1 Auguste Le Dentu, Visions d’Égypte, Paris, Perrin & Cie, 1911, p. 103.
2 Ibid., p. 1.
3 Louis Malosse, Impressions d’Égypte, Paris, Armand Colin, 1896, p. 208. Pierre Louÿs s’intéresse à l’antiquité alexandrine dans Aphrodite. Mœurs antiques en 1896 (Paris, Mercure de France), deux ans avant son premier séjour en Égypte. Anatole France publie Thaïs en 1891 (Paris, Calmann-Lévy) et visite Égypte en 1896, sur les traces de Ferdinand de Lesseps dont il s’apprête à occuper le fauteuil à l’Académie française.
4 Émile Delmas, Égypte et Palestine, Paris, Librairie Fischbacher, 1896, p. 41. Dans Terres mortes. Thébaïde, Judée (1897), André Chevrillon propose de loin l’ouvrage de meilleur style.
5 Théophile Gautier, L’Orient, Paris, G. Charpentier/E. Fasquelle, 1893, 2 vol.
6 Eugène Fromentin, « Voyage en Égypte (1869) », inédit, Louis Gonse (éd.), Eugène Fromentin, peintre et écrivain, Paris, Quantin, 1881. Nouvelle édition par Jean-Marie Carré, professeur au Caire (1929-1933), chez Aubier en 1935.
7 Jean-Jacques Ampère, Voyage en Égypte et en Nubie [1846 en revue ; édition originale en 1868], Paris, Calmann-Levy, 1881.
8 Gérard de Nerval, Les Femmes du Caire, Dentu, 1887. Le « Carnet » du Voyage paraît dans la Revue de littérature comparée, 1933, p. 140-173. Une version censurée du récit de Gustave Flaubert paraît en 1930 : Le Voyage en Égypte (1849-1850), Rouen, Société normande des amis du livre.
9 Pierre Loti, La Mort de Philae, Paris, Calmann-Lévy, 1909, p. 346, 351.
10 N. Z. : « Poésie et réalité », La Bourse égyptienne, n° 206, 6 septembre 1907.
11 Godefroid Kurth, Mizraïm. Souvenirs d’Égypte, Paris, Pierre Téqui, 1912, p. 247.
12 Auguste Le Dentu, Visions d'Égypte, op. cit., p. 184. L’entreprise de sauvegarde du patrimoine pharaonique de Nubie menacé d’être englouti par le haut barrage mobilise l’Unesco en 1964 et 1965 alors que rien n’a été fait pour sauver Philae au début du siècle. Christiane Desroches-Noblecourt, conservateur en chef des antiquités égyptiennes au Louvre, lutte pour la reconnaissance des ruines comme patrimoine de l’humanité, non comme patrimoine de la nouvelle nation égyptienne.
13 Gaston Maspero, « Louxor, 30 janvier 1903 », Ruines et paysages d’Égypte [1910, 1914], Sophie Basch (éd.), Paris, Payot & Rivages, 2000, p. 276.
14 L’expression est de Paul Adam, dans sa préface à Joseph Billiet, Les Visages de l’Égypte, Paris, Eugène Figuière & Cie, 1911, p. 16.
15 Camille Mauclair, L’Égypte millénaire et vivante, Paris, Grasset, 1938, p. 230, 39.
16 Édouard Herriot, Sanctuaires, Paris, Hachette, 1938, p. 63, 19, nous soulignons.
17 Simone de Beauvoir, Tout compte fait, Paris, Gallimard, 1972, p. 403-404, 411.
18 Francis Carco, Palace-Égypte, Paris, Albin Michel, 1933, p. 51.
19 Roland Dorgelès, La Caravane sans chameaux, Paris, Albin Michel, 1928, p. 13-14. Le renversement de l’orientalisme littéraire par Dorgelès est apprécié par des critiques marxistes : « C’est comme par hasard un pèlerinage de Loti à rebours, une démolition de tout ce qu’il avait idéalisé », « Littérature et colonialisme. L’Égypte dans la littérature française », Les Cahiers de contre-enseignement prolétarien, n° 20, mars 1936, p. 27
20 Roland Dorgelès, La Caravane sans chameaux, op. cit., p. 13 ; p. 37-38. Le pamphlet du reporter est mal accueilli en Égypte où le journaliste de La Patrie recommande à l’écrivain « de laisser sur le quai de départ son bagage d’idées préconçues, d’illusions d’enfance, de scepticisme et de snobisme », 24 mai 1928. Paul Souday déclare que l’« on peut flâner dans les rues d’Alexandrie, même indigènes, sans négliger les monuments ni les musées, ni oublier Cléopâtre ou Hypatie, et il y est même permis de penser un instant à Pierre Louÿs en prenant un cocktail. Ce sont deux points de vue légitimes, et l’un n’empêche jamais l’autre », Le Temps, 17 mai.
