1 Voyez la note autographe de Marie Poupart, qui épousa à Sedan en l’année … Abraham son cousin. Papiers de famille.
2 Voyez la généalogie des alliances entre les familles Poupart et Croyer. Cette dernière a embrassé la religion catholique, l’un de ses membres était chanoine de Laon, avait émigré et à sa rentrée en France, il passa à Sedan, où il fut accueilli par M. de Neuflize vers l’année 1800. Son neveu était officier en retraite à Verdun, et son fils fut agent de la maison Ternaux à Wé et à Louviers de 1810 à 1826. Il paraît que Mme Croyer, née de Lo, propriétaire de la maison de campagne de Florny, et belle-mère du ch[evali]er de Latude de Vissec qui fut assassiné à Sedan, était veuve d’un de ces Croyer établis à Sedan.
L’orthographe de ce dernier nom varie selon les sources : Charles Pilard, p. 111 : Vissecq ; Abbé Prégnon, p. 138 : Wissec ; AD des Ardennes, fonds Gourjault : Bernard Vissec de La Tude.
3 Voyez généalogies de la 1re branche, et celle des 3 autres. Papiers de famille et Histoire de Sedan par M. Peyran.
4 Voyez les lettres de noblesse du mois d’avril 1769, où ces faits sont rappelés. Papiers de famille.
5 Suivant acte passé le 1er janvier 1706 devant Me Aveline, notaire à Paris. La delle Marie, fille du 1er, lit avait épousé M. Abraham Poupart de Sedan. Les filles du 2d lit furent : Marie-Anne épouse de Jacques Larrivée, fabricant à Sedan ; Élisabeth, épouse de Daniel Castel fabricant à Sedan ; Marie-Antoinette, épouse de Faure de La Gardelle, capitaine de grenadiers au Régt de Touraine ; le fils, Louis, mourut sans postérité. Papiers de famille.
6 Voyez note manuscrite d’A. Poupart attenante à l’acte de partage de la succession de Mad. Denis passé devant Me Roger, notaire à Paris, le 7 mai 1743.
7 Ces renseignements viennent de M. Poupart de Beaubourg et sont imprimés dans un opuscule de son frère ; il prétend même qu’ayant fait venir une grande quantité de blé pendant l’hiver de 1709 et le faisant distribuer au peuple au-dessous du cours, Isaac fut porté en triomphe à l’hôtel de ville de Paris, que Louis XIV lui proposa la noblesse, à titre de récompense, mais qu’il la refusa. Il est évident que ces faits, dont une partie est probablement vraie, sont exagérés, car s’ils eussent été exacts, ils eussent été rappelés dans les lettres de noblesse de 1769, la mémoire n’en eût point été perdue par Jean Abraham qui les eût appris, ou d’Isaac son aïeul, ou de son père André.
8 Voyez l’acte de partage de la succession d’Isaac passé à Paris en 1729.
9 Documents sur la famille Beaubourg, appendice sur les familles alliées.
10 Lettre originale à J. Abraham, son neveu.
11 Brevet original. Papiers de famille.
12 Contrat de mariage du 6 août 1710 passé dt Me Faucheron, notaire à Sedan.
13 Acte de mariage en l’église St-Eustache à Paris le 17 avril 1712. Papiers de famille.
14 Acte de partage de la succession de M. et Mme Th. Béchet, passé devant Me… notaire à Sedan.
15 Contrat de mariage du 6 août 1710 passé dt Me Faucheron, notaire à Sedan.
16 Actes de partage concernant la famille de Vâtre, Propres de …
17 Mme la Baronne de Neuflize, née de Vâtre.
18 Appendice sur les familles alliées.
19 Actes de partage concernant la famille de Vâtre. Papiers de famille.
20 Appendice sur les familles alliées, ibid.
21 Propres de Mme la baronne de Neuflize, née Girardot, ibid.
22 Lettre de maîtrise d’André Poupart en date du 13 janvier 1718. Papiers de Famille.
23 Voyez les échantillons et comptes de revient des draps amenés aux actes sociaux d’André Poupart et de sa veuve. Papiers de famille.
