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Mobilité humaine et environnement

 | 
Christel Cournil
, 
Chloé Vlassopoulos

Gouvernance mondiale, dispositifs juridiques et organisations internationales

Le HCR et l’appropriation progressive de l’agenda environnemental

Lucile Maertens

Note de l’auteur

Ce chapitre a été écrit à partir des données collectées pour une étude publiée dans l’ouvrage par Lucile Maertens (2012).

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Extrait du texte

Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a été instauré en 1950 par l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU) afin de venir en aide aux Européens déplacés au cours de la seconde guerre mondiale. Les personnes relevant de la compétence du HCR sont clairement définies dans la convention relative au statut des réfugiés de 1951117, toujours en vigueur plus de 60 ans après. Même si son champ d’intervention s’est progressivement élargi depuis sa création, le HCR s’est exclusivement consacré à la protection de migrants forcés déplacés pour des raisons politiques. Or en 2004, ce respect catégorique est transgressé.

26 décembre 2004, un tsunami s’abat sur les côtes de l’océan Indien. Entre 217 000 et 230 000 personnes perdent la vie, plus de 2 millions d’autres personnes sont déplacées118 et, éton...

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