Table des matières
Partie I - Où l’on voit les Provinces-Unies bâtir richesse et puissance sur le commerce de la biomasse lointaine, 1580-1705
Partie II - Où l’on voit l’Angleterre s’imposer face à la France en tirant un meilleur parti de son territoire et de ses colonies, 1700-1846
- Richesse et puissance
- Splendeur et décadence de la logique coloniale d’approvisionnement
- Les produits coloniaux sont d’abord une source de devises
- Les plantations esclavagistes, composante productive du mercantilisme
- Des engagés aux esclaves
- Dynamique spatiale de l’économie de plantation : suivez le sucre !
- Une colonisation minière : le dépouillement méthodique des nouveaux territoires
- La commercialisation des produits des plantations
- L’approvisionnement des plantations et les colonies anglaises d’Amérique du Nord
- La révolution agricole anglaise : une histoire de productivité
- Croissance démographique et urbanisation
- Production de biomasse : alimentaire contre non alimentaire
- Plus d’azote pour plus de rendement
- Une mystérieuse augmentation de la productivité du travail
- Enclosures et formation des fermes capitalistes
- La révolution agricole française n’aura (presque) pas lieu
- Révolution industrielle anglaise, première utilisation massive d’une énergie fossile
Partie III - Où la Grande-Bretagne, devenue hégémonique, mobilise le monde pour s’approvisionner en biomasse et incite l’Europe à l’imiter, 1815-1913
- « Mise en valeur » des terres « vides » : steppes, forêts, deltas
- Migrations intra- et intercontinentales
- Destruction des peuples indigènes
- Diversité des situations locales : au-delà des settler states
- L’Argentine, un pays néo-européen non anglo-saxon
- La Russie, un front pionnier eurasiatique
- La Birmanie, un delta du Sud-Est asiatique
- Activisme citoyen et évolutions législatives en Angleterre
- La renaissance de l’engagement dans les îles
- Les succès des abolitions tardives : quatre exemples
- Abolition du servage en Europe de l’Est
- La plantation à base de main-d’œuvre salariée : succès en Asie, échec en Afrique
- Victoire de l’agriculture familiale marchande
Partie IV - Où la rivalité entre l’Allemagne, les États-Unis et les autres donne une place centrale à la chimie, 1865-1945
- La construction de l’État-nation et la politique de protection allemande : sous la houlette des junkers
- Les géants de la chimie organique et l’élimination des usages non alimentaires de la biomasse
- Invention des colorants de synthèse et genèse de l’industrie chimique allemande
- Fertilisants et engrais : la révolution de la synthèse de l’ammoniac
- Accroître la production sur le territoire national, 1870-1913
- La révolution agricole allemande
- La rente sucrière, encore et toujours
- L’approvisionnement alimentaire de l’Allemagne en 1913
- La « deuxième guerre de trente ans » : autarcie, nutrition et conquêtes territoriales
- La Première Guerre mondiale : le gouvernement scientifique d’une pénurie non anticipée
- L’entre-deux-guerres : recherche de l’autosuffisance alimentaire et promotion de la paysannerie
- Seconde Guerre mondiale : radicalisation du gouvernement nutritionnel et expansion coloniale
- Biomasse à usage non alimentaire : toujours plus de produits de synthèse
- Mise en valeur des colonies françaises
- Politique commerciale
- Mobilisation de « l’agriculture indigène »
- Organisation de « filières »
- Mission accomplie !
- Le Japon et « la sphère de coprospérité de la grande Asie orientale »
- L’ouverture forcée du Japon
- La colonisation de l’île d’Hokkaido : répétition générale ?
- Taïwan et Corée : premières victoires sur la Chine
- Mandchourie : impérialisme ferroviaire et front pionnier
- Le front pionnier idéal, jusqu’en 1897
- Genèse d’une politique de soutien et d’un modèle de croissance agricole basé sur les énergies fossiles
- La longue crise de l’agriculture américaine
- Comment l’agriculture est devenue un secteur encadré et financé par l’État
- Les trois composantes d’un nouveau modèle technique basé sur les énergies fossiles
- Mécanique : le tracteur remplace le cheval, l’électricité l’humain
- Chimique : azote et pesticide
- Azote
- Pesticides
- Biologique : le couple soja-maïs hybride
Partie V - Où l’on voit, avec l’hégémonie américaine, l’agriculture devenir « moderne », conventionnelle et alimentaire 1945-1972
- Une nouvelle phase du régime métabolique minier
- Le fordisme et la croissance centrée sur l’espace nationale
- Usages de la biomasse : le triomphe de l’agroalimentaire
- Disparition des usages non alimentaires de la biomasse
- La remarquable expansion de la consommation de protéines animales
- Le déploiement de l’agriculture de la chimie
- Une révolution agricole de plus
- La régulation des marchés et le renouveau des exportations comme outil de gestion des excédents
- Rattrapage au centre
- L’adoption du modèle américain
- « Les Trente Glorieuses »
- La protection du secteur agricole
- Modernisation agricole : des évolutions synchrones
- « Sous-développement » dans la périphérie
- Les politiques d’industrialisation par substitution aux importations
- Des agricultures taxées
- Réformes agraires et Révolution verte
- Les réformes agraires et la norme « agriculture familiale »
- Les révolutions vertes
- L’institutionnalisation de la division Nord-Sud
Partie VI - Hégémonie américaine, saison 2 — Globalisation, le retour
- L’agriculture de la chimie se porte bien
- Le front pionnier chimique avance
- La chimie prend le contrôle de l’activité semencière
- Adhésion inconditionnelle de la Chine à l’agriculture de la chimie
- Consommation : continuité et nouveauté
- Diffusion de la norme américaine de consommation de protéine animale
- En Chine : de la subsistance à l’abondance
- Les agrocarburants : débouché supplémentaire pour les excédents agricoles ou annonce d’un changement radical dans les usages de la biomasse ?
- La convergence des politiques agricoles
- Le basculement de la demande d’importation vers l’Asie
- L’éphémère percée du Japon
- La Chine et l’impossible autosuffisance alimentaire
- La revanche des exportateurs historiques
- Une réunification incomplète des marchés agricoles que la « crise alimentaire » de 2007-2008 met à jour
- Les standards de durabilité, ou comment concilier l’inconciliable