24 Exploit d’huissier du 13 avril 1711, à la requête de … Papiers de famille.
25 Voir l’original de la sentence. Papiers de famille.
26 Voir l’arrêt du parlement, août 1711, ibid.
27 Voir l’original passé devant Me …, notaire à Paris. Papiers de famille.
28 Voir l’acte de partage passé le 30 avril 1741, devant Me Hurtrel [Hurtrelle ; Étude LXVII], notaire à Paris.
29 Déclaration sous-seings privés du … Papiers de famille.
30 Acte sous-seings privés du …, ibid.
31 Passé devant Me Roger, notaire [Étude XCII], rue de Condé, à Paris, le 7 décembre 1744, ibid.
32 Acte sous-seings privés [sic] du … Papiers de famille.
33 Elle mourut en 1745. Acte de partage de sa succession du 30 avril 1745, passé Me Hurtrel, notaire à Paris.
34 Contrat de mariage du 14 janvier 1742 devant Roger et Hurtrel, notaires à Paris.
35 Correspondance particulière.
36 Inventaire à son décès devant Me …, notaire à Sedan.
37 Contrat de mariage sur parchemin du 7 janvier 1749 devant Me …, notaire à Paris.
38 Appendice sur les familles alliées.
39 Requête à l’Intendant du gouvernement des Trois-Évêchés pour obtenir une diminution de taille.
40 Acte de partage passé le … 1749 devant Me …, notaire à Paris.
41 Assignation du 17 avril 1749, à la requête de M. le procureur du Roi au baillage de Sedan, sentence dudit baillage du 26 juin 1749.
42 Arrêt du parlement de Metz du 27 septembre 1750, qui annule la sentence.
43 Les titres originaux de ces privilèges durent être livrés en 1793 au club de Sedan qui les fit détruire.
44 Voir diverses requêtes présentées en ce sens à diverses époques.
45 Actes de partage de la succession de M. et Mme Girardot passés en 175. dt Me…, notaire à Paris, et en 176. dt Me Foissin [pas de notaire de ce nom à Paris].
46 Voir lettres de noblesse de 1769 où ce fait est rappelé.
47 Voir les lettres de noblesse où ce fait est rapporté.
48 Lettre autographe du 7 janvier 1756, où M. Girardot donne à sa sœur Mme Poupart des détails sur ce tragique événement.
49 Voir mémoires présentés à cette occasion au gouvernement et réponses du Ministre.
50 Voir l’état des métiers d’alors et les lettres de noblesse.
51 Voir copie notariée des lettres de noblesse dont l’original dut être livré en 1793 au club de Sedan qui les fit détruire.
52 Papiers de famille. Source fonds d’Hozier, dossier Poupart.
53 Jean Abraham Paul Poupart, né le 8 décembre 1749 ; Jean Abraham André Poupart, né le 18 juillet 1752.
54 Voir le contrat de mariage passé à Paris le 22 juin 1770 devant Me Duclos-Dufrénoy [Duclos du Fresnoy ; Étude XLVIII]. Papiers de famille.
55 Papiers de famille.
56 Passé le 24 novembre 1773 devant Me Boulard, notaire à Paris [Étude LXXIII].
57 Lettre autographe de M. Poupart de Neuflize fils, à son père, en date du … 1774.
58 Voir contrat de mariage passé le 10 août 1777 devant Me Armet, notaire à Paris [Étude VII]. Papiers de famille. Lettre autographe de Mme Cottin mère à M. Poupart de Neuflize du …
59 Acte social du … et pièces originales dans la correspondance de famille. Papiers de famille.
60 Traité de cession de commerce par le père au fils, du … Papiers de famille.
61 Contrat de mariage du 24 juillet 1781, passé devant Me Armet, notaire à Paris. Papiers de famille.
62 Ordonnance rendue sur requête présentée le 17 septembre 1787, préservant la rectification des registres de l’état civil. Papiers de famille.
