1 Les auteurs remercient chaleureusement Fabrice Grenard, Paul Lenormand, Géraud Létang et Guillaume Piketty de leurs relectures attentives.
2 Voir sur ce sujet Corine Defrance, Catherine Horel et François-Xavier Nérard (dir.), Vaincus. Histoire de défaites, Paris, Nouveau Monde, 2016.
3 Jakub Wojtkowiak, « Le combat armé des Polonais. La campagne de Pologne, 1939 », Guerres mondiales et conflits contemporains, n° 261, 2016/1, p.°13 ; Halik Kochanski, The Eagle Unbowed. Poland and the Poles in the Second World War, London, Allen Lane/Penguin, 2012 ; Evan McGilvray, A Military Government in Exile: the Polish Government in Exile (1939-1945), Warwick, Helion & Company, 2010, p. 38-55. Voir aussi Ian T. Gross, Revolution from Abroad: The Soviet Conquest of Poland’s Western Ukraine and Western Belorussia, Princeton, Princeton University Press, 2002 et Jochen Böhler, Auftakt zum Vernichtungskrieg. Die Wehrmacht in Polen 1939, Frankfurt am Main, Fischer TB, 2006.
4 Christian Ingrao, Les chasseurs noirs. La brigade Dirlewanger, Paris, Perrin, 2006 ; Omer Bartov, L’armée d’Hitler. La Wehrmacht, les nazis, la guerre, Paris, Hachette, 1999 (1re édition en 1989).
5 Jean-Luc Leleu, « Une guerre “correcte” ? Crimes et massacres allemands à l’Ouest au printemps 1940 », dans Stefan Martens et Steffen Prauser (dir.), La guerre de 1940. Se battre, subir, se souvenir, Villeneuve d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2014, p. 129-142. Voir aussi Claire Andrieu, « Un indicateur de la nazification de la Wehrmacht en 1940 : la campagne de France » dans La violence en Europe au XXe siècle. Journée d’études organisée par le centre d’histoire de Sciences Po et France Standford Center for Interdisciplinary Studies, Paris, 2011. En ligne : https://spire.sciencespo.fr/hdl:/2441/53r60a8s3kup1vc9jd68iita0/resources/claire-andrieu-un-indicateur-de-la-nazification.pdf.
6 Raffael Schaeck, Une saison noire. Les massacres de tirailleurs sénégalais (mai-juin 1940), Paris, Tallandier, 2007 (1re édition en 2006) ; Johann Chapoutot et Jean Vigreux (dir.), Des soldats noirs face au Reich : les massacres racistes de 1940, Paris, PUF, 2015.
7 Pieter Lagrou, « Guerre honorable sur le front de l’Ouest : crime, punition et réconciliation », dans Gaël Eismann et Stefan Martens (dir.), Occupation et répression militaires allemandes 1939-1945, Paris, Autrement, 2007, p. 201-219.
8 Niall Ferguson, « Prisoner Taking and Prisoner Killing in the Age of Total War: Towards a Political Economy of Military Defeat », War in History, vol. 11, 2004/2, p. 148-192.
9 Pieter Lagrou, Mémoires patriotiques et occupations nazies. Résistants, requis et déportés en Europe occidentale (1945-1965), Bruxelles, Complexe, 2003, p. 86-87.
10 Anne-Marie Pathé et Fabien Théofilakis (dir), La Captivité de guerre au XXe siècle, Paris, Armand Colin, 2012 ; Bob Moore et Barbara Hately-Broads (eds), Prisoners of War, Prisoners of Peace. Captivity, Homecoming, and Memory in World War II, Oxford-New York, Berg, 2005 ; Yves Durand, La captivité. Histoire des prisonniers de guerre français (1939-1945), Paris, FNCPG-CATM, 1981.
11 Jacques Semelin, Sans armes face à Hitler. La Résistance civile en Europe (1939-1945), Paris, Les Arènes, 1989, p. 93-127.
