Table des matières
1900-1939 : de la cultivatrice à la femme de l’exploitation
- La cultivatrice sur toile de fond de réorganisation d’une communauté de travail
- Des manières de travailler reposant sur l’apport de tous
- Une réorganisation de la population au travail après-guerre
- Le délitement des collectifs de travail des cultivatrices
- La réorganisation des travaux des champs
- L’abandon progressif des veillées de travail
- L’entraide féminine
- La « domestication » du travail des cultivatrices
- Conclusion : de la cultivatrice à la ménagère ?
1945-1959 : un projet de modernisation de l’agriculture
- Planifier la modernisation
- La modernisation à l’œuvre
- La matrice des zones témoins
- La JAC : un creuset idéologique pour des jeunes agriculteurs
- Les Cuma de l’après-guerre : des collectifs sélectifs
- Les Ceta : les collectifs de l’élite professionnelle
- Le décret de modernisation d’une minorité
- Les effets collatéraux de la modernisation
- Conclusion : le passage problématique du paysan à l’agriculteur
L’agriculture de groupe : de l’utopie à la formalisation
- D’un projet utopique à l’agriculture de groupe
- Le Gaec : une pratique de l’utopie communautaire ?
- Les Cuma : l’entraide mise en forme
- Le chiffrage l’entraide : les banques de travail
- L’agriculture de groupe et ses limites
- L’agriculture de groupe industrielle et commerciale : la fin de l’utopie
- Les agricultrices : les oubliées de l’agriculture de groupe
- Une agriculture de groupe sans paysans
- Conclusion : la réfrigération d’une utopie
La transformation de l’éleveur de porcs en entrepreneur
- L’émergence d’un métier d’éleveur spécialisé
- Se spécialiser pour s’autonomiser du travail familial
- Séparer l’élevage porcin de l’élevage laitier
- Un élevage sans cultures
- L’isolement de l’éleveur par les techniques du métier
- La solitude de l’éleveur dans les bâtiments d’élevage
- Seul face à ses outils de gestion
- La vulnérabilité de l’éleveur de porcs
- Un travail solitaire dans un contexte concurrentiel
- Aux limites extrêmes de l’isolement : le suicide
- Des isolats d’éleveurs distingués
- Conclusion : l’impossible travail solitaire de l’éleveur de porcs
L’agricultrice ou la travailleuse de l’ombre
- La spécialisation n’est pas l’indépendance pour tous
- Dépendance du travail et techniques inappropriées
- Pénibilité et invisibilité sociale d’un travail morcelé
- Le travail à l’épreuve de la cohabitation
- De l’exploitation familiale à celle de la famille
- La professionnalisation du côté des agricultrices
- Les potentialités professionnelles du travail domestique
- La disponibilité professionnelle
- L’élevage hors-sol de veaux : une spécialisation baroque
- Une compétence d’éleveuse ancrée dans une expérience domestique
- L’élaboration d’une expérience d’éleveuse
- Conclusion : une agriculture sans agricultrices ?
L’isolement paradoxal des bio
- Des parcours d’éleveurs ancrés dans l’histoire du bio
- Être éleveur bio : construire son travail selon sa situation
- Des normes floues pour des éleveurs sans formation professionnelle
- Un métier adossé à l’inventivité des éleveurs
- Deux manières de concevoir le métier d’éleveur ovin
- Des éleveurs « créatifs » ancrés dans leur territoire
- Des éleveurs autonomes isolés en quête d’équilibre
- Différentes manières d’exercer le métier d’éleveur de porcs
- Une diversification des manières d’exercer le métier
- Le métier d’éleveur bio au risque de la diversification
- La quête identitaire des éleveurs bio
- Bio, autonomie et identité
- Ascétisme et altruisme des éleveurs bio
- Conclusion : les bio entre normativité et vulnérabilité
Les agriculteurs vulnérabilisés par la rurbanisation
- Le changement du sens du travail agricole
- La visibilité d’un travail porteur de risques
- De la critique à l’isolement des agriculteurs
- L’épreuve des critiques
- Le retrait : le risque d’un isolement durable
- La territorialisation des critiques
- Conclusion : des agriculteurs isolés dans un milieu rural densifié