1 Jean-Paul Sartre, « Matérialisme et révolution I et II » (publié dans Les Temps modernes, n° 9 et 10, 1946), repris dans Situations III, Paris, Gallimard, 1949, avec des notes nouvelles de Sartre, puis dans Situations philosophiques, Paris, Gallimard, 1990, p. 81-140. La citation est tirée de ce dernier volume, p. 110.
2 Georges Perec, « Pour une littérature réaliste », Partisans, n° 4, avril-mai 1962.
3 Ces remarques, notamment la notion de « réalisme paradoxal » (Jean-Pierre Salgas, « Die Unsichtbarkeit der französischen Gegenwartsliteratur », dans Christine Baumann et Gisela Lerch [dir.], Extreme Gegenwart. Französische Literatur der 1980er Jahre, Bremen, Manholt, 1989, p. 51-59), sont inspirées de l’état des lieux déjà un peu ancien mais complet quoique parfois contestable de Wolfgang Asholt : « Un renouveau du réalisme dans la littérature contemporaine », Lendemains, n° 150-151, 2013, p. 22-35.
4 Il est remarquable à cet égard que le nom de Sartre n’apparaisse pas dans les réflexions de W. Asholt.
5 Sartre, toutefois, épargne in extremis Victor Hugo de sa critique drastique du réalisme classique, parce qu’il est le seul à avoir su se créer « un public ouvrier ». Voir Jean-Paul Sartre, Qu’est-ce que la littérature ? [1948], Paris, Gallimard, 1985, p. 126.
6 Une autre question est de savoir si cette littérature-praxis a été pratiquée par Sartre lui-même : il explique dans Qu’est-ce que la littérature ? (op. cit.) qu’elle est impossible tant que le lecteur est un lecteur bourgeois.
7 Ibid., p. 111.
8 Ibid., p. 113.
9 Ibid., p. 158.
10 Jean-Paul Sartre, « Présentation des Temps modernes » [1945], Situations II, op. cit., p. 17-19. Ce texte ouvrait la première livraison des Temps modernes en octobre 1945, et il est avec « La nationalisation de la littérature » un des textes fondamentaux de la théorie littéraire sartrienne.
11 Ibid.
12 Ibid.
13 Jean-Paul Sartre, Qu’est-ce que la littérature ?, op. cit., p. 119.
14 Simone de Beauvoir, « Idéalisme moral et réalisme politique » [1945], dans Idéalisme moral et réalisme politique, Paris, Gallimard, « folio, Le forum », 2017, p. 57-92.
15 Jean-Paul Sartre, Qu’est-ce que la littérature ?, op. cit., p. 119.
16 J’emprunte cette formule au titre du livre de Philippe Muray, Le xixe siècle à travers les âges, Paris, Gallimard, 1984, mais dans une intention très différente à l’évidence.
17 Jean-Paul Sartre, Qu’est-ce que la littérature ?, op. cit., p. 119.
18 Ibid., p. 131.
19 Ibid., p. 118.
20 Ibid., p. 127
21 Ibid., p. 163.
22 Ibid., p.160.
23 Ibid., p. 113.
24 Ibid., p. 124.
25 Ibid., p. 138.
26 Ibid., p. 125.
27 Ibid., p. 128.
28 Ibid., p. 136.
29 Sartre analyse et conteste en détails la position de Maurice Blanchot dans la recension d’un de ses romans, « Aminadab ou du fantastique considéré comme un langage » [1943], repris dans Qu’est-ce que la littérature ?, op. cit., p. 113-132. Il résume sa position face au « silence » blanchotien dans la « Présentation des Temps modernes » par une formule qui fait mouche : « Ce silence intarissable fut à la mode quelque temps et les Messageries Hachette distribuèrent dans les bibliothèques des gares des comprimés de silence sous forme de romans volumineux » (op. cit., p. 11).
30 Jean-Paul Sartre, Qu’est-ce que la littérature ?, op. cit., p. 138.
31 Ibid., p. 141.
32 Ibid., p. 136.
33 Jean-Paul Sartre, « Présentation des Temps modernes », op. cit., p. 9.
34 Ibid.
35 Ibid.
36 Ibid.
37 Jean-Paul Sartre, « Une idée fondamentale de la phénoménologie de Husserl : l’intentionnalité » [janvier 1939], repris dans Situations I, Paris, Gallimard, 1947, p. 29.
38 Id., « Présentation des Temps modernes », op. cit., p. 19.
39 Id., Qu’est-ce que la littérature ?, op. cit., p. 138.
40 Ibid., p. 140.
41 Ibid., p. 146.
42 Ibid., p. 145.
43 Ibid., p. 146.
44 Voir Jacques Rancière, La Politique de la littérature, Paris, Galilée, 2007, et le compte rendu de ce livre : Pascale Fautrier, « Qui a peur d’Emma Bovary », Acta fabula, vol. 8, n° 6, 2007, [en ligne] https://www.fabula.org/revue/document3632.php [consulté le 5 mars 2021].
45 Ibid.
46 Ibid.
47 « On regrette l’indifférence de Balzac devant les journées de 48, l’incompréhension apeurée de Flaubert en face de la Commune ; on les regrette pour eux : il y a là quelque chose qu’ils ont manqué pour toujours. […] Je tiens Flaubert et les Goncourt pour responsables de la répression qui suivit la Commune parce qu’ils n’ont pas écrit une ligne pour l’empêcher » : Jean-Paul Sartre, « Présentation des Temps modernes », op. cit., p. 13.
48 Jean-Paul Sartre, Qu’est-ce que la littérature ?, op. cit., p. 128.
49 Voir Jean-Paul Sartre, « M. François Mauriac et la liberté » [février 1939], dans Situations I, op. cit. p. 42 et Jean-Paul Sartre, Qu’est-ce que la littérature ?, op. cit., p. 135.
50 Ibid., p. 147.
51 Ibid., p. 148.
52 Ibid., p. 149.
53 Ibid., p. 149-150.
54 Ibid., p. 88.
55 Ibid., p. 89.
56 Jean-Paul Sartre, « Présentation des Temps modernes », op. cit., p. 21.
57 Jean-Paul Sartre, Qu’est-ce que la littérature ?, op. cit., p. 90.
58 Ibid., p. 27-28.
59 Ibid., p. 55.
60 Ibid.
61 Ibid., p. 162.
62 Ibid., p. 64.
63 Ibid., p. 136-137.
64 Ibid., p. 68.
65 Jean-Paul Sartre, « Matérialisme et révolution I et II », op. cit., p. 132.
66 Id., note 1.
67 Jean-Paul Sartre, Qu’est-ce que la littérature ?, op. cit., p. 125-126.
68 Ibid., p. 239.
69 Ibid., p. 239.
70 La réflexion de Sartre sur la lecture a, rappelons-le, largement inspiré les théories de la réception (Hans Robert Jauss, Hans-Georg Gadamer, Wolfgang Iser). Disons pour résumer que la « conscience esthétique » du lecteur est « activité créatrice », ibid., p. 65.
71 Ibid., p. 160-161.
72 Ibid., p. 145.
73 Ibid., p. 160.
74 Ibid., p. 162.
75 Ibid., p. 229.