1 Gilles Deleuze, Francis Bacon. Logique de la sensation, Paris, Éditions de la Différence, 1996, p. 19.
2 Pierre Daix, Dictionnaire Picasso, Paris, Robert Laffont, « Bouquins », 1995, p. 609.
3 Ibid.
4 William Rubin nous rappelle que Picasso ne cachait pas son aversion pour les contraintes de style. « En explorant des modes de figuration nouveaux (ou renouvelés), Picasso a, de fait, remis en cause, désamorcé et finalement rendu caduques les conceptions régnantes sur le style. Son cheminement présupposait que le style (ce que Mark Rothko et d’autres, parmi mes amis expressionnistes abstraits, appelaient leur « image ») représentait d’une certaine façon un piège où les artistes tombaient bien trop volontiers, en se barrant l’accès aux plus riches traductions concrètes de leurs pensées et de leur identité. » William Rubin, « Les portraits de Jacqueline dans la logique de l’art de Picasso », dans William Rubin (sous la direction de), Picasso et le portrait, Paris, Réunion des musées nationaux/Flammarion, 1996, p. 447.
5 Reproduite dans Picasso et le portrait, op. cit., p. 461.
6 Gilles Deleuze, Francis Bacon. Logique de la sensation, op. cit., p. 57.
7 William Rubin, « Les portraits de Jacqueline… », op. cit., p. 462.
8 Jaime Sabartés, Picasso, portraits et souvenirs (1946), Paris, École des lettres, 1996, p. 187-188.
9 Il convient de faire référence ici à la démonstration de Juan Marín, qui analyse la présence implicite des Ménines de Velázquez dans le Guernica. Juan Marín, Guernica ou le rapt des Ménines, Paris, Éditions de la Lagune, 1994.
10 Cf. Anne Baldassari, « Nus. Vénus, Maja et Olympia », dans Picasso et les Maîtres, Paris, Réunion des musées nationaux, 2008, p. 314-339.
11 Ibid., p. 317-318. La « protection » apportée en 1815 à Goya par Godoy est tout à fait improbable, car Godoy, ainsi que l’ancien roi Charles IV et la reine Marie-Louise, étaient à l’époque en exil à Rome. De plus, Ferdinand VII, le nouveau roi d’Espagne, n’a cessé de poursuivre Godoy, l’obligeant même à renoncer à son titre de Prince de la Paix.
12 Daniel-Henry Kahnweiler, « Entretien avec Picasso au sujet des Femmes d’Alger », Aujourd’hui, n° 4, 1955.
13 William Rubin, « Les portraits de Jacqueline… », op. cit., p. 462.
14 Pierre Cabanne, Le Siècle de Picasso (1975), tome 2. L’époque des métamorphoses (1912-1937), Paris, Gallimard, « Folio essais », 1992, p. 665.
15 William Rubin, « Les portraits de Jacqueline… », op. cit., p. 448.
16 Ibid., p. 449.
17 Ibid., p. 450.
18 Charles S. Peirce, Écrits sur le signe (traduction de Gérard Deledalle), Paris, Éditions du Seuil, 1978, p. 140.
19 Marie-Laure Bernadac, « Picasso, 1953-1973 : la peinture comme modèle », Le Dernier Picasso, 1953-1973, Paris, Éditions du Centre Georges Pompidou, 1988, p. 18.
20 Guy Scarpetta, L’Artifice, Paris, Grasset, 1988, p. 75.
21 Murielle Gagnebin, Pour une esthétique psychanalytique, Paris, Presses Universitaires de France, 1994, p. 126.
22 Jaime Sabartés, Picasso, portraits et souvenirs, op. cit., p. 188.
23 Ibid.
24 Ce sont quatre dessins des Carnets de Royan (1939-1940). Dans ces Carnets apparaît aussi, selon Pierre Daix, « la première référence directe à Goya chez Picasso », avec une femme nue au double profil, semblable au personnage au double visage identifié comme étant la duchesse d’Albe, dans une gravure supprimée de la série des Caprices, et dont on ne conserve qu’un seul tirage, intitulé Sueño de la mentira y de la ynconstancia. Une autre histoire de masques ? Cf. Edith Helman, Trasmundo de Goya, Madrid, Alianza Editorial, 1983, p. 92-93.
25 « […] encore un mois avant sa mort, Picasso parlait d’Ingres à Pignon de manière obsessionnelle. “Il faut qu’on peigne comme Ingres”, déclarait-il. “Il faut que nous soyons comme Ingres”. » John Richardson, « L’époque Jacqueline », dans Le Dernier Picasso, 1953-1973, Paris, Éditions du Centre Georges Pompidou, 1988, p. 67.
26 Ibid.
27 Gilles Deleuze, L’Image-temps, Paris, Minuit, 1985, p. 117.
28 Ibid., p. 116.