1 Entretien pour l’émission Désaxés, diffusée sur Radio Libertaire le 19 décembre 2004.
2 Femme du critique André Bazin, Janine (1923-2003) fut la co-productrice indispensable des deux séries. Elle a, par ailleurs, dirigé pendant vingt ans le Festival de Belfort, Entrevues.
3 Magazine mensuel dirigé par Anne Andreu, Michel Boujut et Claude Ventura.
4 Dont les textes qu’il écrit et fait dire par la voix de Jean-Claude Dauphin sont un élément important.
5 Ayant eu l’occasion depuis cet entretien de revoir le film, je n’y ai trouvé que très peu de raccords dans le silence, le montage jouant au contraire le plus souvent des chevauchements de la parole de l’un sur l’image de l’autre, paroles d’autre part toujours instructives, pas banales. (D. V.)
6 Labarthe a donné des cours au département de cinéma en 1994-1995.
7 Le Traité du verre, en effet (accords perdus 3), Limelight, 2011.
8 Le ready-made (faux anglicisme) est un objet trouvé désigné comme objet d’art. Marcel Duchamp déclarait, lors d’un discours au Museum of Modern Art en 1961 : « Quelquefois, j’ajoutais un détail graphique de présentation : j’appelais cela pour satisfaire mon penchant pour les allitérations, “un ready-made aidé”, en anglais : ready-made aided. Une autre fois, voulant souligner l’antinomie fondamentale qui existe entre l’art et les ready-made, j’imaginais un “ready-made réciproque”, en anglais : reciprocal ready-made : se servir d’un Rembrandt comme table à repasser ! » Il avait également proposé le « ready-made malade ». (Extraits de Wikipédia.)
9 L’importance accordée au hasard dans Le Travail du cinéma I est mise en cause par Matthieu Bareyre dans son texte sur le livre, dans Critikat.com, 29 janvier 2013.
10 Premier montage, mal dégrossi. Cf. Le Travail du cinéma I.
11 Maître de conférences au département des arts plastiques, elle a participé à ces rencontres avec les étudiants de son cours Le Travail du film.
12 Réalisé par Estelle Fredet. Elle est venue tout à fait librement et sans production au départ proposer à Labarthe de faire un film sur lui. Leur collaboration sur ce projet a duré de 2006 à 2008, et Labarthe a finalement décidé d’inscrire le film dans sa collection.
13 Cf. Cinergon, op. cit.
14 « Rêvasser à partir de rien, du rien en soi qui est presque tout, c’est à quoi il faut toujours revenir. Mais bien entraîné, on peut rêver à partir de n’importe quoi : d’un village, d’un visage, d’une poire (cf. ici p. 42), d’une mouche, d’une feuille, d’une vitre, d’un pavé.
À condition de ne pas songer sur le moment à prendre le stylo ou le pinceau ou la parole et de se refuser tout travail de banderillo. » Façons d’endormi, façons d’éveillé, Paris, « Bibliothèque de la Pléiade », tome 3, 2004.
15 Michaux est en effet cité par Labarthe dans son Essai sur le jeune cinéma français, publié en 1960, et réédité par Cinergon en 2010.
16 Il est chargé de cours au département de cinéma.
17 Grâce à Maurice Drouzy, on a découvert la vérité sur Dreyer, sur ses origines familiales auxquelles il est émouvant de référer son œuvre, ses portraits de femmes. Et Labarthe a fait un film court, intitulé Polar, pour saluer l’enquête retracée dans ce très beau livre : Carl Th. Dreyer, né Nilsson, Paris, Cerf, 1982.
18 Surnom donné au boulevard du Temple, en raison des nombreux crimes qui étaient représentés chaque soir dans les mélodrames de ses théâtres.
19 Il est maître de conférences au département de cinéma.
20 La Saga Cinéastes de notre temps, une histoire du cinéma en 100 films, Nantes, Capricci, 2011. Livre édité à l’occasion de la rétrospective organisée au Centre Pompidou du 27 avril au 9 juillet 2011.
21 (1920-1989) Critique de cinéma, co-fondateur des Cahiers du cinéma, réalisateur et acteur.
22 Institut National de l’Audio-visuel, établissement public chargé notamment d’archiver les productions audiovisuelles.
23 Cf. « Documents » : télégramme de Cassavetes.
24 Buñuel a fait l’objet du premier portrait de la série, d’emblée intitulé Luis Buñuel : un cinéaste de notre temps, 1964.
25 Centre National du Cinéma, établissement public français dont les missions principales sont de réglementer, soutenir et promouvoir l’économie du cinéma en France et à l’étranger.
26 Institut des Hautes Études Cinématographiques, ancêtre de la Fondation Européenne des Métiers de l’Image et du Son. Écoles de cinéma parisiennes dans lesquelles on entrait ou on entre sur concours.
27 On voit en effet Labarthe dans son jardin ramasser une poire en voie de pourrissement qu’il trouve magnifique, et dire qu’elle est l’emblème de son contact avec le réel : il commence à voir les choses quand elles sont dérangées (pourries, écrasées, accidentées, etc.).
28 L’exposition Le Chat de Barcelone a été présentée en 2010 à la Maison d’Art Bernard Anthonioz à Nogent-sur-Marne. A.S.L. a pu, à propos de ce chat, parler de « raidi made ».
29 C’était le jour de la mort de Buñuel, cf. Sophie Barrouyer, « Labarthe, un homme debout », dans Tempo, Limelight, 1993.
30 Cf. p. 61 et p. 87-88.