63 Acte de partage sous-seing privé du 6 mars 1793. Papiers de famille.
64 Contrat de vente passé devant Me Robert, notaire à Sedan, le … mars 1793. Papiers de famille.
65 Extrait de l’acte de comparution à l’assemblée de la noblesse de la principauté de Sedan, en date du … 17.., délivré aux Archives du royaume.
66 Voir la quittance du receveur des domaines du roi du …
67 Voir les quittances de M. Baudin, receveur. Papiers de famille.
68 Inventaire sous-seing privé du … 179., au décès de M. de Vâtre. Papiers de famille.
69 Inventaire dressé le … 1748, au décès de Jacques Dumoutier de Vâtre et de Mme Serrurier, son épouse. Papiers de famille.
70 M. de Neuflize fut remboursé en assignats par …
71 Mme Veuve Poupart …
72 Voir pièce originale délivrée le 1er floréal, an II [20 avril 1794]. Papiers de famille.
73 Arrêté du 11 thermidor, an II, 1er août 1794, du représentant Levasseur de la Sarthe, daté de Namur, rendu sur la dénonciation du comité révolutionnaire de Sedan, où M. de Neuflize, noble et manufacturier, était prévenu d’avoir eu des intelligences particulières avec le traître La Fayette pendant son séjour à Montvillers…
74 Ces dates et ces faits sont exacts, cependant, l’arrêté de Levasseur n’étant daté que du 14, se trouve postérieur ; il faut donc croire qu’en l’attendant le comité révolutionnaire de Sedan avait pris l’initiative du départ de la fatale charrette.
75 L’arrêté du Comité de sûreté générale, en date de fructidor, ordonne que les citoyens arrêtés à Sedan sur l’arrêté du représentant Levasseur du 14 thermidor [an II ; 1er août 1794] seront mis en liberté, et nommément le citoyen Poupart de Neuflize.
76 Pétition du 29 thermidor, an III [16 août 1795]. Papiers de famille.
77 Voir … pages (ci-dessus ; p. 113). [en fait 1755].
78 Pièce originale du [18 thermidor an XI-6 août] … 1803. Papiers de famille.
79 Pièces justificatives de tout ce récit …. Papiers de famille.
80 Papiers de famille.
81 Papiers de famille. [Il s’agit plus précisément du collège électoral du département.].
82 Ibid. [Cf. le Procès-verbal de la cérémonie du sacre et du couronnement de Napoléon par L. P. Ségur, présenté et annoté par J. Tulard, Paris, Impr. nationale, « Acteurs de l’histoire », 1993.]
83 Ibid.
84 Ibid.
85 Contrat de mariage du 27 mai 1809 passé devant Mes Cabal[-Castet ; Étude LXII] et Schmetz [Étude XXXI], notaires à Paris. Papiers de famille.
86 Papiers de famille relatifs à la sépulture au cimetière du Fond de Givonne.
87 Papiers de famille.
* Les notes dont la numérotation commence par 1, 2,… sont celles du manuscrit copié en 1870. Gérard Gayot, lors de la publication partielle de ce texte en 1989, avait rajouté des notes que nous avons reprises ici en italique et avec une numérotation différente (a, b,…). Elles ne concernent cependant que l’épisode révolutionnaire au sens large (1789-1803). Celles enfin qui renvoient à des astérisques ont été rédigées par Matthieu de Oliveira.
** aujourd’hui en Seine-et-Marne
* Il s’agit du procédé de teinture en noir qui prévoit d’abord un « pied » de bleu à la guède.
** Il s’agit d’un mythe commenté infra par Gérard Gayot à la note ay, p. 148.
* Haine persévérante, antipathie agressive.
