection Michel Hennin. Estampes relatives à l’Histoire de France, t. 162, pièces 14150-14245, période : 1821-1823.
55 « Que viens-tu me demander, Bobonne, ne sais-tu pas que je suis devenu impuissant », estampe, s.l., s.n., s.d., Paris, BNF, Recueil. Collection de Vinck. Un siècle d’histoire de France par l’estampe, 1770-1870, t. 90, pièces 11399-11564, Monarchie de Juillet. Visible à l’adresse : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b54001440z.r=bobonne+impuissant+duchesse+berry.langFR.
56 Cette estampe peut être rapprochée des caricatures figurant le duc et la duchesse d’Angoulême pendant la Première Restauration et les Cent-Jours. Elles représentent en effet volontiers le duc comme un impuissant et Marie-Thérèse-Charlotte comme une virago imposant ses vues à son mari ; H. Becquet, Marie-Thérèse de France…, op. cit., p. 204-205. Il apparaît que pour décrédibiliser une princesse qui n’a pas d’enfants, ses opposants l’accusent volontiers de sortir de son rôle de femme en la virilisant ; pour celle qui est mère, l’accusation d’adultère s’impose.
57 Je me suis demandé si les grossesses de Marie-Antoinette n’avaient pas pu faire l’objet d’un traitement similaire étant donné le nombre de pamphlets et de caricatures sur l’impuissance de Louis XVI et les mœurs légères de la reine et les rumeurs de bâtardise entourant ses enfants. Mais je n’ai pas repéré d’estampes qui mettraient ainsi en scène sa grossesse.
58 E. Berthiaud, Enceinte…, op. cit.
59 Par une étonnante inversion des représentations, les images de femmes allaitantes, banales autrefois, sont aujourd’hui rares et même souvent jugées inconvenantes, alors que le ventre des femmes enceintes s’affiche désormais ostensiblement dans l’espace public ; Marie-France Morel, Une histoire de l’allaitement, Paris, La Martinière, 2006.
60 Ibid.