12 Marc Bloch, L’étrange défaite. Témoignages écrits en 1940, Paris, Gallimard, 1990, (1re édition en 1946).
13 Sur ce point, voir par exemple Christian Ingrao, La promesse de l’Est. Espérance nazie et génocide (1939-1943), Paris, Seuil, 2016.
14 Même s’il existe des circulations d’hommes ou de pratiques avec l’Ouest, ainsi que des similitudes ponctuelles dans le traitement des populations. Sur la radicalisation de la violence employée par la Wehrmacht dans la lutte contre les maquis en France, voir Pieter Lieb, Konventioneller Krieg oder NS-Weltanschaaungskrieg? Kriegsführung und Partisanenbekämpfung in Frankreich 1943/44, München, R. Oldenburg Verlag, 2007.
15 Timothy Snyder, Terres de sang. L’Europe entre Hitler et Staline, Paris, Gallimard, 2012 (1re édition en 2010).
16 Colloque international « Militaires en résistances pendant la Seconde Guerre mondiale en Europe », organisé par le Service historique de la Défense et le Centre d’Histoire de Sciences Po, sous la direction de Jean Bourcart, Robert Gildea, Claire Miot, Guillaume Piketty et Thomas Vaisset, 13 et 14 juin 2018. Nous tenons à remercier vivement Claude d’Abzac-Epezy, Alya Aglan, Claire Andrieu, Laurent Douzou, Fabrice Grenard, Eric Jennings, Pieter Lagrou, Julie Le Gac, Frédéric Quéguineur, Thomas Vöguel et Olivier Wieviorka qui ont accepté de faire partie du comité scientifique.
17 Guillaume Piketty, « Exilés combattants », dans Jean-François Muracciole et Guillaume Piketty (dir.), Encyclopédie de la Seconde Guerre mondiale, Paris, Robert Laffont, 2015, p. 423-429.
18 Sébastien Albertelli, Julien Blanc et Laurent Douzou, La lutte clandestine en France. Une histoire de la Résistance, 1940-1945, Paris, Seuil, 2019.
19 Robert O. Paxton, L’armée de Vichy. Le corps des officiers français, Paris, Tallandier, 2004 (1re édition en 1966).
20 Carsten Holbraad, Danish Reactions to German Occupation: History and Historiography, London, UCL Press, 2017, p. 88 ; Pieter Lagrou, « Belgium », dans Bob Moore (ed.), Résistance in Western Europe, Oxford – New York, Berg, 2000, p. 35.
21 Pour une mise au point en français sur le rôle de la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale et en particulier dans l’extermination des Juifs d’Europe, voir Jean Solchany, « La lente dissipation d’une légende. La “Wehrmacht” sous le regard de l’histoire », Revue d’histoire moderne et contemporaine, n° 47, 2000/2, p. 323-353.
22 Sur le rapport des élites militaires au nazisme, voir les travaux classiques de Klaus-Jürgen Müller, en particulier Armee, Politik und Gesellschaft in Deutschland 1933-1945, Paderborn, Schöningh, 1979. Pour un texte en français, Klaus-Jürgen Müller, « Les officiers et la Résistance en Allemagne », dans François Marcot et Didier Musiedlak (dir.), Les Résistances, miroir des régimes d’oppression : Allemagne, Italie, France. Actes du colloque international tenu à Besançon du 24 au 26 septembre 2003, Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, 2006, p. 307-321. Sur la mémoire de cette résistance dans la société allemande d’après-guerre, voir Peter Steinbach, Widerstand im Widerstreit. Der Widerstand gegen den Nationalsozialismus in der Erinnerung der Deutschen, Paderborn, Schöningh, 1994.
23 Dick Van Galen Last, « The Netherlands », dans B. Moore (éd.), op. cit., p. 194-195. Pour la Belgique : Emmanuel Debruyne, La guerre secrète des espions belges 1940-1944, Bruxelles, Racine, 2008.
