Pascal Quignard
| ,III. La part des êtres et des choses
La part du chien : des esprits animaux dans l’œuvre de Pascal Quignard
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Extrait du texte
Et, afin que je garde raison, laisse-moi parler d’un autre chien de feu :
celui-là parle réellement du cœur de la terre. [...]
Un rire voltige de lui comme une nuée colorée. »
Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra
L’œuvre de Pascal Quignard est de plus en plus reconnue pour son importance et son originalité, en France comme à l’étranger. Comme tout succès, celui-ci ne va pas sans équivoque ni malentendu : s’appuyant par exemple sur l’énorme corpus de références que cette œuvre brasse, dans le temps comme dans l’espace, sur la puissante réflexion qu’elle propose à partir de l’héritage européen (culture gréco-latine) mais aussi sur son ouverture à d’autres aires culturelles (chinoise et japonaise notamment), nombre de commentaires reprennent ainsi, à un moment ou à un autre, la qualification d’« érudit » ou d’« érudition » pour caractériser l’œuvre et son auteur, à tel point que ces termes sont devenus aujourd’hui un passage incontournable dans les études quignardiennes1.
Or il me semble ...
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