Table des matières
Jean Boiffin, Thierry Doré, François Kockmann et al.
RemerciementsLouise Fresco
PréfaceJean Boiffin, Thierry Doré, François Kockmann et al.
Introduction générale - La construction d’une discipline scientifique et technique : récits d’agronomes1re partie - Une dynamique scientifique
Thierry Doré
Chapitre 1 - Évolution des domaines, objets, concepts de l’agronomie- Une identification en chantier continu
- En un demi-siècle, des évolutions très notables
- Le tournant des années 1970
- Une consolidation nécessaire
- Une révélation progressive des objets de l’agronomie
- Vers une approche plus complète du champ cultivé
- L’orientation marquée vers une agronomie pour l’action
- Peuplement cultivé et exploitation agricole
- De la prise en compte des conditions agricoles à l’analyse des pratiques
- Au-delà de la parcelle et de l’exploitation agricole, l’environnement et la qualité des produits
- La prise en compte des composantes biologiques de l’agroécosystème
- D’autres extensions en devenir
- Les concepts de l’agronomie
- De nombreux concepts assimilés pour aborder et caractériser le fonctionnement de l’agroécosystème
- Au départ, les concepts issus de la science du sol
- Pour traiter de la dynamique de l’eau, un exemple de constructions conceptuelles interdisciplinaires
- Depuis 1970, qualifier le fonctionnement du peuplement végétal
- Des emprunts discrets puis plus sensibles à l’écologie
- Pour traiter de l’action en agronomie, un besoin de rupture conceptuelle
- Itinéraire technique, système de culture, modèle d’action
- Avant 1970, des « reconceptualisations »
- À partir de 1990, les concepts agronomiques liés à l’échelle territoriale
- Conclusion
Jean Boiffin, Jacques Caneill, Antoine Messéan et al.
Chapitre 2 - Évolution des approches, méthodes et outils de l’agronomie- Assumer la relation agronomie-agriculture : évolution des approches techniques
- La normalisation des « bonnes pratiques »
- La prescription raisonnée
- Le diagnostic-conseil
- L’accompagnement
- Face à la complexification des objets d’étude et d’innovation : approche systémique et modélisation
- Quelle(s) stratégie(s) face à la complexité ? Les tâtonnements initiaux
- Le déploiement de l’approche systémique dans les différents champs thématiques
- Le développement de la modélisation en agronomie
- S’affranchir de la variabilité ou en tirer parti, un dilemme méthodologique permanent
- Séparer les facteurs : l’ère de l’expérimentation et de l’analyse de variance
- Valoriser la variabilité au lieu de la contraindre : l’ère de l’enquête et de l’analyse de données
- Simuler et explorer les variations : l’ère de l’usage des modèles
- Décloisonner les démarches face à l’hyper-variabilité : l’ère des combinaisons de méthodes
- La révolution numérique, vecteur du développement de l’agronomie
- Constituer des chaînes continues d’acquisition, de gestion et de traitement des données
- Donner à l’agronomie des capacités de formalisation inédites et diversifiées
- Observer et mesurer plus pour mieux expliquer
- Constituer et interconnecter les bases de données pour spatialiser et étendre les démarches
- Développer les automatismes dans le secteur des agroéquipements : une sollicitation valorisante pour l’agronomie
- Quelle stratégie pour changer d’échelle ? De l’extrapolation à la globalisation
- Le découpage géographique
- La montée en généralité
- Une exhaustivité sollicitée et assumée
- Aujourd’hui, le défi de la globalisation
- Conclusion
François Papy
Chapitre 3 - De la parcelle à la planète : problèmes d’échelle et de couplage entre fonctions de l’agriculture- Problèmes d’échelles dans la phase productive de l’agriculture
- La parcelle cultivée, première entité de gestion des processus productifs
- L’exploitation agricole, entité de gestion d’un système de production
- Les organisations de la production dans l’espace cultivé
- Les organismes d’aménagement de l’espace cultivé
- Les organismes de collecte et de traitement des produits agricoles
- La spécialisation régionale des productions agricoles
- Problèmes d’échelle et de couplage entre fonctions productive et environnementale de l’agriculture
- Nouveaux problèmes d’échelle : les impacts environnementaux des agricultures intensives
- Les aquifères et bassins-versants, lieux de circulation des flux hydriques
- La qualité de l’eau
- L’érosion des sols
- Les unités paysagères, lieu des continuités écologiques
- Des parcelles à la planète, lieux de la continuité des échanges gazeux entre les espaces cultivés et l’atmosphère
- La qualité de l’air ambiant
- Le dérèglement climatique
- À l’échelle planétaire, la prise en compte des limites
- Coupler les fonctions productive et environnementale à de nouvelles échelles de l’agroécosystème
- Vers une nouvelle conception de l’agroécosystème
- Agroécosystèmes et enjeux environnementaux
- Coupler la qualité sanitaire des produits et l’environnement dans la mise en œuvre des agroécosystèmes
- L’apport des agronomes à la conception de systèmes agroalimentaires soutenables
- Aux échelles locales, la gestion des filières et des collectivités territoriales
- Aux échelles nationales et internationales : les politiques agricoles et alimentaires
- Conclusion
François Papy, Gilles Lemaire, Éric Malézieux et al.
