Les terres agricoles face à l’urbanisation
De la donnée à l’action, quels rôles pour l’information ?
La perte de terres agricoles liées à l’urbanisation constitue l’une des facettes de la consommation des terres. Commencé dans les années 1970, ce phénomène — essentiellement dû à l’étalement urbain — prend des proportions jusque-là inégalées. Les conséquences de ces processus d’artificialisation sont multiples et portent à la fois sur la production et sur la sécurité alimentaire ainsi que sur la perte de biodiversité. Ces processus interrogent aussi les formes de solidarité territoriale entre ...
Éditeur : Éditions Quæ
Lieu d’édition : Versailles
Publication sur OpenEdition Books : 23 février 2021
ISBN numérique : 978-2-7592-3029-7
Collection : Update Sciences & Technologie
Année d’édition : 2018
Nombre de pages : 270
Pascal Augier
PréfaceRoel Plant et Pierre Maurel
Introduction. Les terres agricoles face à l’urbanisationJason Prior et Pierre Maurel
Chapitre 1 - Contexte : une étude comparée sur la planification spatiale de l’artificialisation des sols en France et en AustraliePartie I - Base factuelle de la planification
Bernard Clarimont, Éric Barbe et Philippe Lagacherie
Chapitre 2 - Enjeux autour des terres agricoles et des données pédologiques : point de vue opérationnel d’un service de l’État en régionMaud Balestrat, Éric Barbe, Jean-Pierre Chery et al.
Chapitre 3 - Consommation des terres agricoles en Languedoc-Roussillon : système d’indicateurs et démarche participativePamela A. Hazelton
Chapitre 4 - Connaître les propriétés des sols pour éclairer les changements d’occupation du sol et l’aménagement du territoire. Une perspective australienneJane Brennan et Andrew Murrell
Chapitre 5 - La disponibilité des données sur les sols en AustralieParas Sidiqui, Rakhesh Devadas et Alfredo Huete
Chapitre 6 - Techniques géospatiales et de télédétection pour le suivi de l’état et des dynamiques des terres agricoles périurbainesPartie II - La mesure à l’épreuve de l’humain
Anja Martin-Scholz et Éric Barbe
Chapitre 7 - De la diffusion de l’information à la négociation du sens : l’exemple de la quantification et de la qualification de la consommation des terres agricoles dans l’ancienne région Languedoc-RoussillonXavier Augusseau, Jeremy Bourgoin, Daniel David et al.
Chapitre 9 - Modèles et simulations spatio-temporels comme « objets intermédiaires » : le cas de l’étalement urbain à la RéunionDana Cordell, Laura Wynne et Brent Jacobs
Chapitre 10 - La cocréation du futur alimentaire de Sydney : informer et transformer la gestion stratégique de l’agriculture périurbaine à travers un nouveau processus participatifRoel Plant, Pierre Maurel et Laure-Élise Ruoso
Chapitre 11 - Utilisation du concept de services écosystémiques pour une évaluation participative du rôle des terres agricoles périurbaines dans le sud de la FranceRoel Plant, Pierre Maurel, Laure-Élise Ruoso et al.
Synthèse. De la donnée à l’intelligence collective sur les terres agricoles périurbaines : quels rôles pour l’information, les savoirs et l’action ?La perte de terres agricoles liées à l’urbanisation constitue l’une des facettes de la consommation des terres. Commencé dans les années 1970, ce phénomène — essentiellement dû à l’étalement urbain — prend des proportions jusque-là inégalées. Les conséquences de ces processus d’artificialisation sont multiples et portent à la fois sur la production et sur la sécurité alimentaire ainsi que sur la perte de biodiversité. Ces processus interrogent aussi les formes de solidarité territoriale entre les villes et les espaces péri-urbains et ruraux.
Issu d’une collaboration scientifique lancée au début des années 2010 entre l’Université de technologie de Sydney (University of Technology Sydney, UTS) et l’Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture (Irstea), cet ouvrage aborde des points clés de la problématique de la consommation des terres en se focalisant sur les terres agricoles en France et en Australie. Plutôt que d’offrir une analyse comparative approfondie de la planification des terres agricoles périurbaines entre les deux pays, il propose une exploration des « boîtes à outils » de l’ingénierie territoriale développées et mobilisées pour faire face à l’enjeu de la perte de terres agricoles liée à l’urbanisation. Il offre également un « arrêt sur image » dans un panorama de champs de recherche en pleine évolution, autant du point de vue théorique que méthodologique.
Roel Plant est géographe et travaille à l'Institute for Sustainable Futures de l'Université de technologie de Sydney (Australie) depuis 2005. Ses recherches portent sur les notions économiques, sociales et philosophiques de la « valeur » dans le contexte de prise de décision environnementale. Elles s’appliquent à la conservation des paysages, les terres agricoles, la biodiversité et les écosystèmes, ainsi qu’au développement péri-urbain.
Pierre Maurel est agri-géographe de formation et a un doctorat en sciences de l’information et de la communication dans le champ de l’intelligence territoriale.Il travaille à Irstea au sein de l'UMR TETIS dans le domaine de la géomatique et de la télédétection appliquées à la gestion de l’environnement et au développement territorial. Il étudie aussi les usages et les impacts socio-économiques des infrastructures de données géospatiales.
Éric Barbe est directeur adjoint pour Irstea de l’unité mixte de recherche (UMR) TETIS. Il mène des activités d’expertise, de recherche et de formation, notamment pour les ministères en charge de l’agriculture et de l’écologie et leurs établissements sous tutelle. Il travaille plus particulièrement sur les thématiques des systèmes d’information, de l’artificialisation de l’espace et de la gouvernance territoriale.
Jane Brennan est chargée de cours en systèmes d'information géographique à l'Université de technologie de Sydney (Australie). Elle a un doctorat en informatique et ingénierie (intelligence artificielle/systèmes d'information)de l'université de Nouvelle-Galles-du-Sud (Australie), dans le domaine du raisonnement spatial. Son programme de recherche se situe dans le domaine des systèmes d’information environnementale, focalisé sur l’information géographique.
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