Tiki, Ti’i, Ki’i…
Aux origines des Polynésiens
Ce dossier s’attache à présenter tant le personnage connu sous le nom de Tiki ou Ti’i en Polynésie, que les figurations anthropomorphes du même nom.
L’évocation de quelques cosmogonies et mythologies essentielles permet de situer ce personnage qui apparaît ainsi comme le premier homme, maillon initial d’une longue histoire et comme le parangon des ancêtres déifiés vénérés par les Polynésiens. Les auteurs propose ensuite une analyse des formes et fonctions des tiki des Marquises et des ti’i de...
Éditeur : Société des Océanistes
Lieu d’édition : Paris
Publication sur OpenEdition Books : 13 juillet 2016
ISBN numérique : 978-2-85430-132-8
DOI : 10.4000/books.sdo.1589
Collection : Petits dossiers de la SdO | 4
Année d’édition : 2016
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-85430-131-1
Nombre de pages : 36
Ce dossier s’attache à présenter tant le personnage connu sous le nom de Tiki ou Ti’i en Polynésie, que les figurations anthropomorphes du même nom.
L’évocation de quelques cosmogonies et mythologies essentielles permet de situer ce personnage qui apparaît ainsi comme le premier homme, maillon initial d’une longue histoire et comme le parangon des ancêtres déifiés vénérés par les Polynésiens. Les auteurs propose ensuite une analyse des formes et fonctions des tiki des Marquises et des ti’i des îles de la Société. Un chapitre est consacré à la grande famille des figurations anthropomorphes de l’aire culturelle polynésienne. Enfin, le tiki est envisagé dans son contexte contemporain : artistes océaniens et du monde puisent en cette figure emblématique ancestrale toutes sortes d’images. D’un domaine lié au sacré dans les cultures de Polynésie, le tiki s’inscrit désormais dans un système mondialisé, mêlant art, commerce, spectacle, patrimoine.
helenguiot@gmail.com
Hélène Guiot est ethno-archéologue, membre associée de l’UMR PALOC (MNHN-IRD). Depuis 1989, elle mène des recherches sur les sociétés d’Océanie en s’attachant aux savoirs et savoir-faire, aux pratiques de valorisation des matériaux et aux productions esthétiques. Ces travaux portent sur des « objets patrimoines » telles que les pirogues traditionnelles de Polynésie, les étoffes d’écorce, tapa, ou encore les figurations anthropomorphes. S’appuyant sur ses terrains, ses recherches bibliographiques et ses études muséographiques, elle cherche à énoncer les conceptions que les Polynésiens développent sur leur monde insulaire, intégrant à sa réflexion les questions relatives aux rapports à la nature et à celles des patrimoines matériels et immatériels.
ottinopf@yahoo.fr
Marie-Noëlle Ottino-Garanger, docteur en préhistoire, ethnologie et anthropologie de l'université de Paris I Panthéon-Sorbonne est rattachée à l’UMR PALOC MNHN-IRD. Ses travaux, à la suite d’études d’Hstoire-Archéologie-Ethnologie, furent menés pour l’essentiel aux îles Marquises en collaboration avec la société civile et des associatons culturelles locales, ainsi que dans le cadre de grands projets UNESCO et Aires marines protégées. Elle s'est attachée à rassembler, rendre accessible et rédiger ou réaliser des travaux liés à la culture matérielle, la tradition orale et les sites archéologiques en participant notamment à l'étude et restauration de sites de Ua Pou, Ua Huka, Hiva Oa, Nuku Hiva et Tahuata en collaboration avec Pierre Ottino-Garanger. Elle participa à la préparation et mise en place de projets communaux à Ua Huka, Hiva Oa et Nuku Hiva comme la salle patrimoniale de Hatiheu et la préparation d'expositions : Musée de l'Homme (1995), Mata Hoata (2016) ou les Festivals des Marquises de Hiva Oa, Nuku Hiva, Ua Pou tout en poursuivant des recherches sur la langue et usages touchant l’Environnement et la tradition orale, la toponymie et le tatouage.
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