Chapitre 4 - L’agronomie en interaction avec les autres disciplines- Du début du xxe siècle aux années 1960-1970 : des tâtonnements à l’identification de l’agronomie
- L’agronomie comme application de la chimie
- À côté de la chimie agricole, l’autonomisation de la science du sol
- Agronomie et géographie : description et évaluation des pratiques agricoles
- Agronomie et génétique : une division inégale du travail en faveur du progrès technique
- Agronomie et sciences animales : des relations qui se compartimentent
- L’identification de l’agronomie, tournant dans ses relations aux autres disciplines
- L’approche clinique pour comprendre les processus
- La conception de systèmes techniques pour comprendre les logiques de décision
- À partir des années 1980, avec les sciences naturelles, mieux comprendre pour mieux agir
- Avec la physico-chimie du sol et la physique du climat, agir sur le milieu cultural de la plante cultivée : l’agrosystème
- Avec l’écophysiologie, mieux comprendre le fonctionnement du peuplement et les interactions plante-milieu : l’agroécosystème
- Avec l’écologie fonctionnelle, comprendre comment réguler les bioagresseurs, préserver et cultiver la biodiversité : l’agroécosystème (suite)
- Avec la génétique, de nouvelles relations interdisciplinaires
- Avec la zootechnie, des relations interdisciplinaires entérinant la dissociation entre culture et élevage
- Avec les sciences de l’environnement, les sciences animales et de l’alimentation, proposer des agroécosystèmes innovants
- Avec les sciences de l’environnement
- Avec la zootechnie, reconstruire l’interface entre production végétale et animale
- L’interface herbe-animal au pâturage
- Les légumineuses prairiales
- Les effluents d’élevage
- Avec les disciplines de l’alimentation et de la santé, le concept de système alimentaire
- Rassembler enjeux environnementaux et alimentaires
- À partir des années 1980, avec les sciences sociales, comprendre les déterminants sociaux pour savoir comment agir
- Comprendre l’exploitation agricole et les déterminants des systèmes de culture
- Relations interdisciplinaires autour de l’exploitation agricole
- Relations transdisciplinaires sur les échanges marchands
- Les échanges marchands d’amont
- Les échanges marchands d’aval
- Relations transdisciplinaires autour de la fonction environnementale de l’agriculture
- Relations transdisciplinaires autour de recherches sur les politiques publiques
- Participer avec les acteurs à l’émergence de solutions
- Conclusion
Jean-Marc Meynard, Chloé Salembier et Marianne Cerf
Chapitre 5 - L’innovation au cœur de l’histoire de l’agronomie- Diversité des objets, des acteurs et des contributions à l’innovation en agronomie
- Les objets de l’innovation en agronomie
- Les acteurs de l’innovation en agronomie et leurs rôles
- Les contributions des agronomes au processus d’innovation
- Une approche généalogique de l’innovation en agronomie
- L’innovation basée sur une science agronomique émergente : régime de conception 1
- L’innovation basée sur la chimie agricole : régime de conception 2
- L’innovation de la phytotechnie : régime de conception 3
- L’innovation de l’agronomie système, régime de conception 4
- L’innovation adossée aux théories de la conception, régime de conception 5
- Mise en perspective des cinq régimes de conception
- Une vision contemporaine de l’innovation en agronomie pour préparer l’avenir
- Le numérique, pour quelle innovation ?
