1 René Char, Œuvres complètes, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1983, p. 232.
2 Éric Rohmer, Le Goût de la beauté, Paris, Cahiers du cinéma/L’Étoile, 1984, p. 90.
3 Ibid.
4 Jean-Luc Godard, dans le bel hommage filmique qu’il a rendu à Éric Rohmer, intitulé C’était quand, non, il y avait quoi, oui, diffusé à la Cinémathèque française le 8 février 2010 (soirée co-organisée par la maison de production Les Films du losange, et la CER : Compagnie Éric Rohmer), souligne à sa façon ce jeu de modulations, en entremêlant sous forme de cartons de multiples phrases-titres de Rohmer : « L’hélice et l’idée » (article sur Vertigo de Hitchcock), « Architecture d’apocalypse », « De la métaphore » (titres de textes du « Celluloïd et le marbre »), « Vanité que la peinture », « Cinéma, art de l’espace », « La roseraie » (texte écrit avec Paul Gégauff qui préfigura le film Le Genou de Claire)… Godard évoque aussi, en voix off, le temps de la critique et de l’amitié, il mentionne en passant le titre de la comtesse de Ségur, Les Petites Filles modèles, projet de film inabouti de Rohmer, et termine ce petit essai par une citation d’un dialogue de L’Éducation sentimentale de Gustave Flaubert. Des photographies du visage de Rohmer apparaissent entre les phrases, comme s’il s’agissait, comme toujours chez Godard, de montrer le visage et la pensée – ou l’âme – qui se cache derrière celui-ci. Une musique de Beethoven, La Sonate à Kreutzer (titre d’un court-métrage de Rohmer de 1956) accompagne les images : Rohmer a pu dire qu’il avait fait découvrir à Godard la musique de Beethoven, et a pu souligner, dans son ouvrage De Mozart en Beethoven, qu’il avait apprécié l’usage des derniers quatuors dans l’esthétique de Prénom, Carmen. C’est bien un portrait du critique, du cinéaste et du penseur que Godard réalise ici.
5 Il ne faut pas oublier qu’Éric Rohmer est, en fait, le pseudonyme de Maurice Schérer, nom sous lequel se fit connaître le critique des Cahiers du cinéma… Ces pseudonymes, Cordier le romancier, Rohmer le cinéaste, disent sans doute quelque chose d’une personnalité beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît au premier abord.
6 Éric Rohmer, La Maison d’Élisabeth, Paris, Gallimard, 2007, p. 181.
7 Éric Rohmer/Samuel Blumenfeld, « Je voulais trouver un style moderne », entretien avec Éric Rohmer, Le Monde, vendredi 18 mai 2007, p. 12.
8 Éric Rohmer/Jean Narboni, « Le temps de la critique », entretien avec Éric Rohmer, dans Le Goût de la beauté, op. cit., p. 9-10.
9 Ibid., p. 10.
10 Éric Rohmer, Le Goût de la beauté, op. cit., p. 41.
11 Éric Rohmer/Jean Narboni, « Le temps de la critique », op. cit., p. 10.
12 Ibid., p. 11.
13 Éric Rohmer, « Avant-propos (1963) », Le Celluloïd et le Marbre, Paris, Léo Scheer, 2010, p. 12.
14 Ibid.
15 Ibid., p. 55.
16 Ibid., p. 57.
17 Ibid.
18 Ibid., p. 58.
19 Ibid., p. 62.
20 Ibid., p. 63.
21 Id., Le Goût de la beauté, op. cit., p. 53.
22 Id., Le Celluloïd et le Marbre, op. cit., p. 89.
23 Ibid., p. 75.
24 Ibid., p. 76.
25 Éric Rohmer/Samuel Blumenfeld, « Je voulais trouver un style moderne », op. cit.
26 Éric Rohmer/Noël Herpe, Philippe Fauvel, « Entretien avec Éric Rohmer », dans Le Celluloïd et le Marbre, op. cit., p. 212.
27 Ibid., p. 214.
28 Ibid., p. 213.
29 Ibid., p. 181.
30 Id., Le Goût de la beauté, op. cit., p. 49.
31 Éric Rohmer/Noël Herpe, Philippe Fauvel, « Entretien avec Éric Rohmer », op. cit., p. 167.
32 Éric Rohmer, Le Celluloïd et le Marbre, op. cit., p. 80.
33 Jean Douchet, Cahiers du cinéma, no 653, février 2010, p. 12.
34 Barbet Schroeder, ibid., p. 16.
35 Éric Rohmer/Noël Herpe, Philippe Fauvel, « Entretien avec Éric Rohmer », op. cit., p. 165.
36 Éric Rohmer, Le Celluloïd et le Marbre, op. cit., p. 42.