24 Alya Aglan, « Pour une approche transnationale des mouvements clandestins de résistance », Bulletin de l’Institut Pierre Renouvin, n° 38, 2013/2, p. 70.
25 Alya Aglan, « Les résistances en Europe ou les États-nations à l’épreuve », dans Alya Aglan et Robert Frank (dir.), 1937-1947. La guerre monde, tome 1, Paris, Gallimard, 2015, p. 1185.
26 Raphaëlle Branche et Julie Le Gac, « À portée d’hommes. Pour une histoire par en bas des combattants irréguliers », 20&21. Revue d’histoire, n° 141, 2019/1, p. 5-23.
27 Élie Tenenbaum, Partisans et centurions. Une histoire de la guerre irrégulière au XXe siècle, Paris, Perrin, 2018, p. 43 et suiv.
28 À cet égard, rappelons les travaux pionniers du général Jean Delmas. Voir notamment Jean Delmas, Officier et histoirien. Études, articles et cours, Paris, Economica, 2001.
29 Thomas Vaisset, L’amiral d’Argenlieu. Le moine-soldat du gaullisme, Paris, Belin, 2017 ; Guillaume Piketty, Pierre Brossolette. Un héros de la Résistance, Paris, Odile Jacob, 1998.
30 Guillaume Piketty, « La biographie comme genre historique ? Étude de cas », Vingtième Siècle. Revue d’histoire, n° 63, 1999/3, p. 119-126.
31 Voir notamment Laure Bardiès, « Du concept de spécificité militaire », L’année sociologique, n° 61, 2011/2, p. 273-295.
32 O. Bartov, op. cit. ; Masha Cerovic, Les enfants de Staline. Les partisans soviétiques (1941-1944), Paris, Seuil, 2018.
33 Olivier Wieviorka, Une histoire de la Résistance en Europe occidentale, Paris, Perrin, 2017, p. 356-357.
34 Macha Cerovic, « Le monde des partisans », dans Bruno Cabanes (dir.), Une histoire de la guerre. Du XIXe siècle à nos jours, Paris, Seuil, 2018, p. 327-336.
35 Raphaële Balu, « Les maquisards de France pendant la Seconde Guerre mondiale. Combattants irréguliers ou armée de la nation ? », 20&21. Revue d’histoire, n° 141, 2019/1, p. 81-95.
36 Harry R. Kedward, À la recherche du maquis, Paris, Cerf, 1999 (1re édition en 1993). Voir aussi Fabrice Grenard, Les maquisards. Combattre dans la France occupée, Paris, Vendémiaire, 2019.
37 Ainsi que le note Bob Moore, « Introduction : Defining Résistance », dans B. Moore (ed.), op. cit., p. 2.
38 Voir par exemple celle subie par les soldats de l’armée française dans les combats en Italie, décrite dans Julie Le Gac, Vaincre sans gloire. Le corps expéditionnaire français en Italie (novembre 1943-juillet 1944), Paris, Les Belles Lettres, 2013. Sur les conditions de la guerre hivernale dans les Vosges à l’hiver 1944-1945, Claire Miot, La Première armée française (1944-1945), Paris, Perrin [à paraître en 2021].
39 Nicola Labanca, David Reynolds et Olivier Wieviorka (dir.), La guerre du désert (1940-1943), Paris, Perrin, 2019, p. 138.
40 Matthew Smallmann-Raynor et Andrew Cliff, War Epidemics. An Historical Geography of Infectious Diseases in Military Conflicts and Civil Strife, 1850-2000, Oxford, Oxford University Press, 2004 ; Mark Harrison, « Medicine and the Culture of Command: the Case of Malaria Control in the British Army during the Two Worlds Wars », Medical History, n° 40, 1996, p. 437-452 ; Marcus Hall, « World War II and the Axis of Disease », dans Charles Closemann (ed.), War and the Environment: Military Destruction In the Modern Age, College Station, Texas A&M University Press, 2009, p. 112-131. Voir également la communication de Roderick Bailey, « Typhus in Naples, 1943-44: The Epidemic that Changed the World » au séminaire Mondes militaires et Seconde Guerre mondiale du Centre d’histoire de Sciences Po et du Service historique de la Défense (organisé par Claire Miot, Guillaume Piketty et Thomas Vaisset), 21 novembre 2019.