- L’innovation ouverte, avec qui et comment ?
- L’accompagnement des dynamiques de transition
- Conclusion
2e partie - Une dynamique sociale
Jean Boiffin, Pierre Cornu et Éric Malézieux
Chapitre 6 - La recherche en agronomie, l’agronomie dans la recherche- Avant 1945 : une agronomie au statut indécis, confrontée à des contextes très divers
- De 1945 à la fin des années 1960 : une amorce de structuration de la recherche en agronomie
- Des trajectoires d’évolution institutionnelle très contrastées
- La reconstruction économique, rampe de lancement de la recherche agronomique
- Métropole et outre-mer : des agronomies qui divergent
- Le tournant postcolonial : menace pour la recherche agronomique, ouverture pour la recherche en agronomie
- Ouverture thématique et méthodologique : vers de nouveaux équilibres scientifiques
- Une identité scientifique et technologique en gestation pour l’agronomie : la fertilisation raisonnée
- Émergence et essaimage de la physique du sol appliquée
- Au-delà de la science du sol et de la bioclimatologie, un nouvel horizon pour l’agronomie
- Un début de révolution méthodologique ?
- L’agronomie clinique à l’épreuve du terrain
- Des années 1970 aux années 2000, la construction de l’agronomie moderne
- Des parcours institutionnels variés et plus ou moins tourmentés
- L’agronomie : champ d’expertise, domaine de recherche ou discipline à part entière ?
- L’agronomie au sein de l’Inra : le défi de l’académisation de la recherche
- Dans la recherche tropicale, une agronomie en quête d’un espace scientifique propre
- Extension thématique et renforcement méthodologique de la recherche en agronomie
- Les suites agronomiques du Profil cultural
- La composante technologique de l’agronomie prend forme
- L’écophysiologie comme nouveau paradigme
- La difficile prise en charge de la question environnementale
- Entre recherche et développement, synergie ou discontinuité ?
- Métropole et outre-mer : des systèmes de recherche-développement contrastés
- La diversification des démarches
- La montée des forces centrifuges
- Depuis le tournant des années 2000 : l’agronomie à l’épreuve de l’intégration et de la transdisciplinarité
- Une agronomie « désinstitutionnalisée » et pourtant mieux reconnue
- Un contexte de réforme des organismes qui décloisonne la recherche en agronomie
- La dynamique des unités mixtes de recherche, d’abord menaçante, finalement bénéfique
- Une légitimité toujours à prouver, malgré la normalisation en cours
- Thèmes, démarches et production scientifique : nouvelles avancées, nouveaux défis
- Intégration et spatialisation : la montée en complexité de l’agronomie
- Le réinvestissement dans la santé des plantes
- Agronomie et changement climatique, une nouvelle boîte de Pandore
- Écologisation et globalisation
- Un renouvellement des partenariats d’application et des liens recherche-développement
- Un contexte plus partenarial
- La transition dans les régimes d’innovation, vue côté recherche
- Les pouvoirs publics, partenaire alternatif ?
- Conclusion
Thierry Doré, Jean-Jacques Gailleton et Philippe Prévost
Chapitre 7 - Construction et déploiement de l’agronomie dans et par la formation- L’enseignement supérieur, creuset de la construction de l’agronomie
- Place des écoles d’ingénieurs et de l’INA P-G
- Trois moteurs de la construction de l’agronomie par l’activité d’enseignement
- La construction d’une vision unifiée de la discipline par la formation
- Le déploiement de l’agronomie dans la formation, une histoire en mouvement
- Avant 1970 : la phytotechnie est la science de la production végétale
- De 1970 à 1990 : l’agronomie s’affirme comme discipline d’enseignement
- La formation d’ingénieur au cœur de la stratégie d’encadrement du développement de l’agriculture
- L’élévation du niveau de formation des agriculteurs et des techniciens pour la modernisation de l’agriculture
- L’agronomie au service du renforcement des capacités des acteurs de l’agriculture
- De 1990 à 2010 : l’« académisation » de l’enseignement de l’agronomie et l’élargissement de son périmètre
- Les écoles d’ingénieur agronome comme composante du système d’enseignement supérieur et de recherche
- Transformation pédagogique puis enjeux environnementaux et sociétaux dans l’enseignement technique agricole
- La montée en puissance des enjeux environnementaux en formation continue
- Depuis 2010 : l’agronomie mobilisée par la transition agroécologique
- La double dimension scientifique et technique, un atout de la discipline à valoriser
- La multiréférentialité des savoirs en agronomie, une exigence pour construire des savoirs de référence
- L’opérationnalité des contenus d’enseignement, un souci permanent pour relier théorie et pratique
- La démarche « compétence » en agronomie pour faire face à la diversité des situations professionnelles
- Comprendre et agir avec le vivant : des savoirs agronomiques pour tous ?
