Journal de James Morrison, second maître à bord de la « Bounty »
On ne peut manquer d’être frappé – à la lecture du Journal de Morrison – par deux caractéristiques : la première est cet extraordinaire don d’observation chez un homme que rien n’avait préparé à cela ; la seconde est cette indulgence qu’il manifeste vis-à-vis des Tahitiens lorsque la description de leurs mœurs l’amène à nous décrire ce qui à nos yeux, pourrait passer pour des défauts. Ceux qui, par goût, ont vécu ou vivent à Tahiti seront particulièrement sensibles à cette faiblesse et se ...
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- Éditeur : Société des Océanistes
- Collection : Publications de la SdO | 16
- Lieu d’édition : Paris
- Année d’édition : 1966
- Publication sur OpenEdition Books : 08 octobre 2013
- EAN (Édition imprimée) : 9782854300055
- EAN électronique : 9782854300697
- DOI : 10.4000/books.sdo.159
- Nombre de pages : XXIII-200 p.
Le « Journal »
On ne peut manquer d’être frappé – à la lecture du Journal de Morrison – par deux caractéristiques : la première est cet extraordinaire don d’observation chez un homme que rien n’avait préparé à cela ; la seconde est cette indulgence qu’il manifeste vis-à-vis des Tahitiens lorsque la description de leurs mœurs l’amène à nous décrire ce qui à nos yeux, pourrait passer pour des défauts. Ceux qui, par goût, ont vécu ou vivent à Tahiti seront particulièrement sensibles à cette faiblesse et se demanderont comme nous l’avons fait, si Morrison n’est pas le premier Blanc à avoir subi cet envoûtement auquel tant de nous ont succombé, pour la plus grande joie de leur existence.
© Société des Océanistes, 1966
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