Table des matières
Introduction générale
- L’alerte : une notion polysémique, aux contours flous
- Un sens différent selon les prérogatives de chacun
- Une notion souvent confondue, à tort, avec la vigilance
- Un fossé qui se creuse entre les autorités et les populations
- Des acteurs opérationnels qui tentent de s’adapter
- Une procédure institutionnelle pourtant de plus en plus mal comprise par les citoyens
- D’où une nécessaire territorialisation de l’alerte !
- Les crues rapides : des phénomènes peu intelligibles
- Une connaissance qui s’est améliorée au fil des années
- Des moyens d’alerte qui semblent pourtant peu adaptés aux crues rapides
- Objectifs visés et structuration de cet ouvrage
Partie I - Un processus complexe à évaluer à différentes échelles
Chapitre 1 - Alerter la population : une décision soumise à de nombreuses contraintes
- L’alerte à la population : une procédure très réglementée en France
- Rôle et responsabilités des autorités compétentes
- Forme des messages et obligations des diffuseurs d’alerte
- Conséquences en cas d’« alerte manquée » ou de « fausse alerte »
- Un processus décisionnel lent et parfois confus
- Une pluralité d’acteurs, source de lenteurs dans la prise de décision
- Une pluralité d’informations, source de nombreuses confusions
- Un délai de réaction restreint en cas de crues rapides
- Traits communs aux crues rapides survenant en France
- Des aléas à la cinétique incompatible avec la binarité du déclenchement
- Quelles recommandations proposer ?
- Une « culture de l’alerte » à promouvoir en dehors de la crise
- Une réglementation à adapter au rythme des innovations
- Des exercices et des plateformes d’entraînement à démultiplier
- Synthèse
Chapitre 2 - La simulation comme outil d’expérimentations
- Des modèles diversifiés, aux objectifs hétérogènes
- Simplifier et simuler, pour mieux (se) comprendre
- Mise à jour du rôle joué par l’organisation interne d’un bassin versant
- Relations entre l’indice de concentration et les aménagements construits
- Mise à jour de seuils de fonctionnement « critiques »
- À la recherche de seuils combinés pour activer une « mise en alerte »
- La validation : un vœu pieux qu’il faut assumer
- Quand simplification ne rime pas avec fiabilité
- Des modèles dépendant des contextes environnementaux
- Quelles recommandations proposer ?
- Du ruissellement aux crues rapides : un problème de connectivité
- Une production sédimentaire à mieux appréhender
- Synthèse
Chapitre 3 - Une politique préventive contre-productive
- Apports et lacunes de la politique d’indemnisation assurantielle
- Les arrêtés CatNat, supports d’analyse spatio-temporelle de la sinistralité
- Les « fonds de dossiers » en appui à la caractérisation des crues rapides
- Quand indemniser ne rime pas avec prévenir ni responsabiliser…
- Limites des plans de prévention du risque inondation (PPRI)
- La couverture des PPRI : un bilan à nuancer
- Des marges de manœuvre qui deviennent « normées »
- Des plans « négociés » qui minimisent l’inondabilité
- Faiblesses des autres documents préventifs
- Les Dicrim : des documents méconnus et insuffisamment déployés
- Les PCS : des documents en quête d’opérationnalité
- Quelles recommandations proposer ?
- Innover et démultiplier les démarches de sensibilisation
- Réintroduire l’inondation dans une réalité quotidienne
- Synthèse
Partie II - Une offre plurielle et non coordonnée en France
Chapitre 4 - Des outils institutionnels en voie de modernisation ?
- Des outils hérités d’une longue tradition régalienne
- Une pratique ancestrale « tombée aux oubliettes » : les tocsins
- Un réseau emblématique de l’après-guerre : les sirènes du RNA
- D’autres solutions complémentaires : les automates d’appels d’alerte
- Des dispositifs spécifiques face aux crues rapides : les SDAL
- Des bénéfices attendus indéniables
- Un moyen pour l’État républicain d’imposer son autorité
- L’alarme des sirènes : un stimulus univoque
- Des outils de diffusion massive pour gagner en rapidité
- Des outils à l’efficacité pourtant contestée
- Rénover le RNA : une solution largement plébiscitée
- L’alarme des sirènes : un signal peu explicite
- Les automates d’appel : des outils perfectibles
- Quelles recommandations proposer ?
- Doter les autorités d’un système d’activation unique : le projet SAIP
- Dépasser une vision exclusivement guidée par la politique de l’offre
- Synthèse
Chapitre 5 - Promouvoir les applications smartphones ?
- État des lieux : une offre foisonnante en France depuis 2013
- Principes et mode de fonctionnement de quelques applications
- Traits communs et critères de différenciation des applications
- Des bénéfices attendus considérables
- Détecter plus rapidement les situations d’urgence
- Être mieux informé sur l’origine et la nature d’une alerte
- Accroître les compétences comportementales individuelles
- Faire émerger de nouvelles pratiques sociales
- Un potentiel à ne pas surévaluer
- Les données de géolocalisation : un usage controversé
- Des applications tributaires de l’état du réseau Internet
- Des applications méconnues et peu téléchargées
- Quelles recommandations proposer ?