37 Id., Le Goût de la beauté, op. cit., p. 54.
38 Éric Rohmer/Noël Herpe, Philippe Fauvel, « Entretien avec Éric Rohmer », op. cit., p. 112.
39 Ibid.
40 Éric Rohmer/Jean Narboni, « Le temps de la critique », op. cit., p. 14.
41 Ibid., p. 21.
42 Ibid., p. 87.
43 Ibid., p. 14.
44 Charles Baudelaire, Écrits esthétiques, Paris, 10/18, 1989, p. 361.
45 Ibid., p. 362.
46 Ibid.
47 Ibid., p. 363.
48 Ibid., p. 372-373.
49 Éric Rohmer, De Mozart en Beethoven (Essai sur la notion de profondeur en musique), Arles, Actes Sud, « Un endroit où aller », 1998, p. 277.
50 Id., Le Celluloïd et le Marbre, op. cit., p. 53.
51 Id., Le Goût de la beauté, op. cit., p. 46.
52 Ibid., p. 60.
53 Ibid., p. 128.
54 Éric Rohmer/Noël Herpe, Philippe Fauvel, « Entretien avec Éric Rohmer », op. cit., p. 96.
55 Ibid.
56 Ibid.
57 Ibid., p. 101.
58 Éric Rohmer, « Avant-propos (1963) », dans Le Celluloïd et le Marbre, op. cit., p. 21.
59 Id., Le Goût de la beauté, op. cit., p. 90.
60 Ibid., p. 106.
61 Id., De Mozart en Beethoven, op. cit., p. 109.
62 Id., Le Goût de la beauté, op. cit., p. 51.
63 Id., De Mozart en Beethoven, op. cit., p. 109.
64 Éric Rohmer/Jean Narboni, « Le temps de la critique », op. cit., p. 16.
65 Éric Rohmer, De Mozart en Beethoven, op. cit., p. 50.
66 Id., Le Goût de la beauté, op. cit., p. 26-27.
67 Id., L’Organisation de l’espace dans le Faust de Murnau, Paris, Cahiers du cinéma, « Petite bibliothèque », 2000, p. 5.
68 Ibid., p. 90.
69 Ibid., p. 91.
70 Id., De Mozart en Beethoven, op. cit., p. 98.
71 Ibid., p. 107.
72 Id., Le Celluloïd et le Marbre, op. cit., p. 110.
73 Claude Chabrol, Éric Rohmer, Hitchcock, Paris, Ramsay, « Poche Cinéma », 2006, p. 154.
74 Éric Rohmer, « Le large et le haut », Cahiers du cinéma, no 559, juillet-août 2001.
75 Ibid., p. 59.
76 Ibid.
77 Ibid., p. 59-60.
78 Ibid., p. 60.
79 Ibid.
80 Jean-Luc Godard, dans une nouvelle connivence avec Rohmer, s’oppose pareillement aux formats larges et à la diffusion dans les salles dans un format d’origine non respecté, à travers un montage photographique légendé publié dans les Cahiers du cinéma, no 591, juin 2004, p. 78 : le « scope » correspond à « l’enterrement » (ce que disait déjà Fritz Lang dans Le Mépris), le 1/85 au « dollar » et à l’« esclave satellite », le 1/66 à la « carte de crédit » et au « personnage », le 1/37 à l’« être humain » et à la « personne »… Au-delà figurent encore la « fenêtre » qui correspond à l’« histoire », et le « vitrail » au « mythe »…
81 Éric Rohmer, De Mozart en Beethoven, op. cit., p. 71.
82 Ibid., p. 15.
83 Éric Rohmer, Le Goût de la beauté, op. cit., p. 181.
84 Emmanuel Kant, Critique de la faculté de juger, Paris, Vrin, « Bibliothèque des textes philosophiques », 1989, p. 141.
85 Hegel, Esthétique (textes choisis), Paris, Presses universitaires de France, 1988, p. 11.
86 Ibid., p. 210.
87 Éric Rohmer, Le Goût de la beauté, op. cit., p. 54.
88 Id., Le Celluloïd et le Marbre, op. cit., p. 66.
89 Id., De Mozart en Beethoven, op. cit., p. 152.
90 Ibid., p. 218.
91 Louis Aragon, Henri Matisse, roman, Paris, Gallimard, « Quarto », 1998, p. 26-27.
92 Éric Rohmer/Emmanuel Burdeau, Jean-Michel Frodon, « J’ai tout de suite pensé que l’histoire devait être montrée par la parole, pas par les faits », entretien avec Éric Rohmer, Cahiers du cinéma, no 588, mars 2004, p. 23.
93 Éric Rohmer, Le Goût de la beauté, op. cit., p. 205.