41 Raphaële Balu, Les maquis de France, la France libre et les Alliés (1943-1945). Retrouver la coopération, thèse de doctorat sous la direction de Jean Quellien et d’Olivier Wieviorka, Caen, Université de Caen Normandie, p. 539.
42 M. Cerovic, art. cit., p. 333.
43 L’historiographie est désormais riche sur la question des troubles psychiques engendrés par le combat. Voir par exemple Hans Binneveld, From Shell Shock to Combat Stress: A comparative History of Military Psychiatry, Amsterdam, Amsterdam University Press, 1997 ; Ben Shephard, A War of Nerves. Soldiers and Psychiatrists in the Twentieth Century, London, Pilmico, 2000 ; Edgar Jones et Simon Wessely, Shell Shock to PTSD. Military Psychiatry from 1900 to the Gulf War, Hove and New York, Psychology Press, 2005.
44 Pour une présentation synthétique des chantiers en cours sur l’histoire des émotions des combattants, voir Thomas Dodman, « “Toutes sortes d’émotions extravagantes” », dans B. Cabanes, op. cit., p. 457-469.
45 Stéphane Audoin-Rouzeau, Combattre. Une anthropologie historique de la guerre moderne (XIX-XXIe siècles), Paris, Seuil, 2008, p. 248-249.
46 Voire, ainsi que le souligne Alya Aglan, des références historiques combattantes plus anciennes, comme la lutte contre l’occupation napoléonienne pour les guérilleros espagnols, les luttes du Risorgimento contre les Autrichiens pour les partisans italiens… A. Aglan, art. cit., p. 79.
47 Voir notamment Bruno Cabanes et Guillaume Piketty (dir.), Retour à l’intime au sortir de la guerre, Paris, Tallandier, 2009.
48 Gianni Perona, « Penser la Résistance : les formes de la Résistance et l’opposition au fascisme en Italie », dans F. Marcot et D. Musiedlak (dir.), op. cit., p. 38-39.
49 Giuseppe Conti, « L’armée et la résistance en Italie », dans ibid., p. 333.
50 Voir C. Miot, op. cit.
51 P. Lagrou, op. cit., p. 40 et suiv.
52 Claudio Pavone, Une guerre civile. Essai historique sur l’éthique de la Résistance italienne, Paris, Seuil, 2005 (1re édition en 1991).
53 Olivier Wieviorka, « Une guerre civile à la française ? Le cas des années sombres (1940-1945) », Vingtième Siècle. Revue d’Histoire, n° 85, 2005/1, p. 5-19. Voir aussi Philippe Buton, Les lendemains qui déchantent. Le Parti communiste à la Libération, Paris, FNSP, 1993.
54 Pour le cas belge, voir Pierre Lagrou, op. cit. Pour la France, se reporter aux travaux de Claude d’Abzac-Epezy, « Épuration, dégagements, exclusions. Les réductions d’effectifs dans l’armée française (1940-1947) », Vingtième Siècle. Revue d’histoire, n° 59, 1998, p. 62-75 ; « L’épuration dans l’armée, mythe et réalité », dans Olivier Forcade, Éric Duhamel et Philippe Vial (dir.), Militaires en République 1870-1962. Les officiers, le pouvoir et la vie publique en France, Paris, Publications de la Sorbonne, 1999, p. 667-686 et « Épuration et rénovation de l’armée » dans Marc Olivier Baruch (dir.), Une poignée de misérables. L’épuration de la société française après la Seconde Guerre mondiale, Paris, Fayard, 2003, p. 433-464.
