337 Traduit de New Zealand Government (2013).

338 Il faut également noter que la Pacific access category n’est pas la seule politique migratoire entre la Nouvelle-Zélande, Kiribati et Tuvalu. Depuis 2009, certaines entreprises horticoles ou viticoles néo-zélandaises peuvent demander le statut « d’employeur saisonnier reconnu » (Recognised seasonal employer). Ce statut leur permet d’employer, pour une période limitée, une main-d’œuvre non néo-zélandaise qui vient principalement des pays insulaires du Pacifique Sud. Des habitants de Tuvalu et Kiribati peuvent ainsi migrer temporairement en Nouvelle-Zélande pour des périodes de travail allant jusqu’à neuf mois. Pour une analyse plus approfondie de cette politique, il est souhaitable de se reporter à la thèse de Bedford (2013).

339 Traduit de New Zealand Government (2013).

340 I-kiribati est le terme désignant la nationalité attachée à la République de Kiribati.

341 Service de gestion des demandes de visas. www.immigration.govt.nz/. [Consulté le 12/12/2014].

342 En se basant sur les statistiques fournies par le ministère en charge de l’Immigration, il est possible de constater, sur la période allant de 2002 à 2012, un écart entre les 750 places théoriques (75 places chaque année pendant 10 ans) et les 497 visas accordés à des Tuvaluans et les 659 visas accordés à des I-Kiribati dans le cadre de la Pacific access category. Ces écarts illustrent les populations sélectionnées qui finalement n’arrivent pas au bout du processus d’obtention de visa. Il faut souligner que même si le nombre de visas accordés a dépassé le quota officiel certaines années (77 visas pour Tuvalu en 2007, 124 visas pour Kiribati en 2006), les mauvais résultats des autres années (9 visas pour Tuvalu en 2002, un seul pour Kiribati la même année) baissent le nombre total de visas accordés sur la dernière décennie et empêchent de parler véritablement de succès de cette politique migratoire.

343 Cette approche séquentielle a été formalisée par Jones (1970) lorsqu’il analysa les politiques publiques selon une grille de cinq étapes qui sont : l’identification du problème, le développement du programme, la mise en œuvre du programme, l’évaluation du programme et enfin la terminaison du programme.

344 Il s’agit en général d’un événement d’actualité en lien avec la problématique concernée.

345 Une simple recherche permet d’observer les associations du terme « paradis » avec la notion de disparition dans des reportages. Rien qu’en France, nous pouvons citer les documentaires Paradis perdus : les derniers jours de Tuvalu de Castaignède (2005) et Paradis en sursis d’Aït-Habbouche et al., (2007) ainsi que Paradis (avant liquidation), l’ouvrage de Blanc-Gras (2013).

346 En octobre 2013, un citoyen de Kiribati, installé en Nouvelle-Zélande et dont le visa venait d’expirer, a justifié sa demande de rester en Nouvelle-Zélande par le fait que lui et sa famille ne pouvaient pas retourner à Kiribati en raison des dégradations environnementales que le pays subit. Sa demande de reconnaissance du statut de « réfugié environnemental » a finalement été rejetée par les autorités néo-zélandaises, car elle ne correspondait pas à la définition classique du réfugié selon la Convention de Genève.

347 Il n’est malheureusement pas possible d’être exhaustif en ce qui concerne la bibliographie. Les références citées sont des exemples représentatifs de chacun des types de travaux universitaires mentionnés.

348 Les chiffres cités ont été compilés par l’auteur à partir des documents annuels Migration trends publiés par New Zealand immigration service de 2000 à 2004, puis par le Departement of labour de 2004 à 2012.

349 www.immigration.govt.nz/. [Consulté le 07/01/2015].

350 Les entretiens ont été réalisés auprès des administrateurs de la Pacific access category et de candidats « heureux » ou « malheureux » de cette politique ; c'est-à-dire, ceux qui ont été sélectionnés et qui ont pu migrer ou non en Nouvelle-Zélande.

351 Cette condition a d’ailleurs subi certaines modifications demandées par les candidats de la Pacific access category et prises en compte par les autorités néo-zélandaises. Il s’agit de l’extension du critère de nationalité aux Tuvaluans et I-Kiribati qui sont nés en dehors du territoire de leur État, notamment à Nauru.

352 Entretien avec un migrant tuvaluan installé à Auckland.

353 Entretien avec une candidate tuvaluane sélectionnée qui n’est pas allée au bout du processus.

354 70 dollars néo-zélandais (NZ$) pour la première année d’inscription et 30 les années suivantes (conditions applicables en 2013).

355 Il est important de noter que le programme choisit les dossiers en fonction du nombre de personnes inscrites dans chaque dossier en plus du candidat principal (conjoint et enfants). La sélection s’arrêtera dès que le quota de 75 personnes est atteint. Ce ne sont donc pas 75 dossiers qui sont sélectionnés, mais en moyenne une vingtaine qui représente 75 personnes en tout.

356 Pour chaque rapport, la personne doit payer 10 NZ$. Un passeport coûte en moyenne 50 NZ$ l’unité.

357 Il faut qu’il soit au minimum de 13,75 NZ$ par heure ou de 31 668 NZ$ par an si le candidat a des enfants à charge. Immigration New Zealand, Minimum income requirement. www.immigration.govt.nz/migrant/stream/live/pacificaccess/residence/minimumincome.htm. [Consulté le 12/12/2014].

358 Entretien avec un candidat tuvaluan s’apprêtant à partir pour la Nouvelle-Zélande après la validation finale de son dossier.

359 Entretien avec un candidat tuvaluan sélectionné qui n’est pas allé au bout du processus.

360 Entretien avec une candidate tuvaluane sélectionnée qui n’est pas allée au bout du processus.

361 Tout cela est entendu dans le sens d’une relation transnationale, c'est-à-dire une relation sociale qui se déploie à une échelle internationale en échappant, au moins partiellement, au contrôle ou à l’action médiatrice de l’État.

362 Il faut tout de même noter que des extensions du délai peuvent être accordées et que, dans certains cas, le dossier peut être à nouveau présenté l’année suivante.

363 Que ce soit pour payer les frais d’inscription, les frais liés à l’obtention des documents nécessaires ou le billet d’avion vers la Nouvelle-Zélande.

364 Même s’il faut nuancer ce constat à l’aulne des exemples de stratégies de disqualifications professionnelles de certains candidats.