21 André Gide, « Carnets d’Égypte (1939) », Journal 1939-1949. Souvenirs, Paris, Gallimard, 1954, p. 1051.
22 Robert de Traz, Le Dépaysement oriental, Paris, Grasset, 1926, p. 146.
23 Michel Butor, « Égypte », Le Génie du lieu, Paris, Grasset, 1958, p. 165, 189.
24 Fernand Leprette, Égypte, terre du Nil, Paris, Plon, 1939, p. 48.
25 Victor Margueritte, La Voix de l’Égypte, Paris, Plon, 1918, p. 30, 33.
26 Henri Bordeaux, Le Sphinx sans visage, Marseille, Detaillé, 1938 ; id., Le Visage de Jérusalem et Le Sphinx sans visage, Paris, Les Deux Sirènes, 1946, p. 222.
27 Id., Lettres d’Égypte 1950, suivies d’Un été au Liban, Paris, Gallimard, 1962, p. 212.
28 Robert de Traz, Le Dépaysement oriental, op. cit., p. 46-47.
29 Camille Mauclair, L’Égypte millénaire et vivante, op. cit., p. 37.
30 Michel Butor, Le Génie du lieu, op. cit., p. 151.
31 Maurice Barrès, « Mon embarras », « Cahiers d’Égypte » [1907-1908], Mes Cahiers, Paris, Librairie Plon, 1933, t. 6, p. 175, p. 200. Cité d’après le manuscrit par Henry Bordeaux dans Voyageurs d’Orient, Paris, Plon, 1922, t. 1, p. 244.
32 Robert de Traz, Le Dépaysement oriental, op. cit., p. 88.
33 Marie-Thérèse Gadala, Égypte-Palestine, du Sphinx à la Croix, Grenoble, Arthaud, 1932, p. 39, 138, 142, 144.
34 Camille Mauclair L’Égypte millénaire et vivante, op. cit., p. 13.
35 Louis Bertrand, Le Mirage oriental, Paris, Perrin, 1910, p. 239.
36 André Gide, « Carnets d’Égypte (1939) », Journal, 1939-1949, op. cit., p. 1051.
37 Gabriel Bounoure, Marelles sur le parvis [1958], Paris, Fata Morgana, 1991, p. 33-34.
38 Renée Bouillier, « Toutankhamon, promesse d’éternité », La Nouvelle Revue Française, n° 172, mai 1967, le critique souligne, p. 1139.
39 Cheikh Anta Diop, Nations nègres et culture. De l’antiquité nègre égyptienne aux problèmes culturels de l’Afrique d’aujourd’hui [1954], Paris, Présence Africaine, 1979.
40 Robert de Traz, Le Dépaysement oriental, op. cit., p. 178, p. 196.
41 Andrée Chedid, Néfertiti et le rêve d’Akhnaton, les mémoires d’un scribe, Paris, Flammarion, 1974.
42 Papus, Traité méthodique de science occulte (Paris, Dorbon Ainé, 1888), œuvre principale du membre de la fraternité hermétique de Louxor. Du même auteur, Premiers éléments de lecture de la langue égyptienne, caractères hiéroglyphiques (Paris, Dorbon Ainé, 1912).
43 Athanase Kircher, De la cabale saracénique et ismaélite ou ce qui est la même chose, de la philosophie hiéroglyphique et superstitieuse des Arabes et des Turcs, traduit du latin par Jean Tabris, Paris, Chamuel, 1896.
44 Édouard Schuré, « Préface », Sanctuaires d’Orient, Paris, Perrin, 1898, p. I, VI ; prépublications dans la Revue des deux mondes. Ouvrage réédité chez l’éditeur jusqu’en 1973.
45 Ibid., p. 12, 15, 76, 71-72.
46 Id., Mercure de France, n° 101, t. 25, mai 1898, p. 559. À l’occasion d’une réédition, Charles Merki se contente de résumer les thèses de l’auteur dans le numéro du 15 avril 1907, p. 734-737. Plus tard, le même sauve l’auteur pour sa langue « vivante, colorée et expressive » et non pour son système dans lequel « il serait très difficile, sinon impossible, de faire la part de l’histoire et de la légende, de la réalité et de l’imagination », 1er septembre 1912, p. 149.
47 Jean de Gourmont, « Édouard Schuré », Charles Merki, Mercure de France, 16 juin 1908, p. 687.
48 Auguste Le Dentu, Visions d’Égypte, op. cit., p. 14.
49 Charles Merki, Mercure de France, n° 123, mars 1900, p. 800.
50 Édouard Schuré, Sanctuaires d’Orient, Paris, Flammarion, 1899 ; id., Mercure de France, n° 123, mars 1900, p. 800.