55 Odile Roynette, « La nostalgie du front », dans B. Cabanes et G. Piketty (dir.), op. cit., p. 51-65.
56 Guillaume Piketty, « Générations résistantes à l’épreuve de la sortie de guerre », Revue historique, n° 641, 2007/1, p. 157.
57 Pour le cas français, voir Guillaume Piketty, « Français libres à l’épreuve de la Libération », Revue historique des armées, n° 245, 2006, p. 27-35 ; Guillaume Piketty, « From the Capitoline Hill to the Tarpeian Rock? Free French Coming out of War », European Review of History. Revue européenne d’histoire, Vol. 25, 2018, n° 2, p. 354-373.
58 Guillaume Piketty, « Économie morale de la reconnaissance. L’Ordre de la Libération au péril de la sortie de Seconde Guerre mondiale », Histoire@Politique, 2007/3, en ligne : http://www.histoire-politique.fr/index.php?numero=03&rub=dossier&item=26.
59 Pour le cas français, voir Olivier Wieviorka, La mémoire désunie. Le souvenir politique des années sombres de la Libération à de nos jours, Paris, Seuil, 2010. Pour une comparaison avec les cas belges et néerlandais, voir P. Lagrou, op. cit.
60 Pierre Laborie, « La notion de Résistance à l’épreuve des faits : nécessité et limites d’une approche conceptuelle », dans Corentin Sellin (dir.), Résistances, insurrections, guérillas. Les Géopolitiques de Brest, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2010, p. 17.
61 François Marcot, « Pour une sociologie de la Résistance : intentionnalité et fonctionnalité », Le Mouvement Social, n° 180, 1997/3, p. 21-42.
62 Voir par exemple le sous-titre « l’autre résistance » que donne Jean-François Muracciole à son ouvrage Les Français Libres. L’autre Résistance, Paris, Tallandier, 2009. Sur la place longtemps exclusive de la résistance intérieure dans l’historiographie française, on se reportera avec profit à Laurent Douzou, La Résistance française, une histoire périlleuse. Essai d’historiographie, Paris, Seuil, 2005.
63 C’est notamment le cas du terme anglais de resistance ou du terme néerlandais de verzet.
64 Pour un bilan croisé dans le cas français, voir François Marcot (dir.), Dictionnaire historique de la Résistance. Résistance intérieure et France libre, Paris, Robert Laffont, 2006.
65 P. Laborie, art. cit., p. 17.
66 À cet égard, voir Bénédicte Vergez-Chaignon, Les vichysto-résistants de 1940 à nos jours, Paris, Perrin, 2008 et Johanna Barasz, De Vichy à la Résistance. Les vichysto-résistants (1940-1944), thèse de doctorat sous la direction de Jean-Pierre Azéma, Institut d’Études Politiques de Paris, 2010.
67 F. Marcot, art. cit., p. 21-41.
68 Laurent Douzou, « L’entrée en résistance », Le Mouvement Social, n° 180, 1997/3, p. 9-20.
69 Ibid.
70 O. Wieviorka, Une histoire de la Résistance en Europe occidentale…, op. cit. Voir également Laurent Douzou, « La démocratie sans le vote », Actes de la Recherche en Sciences Sociales, n° 140, 2001, p. 57-67.
71 William Serman, Les officiers français dans la nation (1848-1914), Paris, Aubier, 1982, p. 65-67.
72 Mark Mazower, Dans la Grèce d’Hitler (1941-1944), Paris, Les Belles Lettres, 2002 (1re édition en 1993), p. 323-325.
73 Pour le cas des armées britanniques, voir David Killingray, Fighting for Britain. African Soldiers in the Second World War, Rochester, James Currey, 2010 ; Tarak Barkawi, Soldiers of Empire: Indian and British Armies in World War II, Cambridge, Cambridge University Press, 2017 ; Pour l’armée impériale française, voir Richard S. Fogarty, Race and War in France: Colonial Subjects in the French Army, 1914-1918, Baltimore, The John Hopkins University Press, 2008 ; J. Le Gac, op. cit.
