1 Berger H, « Über das Elektroenkephalogram des Menschen », für Psychiatrie und Nervenkrankheiten, 1929, 87(1), p. 527-570. https://doi.org/10.1007/BF01797193

2 Rythmes Bêta d’une fréquence de 12-30 Hz caractérisent un état d’éveil conscient, un état d’activité journalière, une pensée active. Rythmes Gamma d’une fréquence de 24-40 Hz caractérisent un processus de liage perceptif, activité mentale intense. Rythmes Delta d’une fréquence jusqu’à 4 Hz caractérisent le sommeil profond ou un trouble neurologique. Rythmes Thêta d’une fréquence de 4-8 Hz caractérisent le sommeil, l’imagination, la somnolence, l’hypnose ou la mémorisation d’information. Rythmes Mu d’une fréquence similaire aux Rythmes Alpha mais qui se trouvent dans la région spécifique du cortex sensori-moteur. Ces rythmes Mu caractérisent la conscience apaisée, l’immobilité, la relaxation mais disparaissent lorsque l’on pense à un mouvement sans bouger. Il ne faut pas les confondre avec des ondes « complexes Nu » qui sont différentes.

3 D. Kroeger, B. Florea, F. Amzica, « Human Brain Activity Patterns beyond the Isoelectric Line of Extreme Deep Coma », PLoS ONE, 18 septembre 2013, vol. 8, n° 9.

4 Courant de croyance en l’immortalité rendu possible par la science et la technologie. Pour approfondir le sujet voir : John K. Davis, « The Prolongevists Speak Up: The Life-Extension Ethics Session at the 10^th Annual Congress of the International Association of Biomedical Gerontology », The American Journal of Bioethics, 2004, 4 n° 4, p. 6-8.

5 Hypnagogique : est un état de conscience particulier intermédiaire qui a lieu durant la première phase du sommeil : l’endormissement. Correspond à la cognition essayant de donner du sens aux images et aux associations, pendant la phase de l’endormissement.

Hypnopompique : est un état de conscience qui se produit au moment du réveil. Correspond à la rêverie crédule et teintée d’émotions, que la cognition essaye de lier au monde réel.

6 E. R. Miranda, A. Brouse, B. Boskamp [et al.], « Plymouth Brain-Computer Music Interface Project: Intelligent Assistive Technology for Music-Making », International Computer Music Conference, Barcelone, 2005.

7 Littéralement traduit par « syndrome d’enfermement », cet état neurologique rare empêche la personne atteinte de bouger le corps, le visage, de parler, de respirer, de bouger latéralement les yeux, d’avaler ou de mâcher. Cependant, les fonctions cognitives restent intactes ainsi que les cycles de veille et de sommeil. Les yeux restent également ouverts, ils sont le seul moyen de communication de ces personnes, à l’aide de mouvements oculaires codés.

8 E. R. Miranda, W. L. Magee, J. J. Wilson [et al.], « Brain-Computer Music Interfacing (BCMI): From Basic Research to the Real World of Special Needs », Music and Medicine, 7 mars 2011, p. 134-140, DOI : 10.1177/1943862111399290.

9 E. R. Miranda, A. Brouse, « Interfacing the Brain Directly with Musical Systems: On developing systems for making music with brain signals », Leonardo, 2005, vol. 38, n° 4, p. 331‑336.

10 Le placement des électrodes avec un EEG médical est spécifique. La disposition de ces électrodes correspond à la norme internationale instituée par H. Jasper dans les années 50, sous l’appellation « système 10-20 ». Pour plus de renseignement : Jasper HH, « Report of the Committee on Methods of Clinical Examination in Electroencephalography », Electroencephalography and Clinical Neurophysiology, 1958, Vol. 10, p. 370-371.

11 La P300 correspond à une élévation de l’amplitude du tracé de l’activité cérébrale, qui se réalise environ 300 ms après une stimulation inattendue d’un phénomène attendu.

La lettre P signifie « Onde amplitude positive », le chiffre 300 signifie que cette onde « Apparaît 300 ms » après le début d’une stimulation. On distingue deux types de P300 :
P300a qui est relative à la « surprise » apparaissant entre 220-280 ms et se situant plutôt sur les lobes frontaux temporaux.
P300b qui est un « stimulus en lien avec la mémoire » apparaissant entre 310-380 ms et se situant dans la région centropariétale.

12 Cette méthode de sondage permet à un patient tétraplégique d’écrire des phrases, en épelant des lettres grâce à ce potentiel évoqué. Le système se présente par une matrice représentant toutes les lettres et les chiffres de l’alphabet. Les symboles sont alors successivement surlignés par ligne et colonne entière de manière aléatoire. Chaque fois que la lettre attendue par le patient est surlignée, la P300 se réalise puisque c’est une action inattendue d’un phénomène attendu. Grâce à une classification, l’ordinateur est capable de déterminer avec précision quelle lettre correspond au choix du patient. D’où l’utilisation intensive du P300 Speller dans beaucoup de domaines. Pour plus d’information : Hansenne M., « Le potentiel évoqué cognitif P300 (I) : aspects théorique et psychobiologique », Neurophysiologie Clinique/Clinical Neurophysiology, 2000, Vol. 30, Issue 4, p. 191-210. https://doi.org/10.1016/S0987-7053(00)00223-9

13 Pour plus de précision sur ces différents examens se référer à : http://www.coma.ulg.ac.be/papers/french/Gosseries_RMLg08.pdf consulté en septembre 2017.

http://www.labos.upmc.fr/center-meg/media/cours%20Line/CoursLine01.pdf consulté en septembre 2017.

14 0.001 volt (V) est égal à 1 millivolt (mV) qui est égal à 1 000 microvolts (µV).

15 E. R. Miranda, Rosemary Johnson, Music of the Mind, 2017, https://www.telegraph.co.uk/good-news/2016/02/11/brain-damaged-violinist-makes-music-for-first-time-in-27-years-w/ consulté en septembre 2018.

https://vimeo.com/230772539 consulté en septembre 2018.