* Gérard Gayot, « La longue insolence des tondeurs de draps dans la manufacture de Sedan au XVIIIe siècle », Revue du Nord, tome 63, n° 248, janvier-mars 1981, p. 105-134.
* Calas et Sirven sont deux protestants mis en cause par les catholiques après la mort d’un de leurs proches : l’un et l’autre condamnés (en 1761 et 1765) par le Parlement (de Toulouse et de Montauban), ils sont réhabilités en 1765 et 1771, en partie grâce à l’intervention de Voltaire, mais de façon posthume pour le premier qui a été supplicié en 1762.
a La charge de magistrat municipal siégeant au Capitole de Toulouse anoblissait son détenteur.
b Les plus grands noms de la Haute Banque parisienne
c Lettres de noblesse reçues en 1769. Achat en 1768 de la Terre et Baronnie de Neuflize à la Duchesse de Rethel-Mazarin pour 160 000 livres plus 24 000 livres de droits, une somme énorme.
d Cette distinction n’existait pas officiellement. C’est, pour André, une manière de dire la nouveauté.
e Soit 300 000 livres de chiffres d’affaires annuel, 40 000 livres de bénéfice, plus de 2000 personnes employées, femmes et enfants occupés.
f À l’époque, avoir du crédit était n’en point avoir.
g Les draps noirs de Sedan étaient fort recherchés en Amérique latine par les nombreux ecclésiastiques.
h Le Directoire « allégea » la dette publique de deux tiers en 1797 et le Consulat la liquida par une seconde banqueroute.
i Tous les fileurs ou plutôt les fileuses et la plupart des tisseurs travaillaient à domicile dans les villages et rapportaient leurs ouvrages chez Poupart de Neuflize dont ils recevaient leur salaire, amendes pour malfaçons déduites. Des transactions souvent difficiles.
j La maison neuve, aujourd’hui disparue.
k Dans le château et dans la maison rénovée allaient se succéder les séjours « glorieux » de La Fayette, de Dumouriez et plus tard de Bonaparte.
l En novembre 1787, le garde des sceaux Lamoignon, après une négociation avec le pasteur de Nîmes Rabaut de Saint-Étienne, publie l’édit de tolérance.
* Il a alors 76 ans.
n De quoi voir venir et une solide assise pour se lancer dans l’entreprise. À titre d’exemple, Bacot acheta le Dijonval en 1820 pour 130 000 F.
o [Il s’agit du traité franco-anglais de 1786]. L’historien devra donc réviser son enseignement, lui qui apprend aux élèves les conséquences catastrophiques du « funeste traité » depuis des lustres.
p Un collège calviniste, il va de soi.
* Jean-Pierre Hirsch, La nuit du 4 août, Paris, Gallimard-Julliard, « Archives », 1978.
q Droit dû par les roturiers acquéreurs de biens nobles
r Les membres de la municipalité de Sedan périront tous sur l’échafaud en 1794 pour fayettisme en 1792 et fédéralisme en 1793.
s Les affaires battaient leurs pleins. Les manufacturiers se laissaient aller à jouer aux cartes et à perdre gros. Témoin, ce quatre de trèfle où une dette de jeu contractée par Suchetet est reconnue en laines, véritable équivalent-or. La carte est reproduite à la p. 30 des Draps de Sedan…, op. cit.
t Les commanditaires qui apportent leurs capitaux à la société ne sont responsables, en cas de faillite, que dans la limite de leurs apports respectif, de leurs « parts ». Leur fortune privée reste intacte. Le commandité, ici Pierre Laffitte, qui dirige effectivement l’entreprise est, lui, responsable des dettes sur sa fortune propre.
u André recourut à son crédit, dans les années 1820, pour agrandir son empire drapier.
