Pascal Quignard
La littérature à son Orient
L’œuvre de Pascal Quignard est traversée par le sentiment d’un essentiel dépaysement. Associant des textes extrêmement éloignés, rapprochant des formes de pensée étrangères les unes aux autres, elle réveille et révèle « la violence décontextualisante du langage ». L’Orient extrême y est une constante discrète, fondée principalement sur un goût pour les écritures idéographiques, et tout ce qu’elles impliquent dans l’ordre de la connaissance et de la pensée : l’obscurité du sens, la densité de l...
Éditeur : Presses universitaires de Vincennes
Lieu d’édition : Saint-Denis
Publication sur OpenEdition Books : 29 mars 2019
ISBN numérique : 978-2-84292-878-0
Collection : L’Imaginaire du texte
Année d’édition : 2015
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-84292-427-0
Nombre de pages : 224
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Christian Doumet
Le plus profond, le plus lointainPascal Quignard
Le mot littérature est sans origineI. L'ordre du texte
Midori Ogawa
L’ode de Pascal QuignardChristian Doumet
La fascination de l’incompréhensibleBénédicte Gorrillot
Pascal Quignard et Lycophron : l’art d’un traduire paradoxalII. L'ordre de l'art
Keling Wei
La (dé)figure de l’artisteEberhard Gruber
Réécriture du conte ? Ou de la latence du genreMireille Calle-Gruber
Écrire avec les mots des mortsIII. La part des êtres et des choses
Thierry Maré
Pascal Quignard et la liste des commissionsRécit : Pascal Quignard et Piano : Kaoru Hakata
Récit-récital : Femme disant adieu
L’œuvre de Pascal Quignard est traversée par le sentiment d’un essentiel dépaysement. Associant des textes extrêmement éloignés, rapprochant des formes de pensée étrangères les unes aux autres, elle réveille et révèle « la violence décontextualisante du langage ». L’Orient extrême y est une constante discrète, fondée principalement sur un goût pour les écritures idéographiques, et tout ce qu’elles impliquent dans l’ordre de la connaissance et de la pensée : l’obscurité du sens, la densité de l’expression, une sagesse et un art de vivre, indissociablement unis, chez ce grand vivant, dans la saveur de l’instant, le sens de la minutie, du silence des choses autant que des royaumes fabuleux et de leurs récits épiques.
Lorsque Pascal Quignard s’embarque en direction du soleil levant, c’est avec l’œil neuf, érudit et inventif à la fois qu’il emploie à parcourir tous les textes. La Chine, le Japon ne sont pour lui rien d’autre que des pages couvertes de signes indéchiffrables, beaux comme des jardins.
Christian Doumet est professeur de littérature française à l’Université Paris 8 et membre de l’Institut universitaire de France. Il a publié des livres de poèmes (Horde, 1989, Illettrés, durs d’oreille malbâtis, 2002, La Donation du monde, 2014) ; des essais sur la musique ou sur la poésie (L’Île joyeuse. Sept approches de la singularité musicale, 1997, Faut-il comprendre la poésie ?, 2004 ; La Déraison poétique des philosophes, 2010 ; De l’art et du bienfait de ne pas dormir, 2013) ; des récits en prose (Traité de la mélancolie de Cerf, 1992 ; Passage des oiseaux pihis, 1996 ; Rumeur de la fabrique du monde, 2004 ; Japon vu de dos, 2007).
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Ce que le poème dit du poème
Segalen, Baudelaire, Callimaque, Gauguin, Macé, Michaux, Saint-John Perse
Anne-Elisabeth Halpern et Christian Doumet (dir.)
2005
L'Art de la mesure, ou l'Invention de l'espace dans les récits d'Orient (xixe siècle)
Isabelle Daunais
1996
L'Inconscient graphique
Essai sur la lettre et l'écriture de la Renaissance (Marot, Ronsard, Rabelais, Montaigne)
Tom Conley
2000