- Conclusion
François Kockmann et André Pouzet
Chapitre 8 - Contribution du système de développement agricole à la dynamique de l’agronomie- Transformations du système de développement agricole et faits marquants
- De 1945 à 1959 : la vulgarisation, c’est d’abord et surtout la diffusion
- De 1960 à 1981 : la structuration du modèle de développement, diffusionniste, orienté vers l’intensification
- De 1982 à 1992 : le modèle diffusionniste et l’intensification, sources de questionnements
- De 1993 à 2002 : la remise en cause de l’intensification par les enjeux environnementaux et sociétaux
- De 2003 à 2020 : le développement en prise avec les transitions de l’agriculture
- Les principales dynamiques influant l’agronomie dans le système de développement agricole entre 1945 et 2020
- Un élargissement des problématiques
- L’évolution des différents métiers et la dynamique des acteurs
- Les limites d’une articulation pourtant dynamique et féconde entre développement, formation et recherche
- Une différenciation territoriale croissante
- Le système de développement agricole, lieu de « fabrique de l’agronomie »
- Le diagnostic agronomique, socle des fonctions du développement agricole
- L’acquisition de références agronomiques
- En amont, la diversité régionale des exploitations et des milieux
- L’acquisition de références
- À l’échelle de la parcelle
- À l’échelle de l’exploitation
- À l’échelle du territoire
- L’innovation
- L’évaluation et l’adaptation des innovations technologiques
- La conception d’innovations à caractère systémique
- L’appui à l’innovation auprès des groupes d’agriculteurs
- L’expertise
- L’expertise à l’intention des agriculteurs
- L’expertise auprès des collectivités et de l’État
- L’expertise à la demande des responsables professionnels
- L’accompagnement individuel et collectif
- Les évolutions des pratiques au sujet de l’accompagnement tactique
- Les évolutions des pratiques relatives à l’accompagnement stratégique
- L’accompagnement en aménagement puis en gestion de l’espace
- La diffusion des connaissances, des références et des innovations
- La diffusion verticale : le transfert des connaissances scientifiques et techniques
- Les méthodes de diffusion verticale
- Les supports de communication
- La circulation transversale des informations entre agriculteurs dans leurs mises en pratique
- Un éclairage des interactions complexes, sur le terrain, par la sociologie
- Les vecteurs de la circulation transversale : groupes et réseaux
- Quelles évolutions globales et quels enjeux à venir de la fonction de diffusion ?