* Leurs noms sont donnés à la page suivante.
v Pour André, il ne fait donc aucun doute que la municipalité de Sedan était toute prête à entendre le message de La Fayette
w Il fut capturé par les Autrichiens et retenu prisonnier pour trahison, lui qui s’était toujours vanté d’être fidèle… à sa cause.
* Sur chacun de ces députés de la Convention, on renvoie au Dictionnaire des conventionnels d’Auguste Kuscinski, Paris, Libr. F. Rieder, 1916 – en attendant celui à paraître sous la direction d’H. Leuwers, M. Biard et Ph. Bourdin – et à Michel Biard, Missionnaires de la République : les représentants du peuple en mission : 1793-1795, Paris, Éd. du CTHS, 2002
** Pierre Caron, Les massacres de septembre, Paris, Maison du livre français, 1935 et, dans une optique idéologiquement contraire, Frédéric Bluche, Septembre 1792, logiques d'un massacre, Paris, R. Laffont, 1986.
y En tout, 300 000 livres.
z Décidément, le désordre des paiements en « monnaie de singe » est une hantise, quelle que soit la transaction, à juste titre.
* On compte trois emprunts forcés pendant la Révolution, en l’an II, en l’an IV et en l’an VII, qui tous pèsent directement sur « les riches » et peuvent représenter jusqu’à 50 % des revenus des contribuables, mais seul le dernier porte sur « 100 millions ». On comprend que les Neuflize, taxés à chaque fois comme l’indique la suite du texte, fassent la confusion. À titre de comparaison, on renvoie à Nicole Hermann-Mascart, L’emprunt forcé de l'an II : un impôt sur la fortune, Paris, Aux amateurs de livres, 1990 et à Alain Becchia et Pierre Largesse, « L'emprunt forcé de 1793 et le patronat textile elbeuvien », Annales historiques de la Révolution française, n° 284, janvier-mars 1991. p. 191-226.
** 17 janvier 1796.
aa Quel désordre dans les familles ! Des curés qui se défroquent et convolent avec leur servante comme le raconte Cadet Dameras : Guillaume Ternaux, catholique, divorce de sa première femme et au cours de son émigration en Suisse épouse une Gonzenbach, une protestante !
* A. Kuscinski Dictionnaire des conventionnels, op. cit. et M. Biard, Missionnaires de la République, op. cit.
ab 206 gardes nationaux sedanais morts, 388 orphelins.
ac Forêt ou moisson, Taine et André voient l’œuvre de la hache révolutionnaire partout. Taine persiste et signe ; André n’hésite pas à se contredire après avoir concédé à l’idée reçue.
ad Sans nier les difficultés de la reprise, André évoquera ultérieurement la formidable restauration de la manufacture.
ae 20 prairial an II, 8 juin 1794.
af Même dénigrante, l’expression mérite d’être retenue pour désigner les meneurs des sans-culottes qui en faisaient un peu trop.
ag Le parti de Vassant président du club du théâtre.
ah Expression méprisante et castratrice pour nommer les zélateurs de l’Incorruptible… encore vivants.
ai Parmi les victimes de la Terreur blanche, André oublie Lepage, tambour de la garde nationale qui avait participé au massacre de Vissec de Latude en 1792.
* Approuvée par plébiscite le 5 fructidor an III-22 août 1795, la Constitution de l’an III est proclamée le 1er vendémiaire an IV-25 septembre 1795 ; la campagne de Hollande débute à l’automne 1795 et se termine avec la prise d’Amsterdam le 19 janvier 1795.
* D’après les Tableaux de dépréciation du papier-monnaie réédités par Pierre Caron, la dépréciation est alors dans les Ardennes de l’ordre de 70 %, ce qui réduit la somme perçue à 200.950 £ ; Paris, Impr. nationale, 1909, p. 32-36.
aj 16 janvier 1795 ; Abraham devait être aux abois. Placée dans la même situation, la veuve Dadeseux, manufacturière à Vouziers, en territoire occupé, préféra garder entier le secret de ses affaires et payer.