51 Roger Godel, Platon à Héliopolis, Paris, Les Belles Lettres, 1956. Né en 1898, il a résidé comme médecin-chef de l’hôpital d’Ismaliah de 1930 à 1956 puis revient en France où il meurt en 1961. Spécialiste de la Grèce, il publie de nombreux ouvrages spiritualistes, notamment des Essais sur l’expérience libératrice (Paris, Gallimard, 1952).
52 Voir Maurice Maeterlinck, En Égypte, notes de voyage, Paris, Chronique des lettres françaises, 1928 ; id., « Le Royaume des morts », L’Araignée de verre, Paris, Fasquelle, 1932.
53 Théophile Moreux, La Science mystérieuse des Pharaons, Paris, Librairie Doin, 1923. De passage en Égypte en 1938, Jean Cocteau est guidé dans le musée du Caire par l’égyptologue en titre Pierre Lacau : « Il est incrédule et me conseille de me méfier des livres de l’abbé Moreux. Je crois qu’il exagère par une excessive probité, et qu’il prend pour du romanesque cette réalité supérieure dont témoignent le luxe et le raffinement des tombes », Jean Cocteau, Tour du monde en 80 jours (mon premier voyage) [1938], Paris, Gallimard, 1983, p. 60.
54 Georges Barbarin, Le Secret de la Grande Pyramide ou la fin du monde adamique, Paris, Adyar, 1936, encore réédité en 1966.
55 Marthe Bibesco, Jour d’Égypte, Paris, Flammarion, 1929, p. 29. Elle est aussi celle qui scandalise ses « amis des musées », en préférant « la partie de polo aux fouilles de Ghizé », souhaitant voir « le musée en plein air des visages », p. 64.
56 Antonin Artaud, « La magie dans l’Égypte antique, François Lexa », La Nouvelle Revue Française, mars 1933, p. 541.
57 René Daumal, « Le secret de la grande pyramide », La Nouvelle Revue Française, décembre 1936, p. 1079.
58 Jean Ballard, « Lettre d’Orient », Les Cahiers du Sud, n° 324, juin 1954, n. p. Il rend visite à la veuve de René Guénon, guidé par le poète Jean Moscatelli dont le « culte pour Guénon » le « rend sympathique » aux yeux du voyageur : « On est saisi d’émotion en pénétrant dans le bureau où furent écrits ces livres que toute pensée haute ne peut ignorer. »
59 Voir André Rousseaux : « À Louksor, la guerre froide est déclarée entre les symbolistes et les historiens », La Semaine égyptienne, n° 13-14, 24e année, avril 1950, p. 1. Le critique s’intéresse à la thèse des correspondances de l’architecture égyptienne avec les rythmes cosmiques et réclame un congrès qui réunirait partisans et opposants. « La Querelle des égyptologues », Mercure de France, juillet et octobre 1951.
60 Le livre, éreinté dans la Revue du Caire, est repris dans Le Temple dans l’homme, Paris, Caractères, 1958, 1214 p. en trois volumes. Voir aussi l’ouvrage posthume de R. A. Schwaller de Lubicz, Le Miracle égyptien, Paris, Flammarion, 1963, présenté par sa femme Isha : « Sa Connaissance innée de la doctrine des Sages trouve sa confirmation dans la révélation de la science surhumaine exprimée par l’architecture, les textes et les proportions des monuments, dont le Temple initiatique de Louqsor lui offrit un modèle parfait », p. 5.
61 Jean Cocteau, Maalesh. Journal d’une tournée de théâtre (1949), Paris, Gallimard, 1989, p. 39, 89-90, 100, 107.
62 Étiemble, « La, mouche malèche », Les Temps modernes, n° 54, avril 1950, p. 1863. Dans « Essai sur mon ignorance de l’Égypte », Claude Roy s’emporte contre ces « calculs occultistes dont s’enivre la nouvelle école des égyptologues cabbalistes, qui mesurent les tombeaux, les temples et les obélisques, y retrouvent le nombre d’or, les desseins calculés de prêtres mystique-mathématiciens, et font de l’archéologie l’antichambre d’une douteuse) initiation », Europe, n° 52, avril 1950, p. 111.
63 Jean Grenier, Lettres d’Égypte. 1950, Gallimard, 1962, p. 114, 112-113.
64 André Rousseaux, « Présence de l’ancienne Égypte », Les Cahiers du Sud, n° 358, « La symbolique du temple égyptien », décembre 1960-janvier 1961, p. 324-326.
65 Arpag Mekhitarian, « À propos du Temple de l’homme », Les Cahiers du Sud, op. cit., p. 328.
66 Yves Régnier, « La Main sur l’épaule », La Nouvelle Revue Française, n° 105, septembre 1961, p. 464-465.
67 Dépliant de présentation du livre, Paris, La Colombe, 1963.