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Introduction de la deuxième partie

p. 113-114


Extrait

1La deuxième partie de cet ouvrage s’inscrit dans le sillage du renouveau de l’historiographie du fait guerrier. D’abord impulsé en France par les historiennes et les historiens de la Grande Guerre, celui-ci a progressivement été étendu à d’autres conflagrations guerrières, dont le second conflit mondial. L’objectif est ainsi d’insister sur les combats eux-mêmes et sur l’expérience des militaires en résistances bien davantage que sur les opérations stricto sensu. Ce changement de perspective offre l’opportunité d’interroger, « au ras du sol », selon la formule de John Keegan, la nature des combats menés, leurs formes, leurs effets tant physiques que psychologiques, ainsi que leurs conséquences sur les identités militaires.

2Les expériences combattantes des acteurs militaires ou civils en armes entrés en résistances sont très diverses. Plusieurs caractéristiques se distinguent néanmoins. La première concerne les acteurs eux-mêmes : la distinction entre soldats réguliers et irrégu

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