** Achille Charles Stanislas Émile Le Tonnelier, comte de Breteuil (1781-1864), avait épousé Élisabeth Marguerite Cottin de Fontaine (1795-1836) le 12 avril 1815 ; il est élevé à la pairie le 23 décembre 1823.
* Pierre Caron (éd.), Le maximum général : instruction, recueil de textes et notes, Paris, Impr. nationale, 1930 ; Thomas Le Roux, Le commerce intérieur de la France à la fin du XVIIIe siècle : les contrastes économiques régionaux de l'espace français à travers les archives du Maximum, Paris, Nathan, 1996.
ak Représentant une valeur de près de 200 000 livres.
al Au prix du maximum, s’entend.
am André force le trait. La revente des biens nationaux en 1803 lui permet de prendre rapidement ses aises dans le domaine décisif de la trésorerie.
an anLa France était encore en guerre contre l’Angleterre.
ao La particule et la revendication d’un fief était passibles de la peine de mort.
ap Il faut traduire : ils gagnèrent moins.
aq Qu’André me pardonne de l’interrompre une nouvelle fois : son analyse de l’an IV et de l’an V est en tout point remarquable.
ar Qui avait manqué d’être traduit.
as Nostalgie d’André qui, à immobiliser des capitaux en machines et en bâtiments, à crédit, ne put faire face à la grave crise commerciale des années 1826-1832. L’« industrialiste » des temps modernes se prend à regretter amèrement la belle époque.
at Étoffes de laine de qualité moyenne qui n’exigeaient pas l’usage des sacro-saintes laines espagnoles, de règle à Sedan avant 1789.
au Quelle mouche piqua Abraham* de choisir un précepteur catholique, chanoine insermenté de surcroît ? Recommandation d’un ami lointain ou insertion dans l’establishment ? L’initiative de son père n’a pas rendu André heureux et, pour tout dire, elle m’a un peu déçu. Mais Abraham est homme d’expérience et il répare son erreur à peu près. Dans le récit d’André, on voit ici poindre les premiers émerveillements et les premiers soulagements de l’adolescent qu’il fut.
*note des éditeurs : de toute évidence, Gérard Gayot est tombé ici dans le piège de l’homonymie et a confondu le père André I et le fils André II. C’est bien André I qui choisit l’abbé Brosse comme précepteur de son fils André II.
av Les Van Robais sont des cousins des Poupart de Neuflize. Manufacture privilégiée depuis 1666, année où Sedan perd le monopole de la draperie fine pour l’ensemble du royaume, elle fut une des entreprises les plus prestigieuses de France et d’Europe. En quelques mois, André montre que la révolution industrielle « à la française » après 1800 fut avant tout la révolution de l’énergie hydraulique. La vapeur vint tardivement ou, lorsqu’elle fut utilisée, c’était par défaut d’eau… ou pour cause de basses-eaux.
* Le 18 fructidor an V-4 septembre 1797, les directeurs Rewbell, La Revellière-Lépeaux et Barras forcent leurs collègues Barthélémy et Carnot, proches de la nouvelle majorité royaliste, à démissionner et procèdent à une large épuration des Conseils nouvellement élus.
** En fait le 14 mars 1802.
aw Triste affaire où Amicie, sœur d’André, épousa ledit Lemoine-Desmares et en épousa la cupidité. L’une et l’autre n’eurent de cesse que d’avoir leur part, par tous les moyens – procès, mémoires imprimés – non sans prendre ce qui était offert par la belle mère et le beau-père de leur vivant. Une sœur indigne et un beau-frère charognard, André n’avait pas besoin de ces soucis. [Gilles Robert Pierre Lemoine-Desmares (1774-1852) est par la suite député de la Manche de 1822 à 1827]
*** Signée le 25 mars 1802, elle prend fin en mai 1803.
ax Fondée en 1646, la manufacture royale du Dijonval n’a pu l’être que par Mazarin.
