Conclusion. Pour savoir raison garder
p. 173-176
Extrait
1Il convient maintenant de proposer un bilan du parcours quelque peu sinueux auquel le lecteur a été convié. L’objet de mon enquête n’était pas aisé à circonscrire. M’en tenir à la supercherie ou au canular m’aurait peut-être permis de mieux cerner les modalités de ces concepts, mais n’aurait pas pu faire sortir cette étude des sentiers battus. Ne parler que de complot m’aurait, à l’inverse, mis dans une position constante d’attaque qui aurait condamné ce livre à n’être qu’un pamphlet. Il fallait donc bien tenter de croiser les deux notions de supercherie et de complot pour tenter de montrer à quel point elles étaient imbriquées et, en bien des cas, difficiles, voire impossibles à démêler. Utiliser le critère de la volonté d’auteur n’aurait pas non plus réduit toutes les difficultés. Outre le soupçon général, et légitime, que notre époque fait peser sur la possibilité même d’atteindre à une quelconque intentio auctoris (pour ne rien dire des théories remettant en doute le part
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