Les notes laissées par le baron de Neuflize s’arrêtent à l’année 1820. Deux de ses filles, M^me Jules Joly de Bammeville et la baronne de Prez-Crassier, ont retracé brièvement les faits intéressants qui se sont passés dans la famille de 1820 à 1846.

1De 1820 à 1828, la prospérité de la famille de Neuflize sembla exceptionnelle. Son chef, d’une haute moralité, distingué, intelligent, instruit, charitable, hospitalier, exerçait autour de lui une influence étendue et utile ; sa femme, belle, aimable, douée d’un caractère élevé, dirigeait avec soin l’éducation de leurs quatre enfants. Mais, la sagesse et la bonté de Dieu réservaient aux membres de la famille de plus austères bénédictions afin de les préparer, en fortifiant leur foi, à une mort chrétienne qui, pour plusieurs, devait être prématurée.

2Le baron de Neuflize, devenu bien jeune chef de famille, avait ajouté à la belle industrie de ses pères, des entreprises commerciales considérables ; les premières furent conduites avec sagesse, et auraient été utiles et fructueuses, si elles n’avaient pas été suivies de conceptions trop étendues qui finirent par constituer une position périlleuse.

3Aux grands établissements de Sedan et aux belles constructions hydrauliques de Mouzon