1 Voir Paul Bénichou, Le Sacre de l’écrivain, Paris, Gallimard, « Bibliothèque des idées », 1973.
2 Voir Philippe Vigier, « L’illusion lyrique et l’“ère des bons sentiments” (24 février - fin mars 1848) », dans Philippe Vigier (dir.), La Seconde République, Paris, Presses Universitaires de France, 2001, p. 5-25.
3 Pierre Bourdieu, Les Règles de l’art. Genèse et structure du champ littéraire [1992], Paris, Seuil, « Points », 2000.
4 Gustave Flaubert, Œuvres complètes III, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade p. 402, cité par Sylvia Douyère, Un cœur simple de Gustave Flaubert, La Pensée universelle, 1974.
5 Id., « Lettre à Louise Colet du 6 avril 1853 », [en ligne] http://flaubert.univ-rouen.fr/correspondance/conard/outils/1853.htm [consulté le 2 novembre 2017].
6 Voir Dominique Dupart, Lamartine. Le lyrique, Paris, La Documentation française, « Tribuns », 2011.
7 Gustave Flaubert, « Lettre à Louise Colet du 24 avril 1852 », [en ligne] http://flaubert.univ-rouen.fr/correspondance/conard/outils/1853.htm [consulté le 2 novembre 2017].
8 Alison Fairlie, « La contradiction créatrice. Quelques remarques sur la genèse d’Un cœur simple », dans Charles Charlut (dir.), Essais sur Flaubert, Paris, Nizet, 1979.
9 Ibid.
10 Pierre Bourdieu, Les Règles de l’art, op. cit., p. 122.
11 Jean-Paul Sartre, L’Idiot de la famille. Gustave Flaubert de 1821 à 1857, vol. 3, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de philosophie », 1972.
12 Guy de Maupassant, étude sur Flaubert publiée comme postface à Madame Bovary, Paris, Louis Conard, 1910, p. 550.
13 « Lorsque Flaubert déclare, par exemple, qu’il “appelle bourgeois tout ce qui pense bassementˮ, il définit le bourgeois en termes psychologiques et idéalistes, c’est-à-dire dans la perspective de l’idéologie qu’il prétend refuser » : Jean-Paul Sartre, Qu’est-ce que la littérature ? [1948], Paris, Gallimard, « Folio essais », 2008, p. 131.
14 Une partie de leur œuvre est ainsi consacrée à un éloge nostalgique du xviiie siècle et de l’Ancien Régime : Histoire de la société française pendant la Révolution, Paris, E. Dentu, 1854 ; Histoire de Marie-Antoinette, Paris, Firmin Didot, 1858. Edmond de Goncourt fera publier en 1887 chez Firmin Didot La Femme au dix-huitième siècle et l’année suivante chez Charpentier Madame de Pompadour.
15 Sur les origines de cette partition entre romantisme et modernité, voir Anthony Glinoer, « Romantisme vs autonomie. Notes sur un déclassement », Les Cahiers du xixe siècle, n° 2 (Rainier Grutman [dir.], « Quels xixe siècles ? Considérations inactuelles »), 2007, p. 37-48.
16 Claude Duchet, « Discours social et texte italique dans Madame Bovary », dans Michael Issacharoff (dir.), Langages de Flaubert, Paris, Lettres Modernes Minard, « Situations 32 », 1976.
17 Les deux premiers chapitres du roman font apparaître plusieurs personnages portant ce même nom : la mère de Charles, sa grand-mère et sa première épouse. Lorsqu’Emma Rouault devient Madame Bovary, elle hérite donc d’un nom déjà utilisé et bien peu singulier.
18 Edmond et Jules de Goncourt, « Préface », dans Germinie Lacerteux [1864], éd. Nadine Satiat, Paris, GF Flammarion, 1990, p. 55.
19 Voir Gisèle Sapiro, La Responsabilité de l’écrivain. Littérature, droit et morale en France (xixe-xxie siècles), Paris, Seuil, 2011.
20 Edmond et Jules de Goncourt, Germinie Lacerteux, op. cit., p. 55.
21 Ibid.
22 Ibid., p. 55-56.
23 Ibid., p. 56.
24 Ibid.
25 « Il raconte lui-même qu’un hiver il vécut quelque temps avec du pain trempé dans l’huile, de l’huile d’Aix que des parents lui avaient envoyée ; et il déclarait philosophiquement alors : “Tant qu’on a de l’huile on ne meurt pas de faim”. D’autres fois il prenait sur les toits des moineaux avec des pièges et les faisait rôtir en les embrochant avec une baguette de rideau. D’autres fois, ayant mis au clou ses derniers vêtements, il demeurait une semaine entière en son logis, enveloppé dans sa couverture de lit, ce qu’il appelait stoïquement “faire l’Arabe”. » Guy de Maupassant, Émile Zola, Paris, A. Quantin, 1883, p. 4.
26 Voir Roger Chartier, Les Origines culturelles de la Révolution, Paris, Seuil, 1990.
27 Émile Zola, « Germinie Lacerteux », Le Salut Public, 24 février 1865.