- Conclusion
- La contribution du système de développement agricole à la « fabrique de l’agronomie »
- Les déterminants pour l’optimiser
- Les enjeux à venir pour les différents acteurs
Rémi Koller et Marc Benoît
Chapitre 9 - Politiques publiques et agronomie : avec, pour, ou malgré tout ?- Aborder les politiques publiques
- Une brève histoire des politiques publiques générales et de leurs déclinaisons agricoles
- Avant 1940 : une politique de maintien du monde rural
- 1945-1959 : l’engagement de la modernisation de l’agriculture par l’État
- 1960-1981 : l’accélération de la modernisation et l’âge d’or de la cogestion du développement agricole
- 1982-1992 : le virage de l’État vers la décentralisation et l’accélération d’une mondialisation économique
- 1993-2002 : l’agriculture européenne en concurrence mondiale et une prise de conscience environnementale affichée
- Depuis 2003 : l’État décentralisateur
- Les enjeux agricoles et environnementaux de l’azote, objets privilégiés de politiques publiques
- 1945-1959 : la promotion de l’usage des engrais azotés
- 1960-1981 : le bilan prévisionnel et la première identification d’une responsabilité environnementale agricole
- La méthode du bilan, outil de progrès
- Premiers questionnements environnementaux et expertises
- 1982-1992 : les pouvoirs publics définissent une gestion agronomique de l’azote
- La question des nitrates sur la place publique
- La directive Nitrates européenne mobilise fortement l’agronomie
- 1993-2002 : l’action publique, entre mode réglementaire et engagement collectif volontaire
- 2003-2020 : difficultés de l’action par la réglementation et nouveaux enjeux
- L’âge d’or de la méthode du bilan
- L’appel à l’expertise agronomique étendu et régionalisé
- Les limites opérationnelles de la méthode du bilan et la réponse de l’innovation agronomique
- La montée en puissance de l’approche territoriale
- Vers des démarches territoriales et participatives
- Demain : pour une approche intégrée des flux d’azote dans des systèmes territoriaux et globaux
- Les sols et leurs aménagements
- 1945- 1959 : l’État investit dans l’aménagement de quelques territoires
- Dans le sud de la France, la maîtrise de l’eau pour le développement rural
- Dans l’est de la France, la lutte contre la déprise
- Des remembrements peu nombreux
- L’État parfois dépassé par la modernisation de l’agriculture
- 1960-1981 : une forte dynamique des aménagements fonciers portée par l’État et la profession
- L’accélération du remembrement et son encadrement progressif
- Le développement exponentiel du drainage
- L’accroissement rapide des surfaces irrigables
- La connaissance des sols de France : un effort inachevé de cartographie porté par des pédologues
- La carte des sols de l’Aisne, un modèle de cartographie des sols à vocation agronomique
- 1982-1992 : l’identification des limites des aménagements fonciers et d’un besoin de références agronomiques sur les sols
- Coup de frein sur le drainage
- Les Cartes départementales des terres agricoles, une tentative pour les protéger
- Le sol dans le programme de Relance agronomique
- 1993-2002 : l’ébauche d’un programme national de connaissance des sols de France
- Les zones humides protégées par le Code de l’environnement
- Des procédures pour protéger les terres agricoles de l’urbanisation
- Les programmes de connaissance des sols de France réorientés
- 2003-2020 : le sol reconnu pourvoyeur de services écosystémiques
- L’émergence d’une nouvelle perception du sol, milieu vivant et pourvoyeur de services
- La difficulté d’engager une politique de protection et de gestion durable des sols
- Vers la première carte complète des sols de France au 1/250 000
- L’implication des agronomes pour une valorisation de la connaissance des sols de France
- Irrigation, drainage, sols et changement climatique
- Sols et aménagements dans les politiques publiques
- La protection des plantes et l’usage des produits phytosanitaires
- Avant 1940 : un usage peu réglementé, au service d’une protection des plantes limitée
- 1945-1959 : un usage de pionniers en utilisant les molécules issues de l’effort de guerre
- 1960-1981 : expansion de l’usage en grandes cultures
- 1982-2002 :une généralisation des usages à contre-courant des politiques publiques environnementales
- 2003-2020 : confusion entre politiques publiques, aggravation des tensions, mais ouverture à l’agronomie
- Des politiques publiques contradictoires face aux usages des produits phytosanitaires
- Un antagonisme entre politiques publiques : l’ampleur des zones non traitées
- L’agronomie, longtemps en retrait, enfin mobilisée
- Entre agronomie et politiques publiques, des relations difficiles
- Un rapport au temps difficilement compatible
- La compatibilité de politiques publiques plurielles : un enjeu délicat pour les agronomes
- La pluralité des politiques publiques et des acteurs
- Le rapport des normes juridiques aux connaissances scientifiques
- Conclusion : avec, pour ou malgré tout ?
Jean Boiffin, Thierry Doré, François Kockmann et al.
Conclusion générale - L’agronomie, une construction à poursuivre- La fabrique de l’agronomie, une dynamique scientifique et sociale
- Développement et autonomisation d’une discipline
- Une histoire d’interactions
- Une histoire de tensions et d’émancipation, orientée par les politiques publiques
- Une histoire humaine
- Pour le futur, quelle fabrique pour quelle agronomie ?
- De multifonctionnelle à globale : pour l’agronomie, une nouvelle étape de la fabrique
- La fabrique, ses ateliers et ses agents
- Passage de témoin