De la guerre d’Algérie à Mai 68
p. 33-54
Extrait
L’opprobre de l’Algérie
1Le gouvernement de Pierre Mendès France dans lequel François Mitterrand est ministre de l’Intérieur va être un moment de cristallisation de leur rivalité. L’affaire des fuites à laquelle François Mitterrand va être associé va rester une tache indélébile. Les délibérations du Conseil supérieur de la Défense nationale parviendraient alors selon des sources policières au Parti communiste français, en plein période de guerre froide. Pierre Mendès France inquiet, choisit de lancer une enquête sans avertir son ministre de l’Intérieur. Les soupçons sont ébruités et la presse nationaliste lance une violente campagne contre François Mitterrand accusé d’être l’auteur de ces fuites (Clément 1980).
2Le lien entre les deux hommes est rompu, même si François Mitterrand reste provisoirement dans le sillage du député de l’Eure. Il participe ainsi à son Front républicain pour les élections législatives de 1956. Toutefois, si Pierre Mendès France était attendu, ce n’est p
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