- Des solutions qui doivent mieux s’adapter aux besoins des utilisateurs
- Des liens à promouvoir avec les cartographies d’urgence en temps réel
- Des autorités qui doivent clarifier leur position
- Synthèse
Chapitre 6 - Les réseaux sociaux : des médias à ne plus ignorer
- Des pratiques en plein essor en France depuis 2014
- Des RSN utiles en cas de crues rapides : retours d’expérience
- Des RSN en appui à l’alerte : le concept MSGU
- Des autorités progressivement présentes sur les RSN
- Des bénéfices attendus considérables
- Détecter plus rapidement les signaux faibles
- Favoriser les échanges et les interactions
- Impulser des changements dans la manière de communiquer
- Un potentiel à ne pas surévaluer
- Des solutions techniques faillibles
- Des amplificateurs de rumeurs et de confusions
- Des médias pouvant inciter à la mise en danger des individus
- Des pratiques marginales et surestimées
- Quelles recommandations proposer ?
- Des pratiques à co-construire en dehors de la crise
- Des liens à promouvoir avec les cartographies d’urgence en temps réel
- Un facteur humain à ne pas occulter !
- Synthèse
Partie III - Penser l’alerte différemment, voire autrement
Chapitre 7 - Regarder l’offre
existant ailleurs, pour impulser une dynamique de changement
- Des choix différents dans d’autres pays
- La Belgique : l’abandon des sirènes au profit d’un système unique
- Les États-Unis : une plateforme numérique unique et multicanale
- L’Australie : des approches multimodales et multiscalaires
- L’Indonésie : la voie des RSN de plus en plus plébiscitée
- Une offre qui s’est adaptée à la cinétique des aléas considérés
- Les sirènes : des outils privilégiés pour alerter en cas de tornades
- Une alerte aux glissements de terrain variable selon les surfaces surveillées
- Des outils d’alerte de plus en plus réactifs face aux séismes
- Des outils d’alerte tsunamis en plein essor depuis 2004
- Des solutions à transposer en France ?
- Élargir le champ de compétence de l’alerte : une piste à prioriser
- Adapter l’offre aux délais d’alerte
- Adapter l’alerte à la spatialisation de la prévisibilité
- Quels grands principes retenir pour l’avenir ?
- Trois principes généraux
- Une offre interopérable et coordonnée
- Une plateforme unique pilotée par un seul gestionnaire
- Une logique multi-aléas, voire multiphénomènes
- Une alerte à adapter aux « espaces-temps »
- Un système multicanal compatible avec l’existant
- Synthèse
Chapitre 8 - Rationaliser l’offre, pour en optimiser les effets
- Faire un tri dans le « monde des applis » pour gagner en lisibilité
- Supprimer les applications au faible potentiel d’alertabilité
- Déployer des réseaux opportunistes pour couvrir les « zones blanches »
- Promouvoir des interfaces intuitives pour parfaire l’usage des smartphones
- Relocaliser les sirènes pour réduire les inégalités spatiales
- Prioriser l’équité spatiale ou la densité de population ?
- Redistribuer pour répondre à une logique multi-aléas ?
- Relocaliser en considérant l’impact d’autres facteurs environnementaux ?
- Raisonner à l’échelle du bassin versant pour les crues rapides
- Deux dispositifs exemplaires en termes de cohérence et d’implication
- Le territoire : un ferment indispensable à toute innovation sociale
- Dépasser une vision isotropique de l’offre
- Quels autres principes retenir pour l’avenir ?
- Dépasser une vision uniforme et unifié des territoires
- Une offre à rationaliser
- Une culture de l’alerte à inscrire dans les territoires
- Se mettre d’accord sur les objectifs à atteindre
- Synthèse
Chapitre 9 - On ne pourra jamais
alerter tout le monde !
- L’individu : une entité sociale dont il faut tenir compte
- La perception individuelle : une dimension psychosociale négligée
- Un individu peut-il être « autonome » en cas d’alerte ?
- Les écueils des initiatives citoyennes
- L’ancrage territorial et l’accompagnement : deux ferments indispensables
- Une réceptabilité de l’alerte inégale aux échelles locales
- Des pistes de recherche à empiriciser à long terme
- À la recherche d’un « seuil minimum de personnes à alerter »
- Des « citoyens-capteurs » aux « citoyens-connectés » : les SmartCitizens
- Trouver des façons différentes de communiquer l’alerte
- Accompagner un changement de paradigme dans la gestion de crise
- Quels grands principes retenir à l’avenir ?
- Un système inégalitaire à assumer
- Un seuil minimum de population alertée à chercher
- Une alerte authentifiable et comprise
- Éduquer et sensibiliser les populations
- Définir une stratégie globale et avoir une vision à long terme
- Synthèse