74 Eric Jennings, La France libre fut africaine, Paris, Perrin, 2014. Voir également la thèse récente de Géraud Létang, Mirage d’une rébellion. Être français libre au Tchad (1940-1943), sous la direction de Guillaume Piketty, Institut d’Études Politiques de Paris, 2019.
75 Voir Mathieu Marly, « L’armée rend-elle viril ? Réflexions sur le “modèle militaro-viril” à la fin du XIXe siècle », Clio. Femmes, Genre, Histoire, vol. 47, 2018/1, p. 229-247 ; Alain Corbin, Jean-Jacques Courtine et Georges Vigarello (dir.), Histoire de la virilité, tome 2 : Le triomphe de la virilité. Le XIXe siècle, Paris, Seuil, 2011 ; Georges L. Mosse, The Image of Man. The Creation of modern Masculinity, Oxford, Oxford University Press, 1996. Pour le cas français de mobilisation temporaire, voir Luc Capdevila, « La mobilisation des femmes dans la France combattante (1940-1945) », Clio. Histoire, femmes et sociétés [En ligne], 12 | 2000 : https://journals.openedition.org/clio/187.
76 Jomarie Alano, « Armed with a Yellow Mimosa: Women’s Defence and Assistance Groups in Italy, 1943-45 », Journal of Contemporary History, Vol. 38, oct. 2003, n° 4, p. 615-631.
77 À la différence de l’est du continent : Jelena Batinic, Women and Yugoslav Partisans: a history of World War Two, Cambridge, Cambridge University Press, 2015 ; Anna Kryvola, Soviet Women in Combat: a History of Violence on the Eastern Front, Cambridge, Cambridge University Press, 2014.
78 R. Balu, Les maquis de France, op. cit., p. 816 et suiv.
79 J. Le Gac, op. cit., p. 59-64.
80 P. Lagrou, op. cit.
81 Les ouvrages consacrent le plus souvent un chapitre par pays. Voir par exemple Philipp Cooke et Ben H. Sheperd (eds), European Resistance in the Second World War, Barnsely, Pen and Sword Praetorian Press, 2013. C’est également la structure adoptée par Bob Moore (ed.), op. cit.
82 O. Wieviorka, Une histoire de la Résistance en Europe occidentale…, op. cit., p. 13.
83 À ce sujet, on se reportera notamment à la thèse de Thomas Bottelier, Associated Powers: Britain, France, the United States and the Defence of World Order, 1931-1943, supervised by Profs David Edgerton and Joseph Maiolo, King’s College London, 2019.
84 A. Aglan, art. cit., p. 75.
85 Pour le cas des unités tchécoslovaques combattant en exil, voir Paul Lenormand, Vers l’armée du peuple. Autorité, pouvoir et culture militaire en Tchécoslovaquie de Munich à la fin du stalinisme, thèse de doctorat sous la direction d’Antoine Marès et de Guillaume Piketty, Institut d’Études politiques de Paris, 2019 ; L’armée tchécoslovaque en France : printemps 1939-été 1940. Depuis Prague jusqu’à l’océan : anabase française d’un exil combattant, mémoire de master d’histoire sous la direction de Guillaume Piketty, Institut d’Études Politiques de Paris, 2009.
86 O. Wieviorka, Une histoire de la Résistance en Europe occidentale…, op. cit., p. 14-15.
87 Emmanuel Saint-Fuscien, À vos ordres ? La relation d’autorité dans l’armée française de la Grande Guerre, Paris, EHESS, 2011.
88 Voir par exemple Raoul Girardet, « La désobéissance légitime (1940-1962) », dans O. Forcade, É. Duhamel et Ph. Vial (dir.), op. cit., p. 547-552.
89 P. Lagrou, op. cit., p. 277.