ay Le départ de Cadot, où de Nicolas Cadeau, fait partie de la mythologie protestante sedanaise. Il mourut à Paris le 2 juillet 1681 et fut inhumé paroisse du Saint-Sépulcre (AN, Minutier central, Étude XXXIV, 440).
az La « bizarrerie » des patrons du Dijonval est-elle un phénomène de longue durée ? Outre que cette grande manufacture catholique fut vendue au huguenot Bacot en 1820, elle fut occupée en 1936, au moment du Front Populaire par ses ouvriers… et ses patrons ! Ses ouvrières aussi, qui jouaient à Colin-maillard dans la cour de la fabrique. Les patrons n’y trouvèrent rien à redire : Marie Paignon pouvait être comblée.
ba Abraham I qui avait entreposé là une partie de ses draps perdit 80 000 livres.
* La Compagnie anglaise des Indes orientales ?
bb Les André, protestants fugitifs du Vivarais, tenaient banque à Gênes, Livourne et Londres
bc Sur la route de Rethel à Reims
bd André est un homme de son temps et des mots de son temps. Le verbe « électriser » apparaît à la fin du XVIIIe siècle.
* Pièce de drap ou peau d'animal qui recouvre la selle des chevaux de cavalerie.
* Il est alors premier aide-de-camp du Premier consul, général de brigade et gouverneur des Tuileries.
be Ardennais ayant acquis célébrité pour différentes raisons : comme général, comme chargé de l’exécution du duc d’Enghien, comme successeur de Fouché au ministère de la Police.
bf Rousseau était manufacturier de père en fils depuis 1688. Ternaux fut le plus grand industriel de l’Empire installé à Sedan, Reims, Paris, Louviers, Verviers, un empereur de la draperie.
* On en trouvera une illustration en p. 168.
** 13 août 1804.
bg L’expression désignait le groupe d’ultra-royalistes réuni autour de Monsieur, le futur Charles X. Ici s’arrêtent les notes de Gérard Gayot.
* En fait, ils sont au total 10 : ceux des trois arrondissements de Lyon, de Rouen, Sedan, Anvers, Dunkerque, Amiens, Granville et Mériel (Val d’Oise), toutes villes manufacturières.
* Il s’agit probablement de Vissec de Latude, dont le supplice est évoqué p. 130.
* L’auteur anticipe un peu, les lettres patentes l’élevant au titre de baron ne datant que du 23 juin 1810.
** Pie VII, souverain pontife de 1800 à 1823.
* En fait, La première Exposition des produits de l’industrie française a eu lieu en 1798 à l’initiative du ministre de l’Intérieur François de Neufchâteau ; Dominique Margairaz, François de Neufchâteau. Biographie intellectuelle, Paris, PUPS, 2005.
** Gérard Gayot, « Les aventures du chevalier (Ritter) Adrien-Louis Cochelet en Saxe, ou l'introduction des tondeuses hélicoïdales à Oederan en 1818 », Terres Ardennaises, n° 75, juin 2001, p. 54-59.
*** De nouveau, l’auteur anticipe quelque peu. AN, BB29 1002, pages 98-102 : Institution de majorat attaché au titre de baron au profit de Jean, Abraham, André Poupart de Neuflize, accordée par lettres patentes du 23 juin 1810, à Saint-Cloud et Bulletin des Lois, 1810, p. 110. Le domaine se compose, outre le château, de 538,62 ha en labours, bois, garennes, en plus des deux moulins et dépendances diverses.
* Napoléon abdique le 4 avril 1814 ; le comte d’Artois entre dans Paris le 12 avril suivant.
* Terme anciennement employé pour désigner un épanchement de sérosité dans une cavité naturelle du corps ; on dirait aujourd’hui « œdème ».
* Frédéric Guillaume III, roi de Prusse de 1797 à 1840.