1 M. SHELLEY, « Frankenstein ou le Prométhée moderne », 1831, 3ème édition remaniée, traduit par G. D’HANGEST, 1922, http://fr.wikisource.org/wiki/Frankenstein_%281831%29.
2 P. DE LA COTARDIÈRE, « Introduction », in « Histoire des sciences. De la préhistoire à nos jours », P. DE LA COTARDIÈRE (Dir.), TALLANDIER, 2004, p. 15.
3 V. J. GAARDER, « Le monde de Sophie », Éditions du seuil, 1995.
4 V. R. DESCARTES, « Discours de la méthode ; suivi des méditations métaphysiques », E. Flammarion, 1908.
5 J.-C. GALLOUX, « Du droit de l’inventeur sur ses découvertes : à la recherche d’un droit fabuleux », R.R.J., 1991-2, p. 387.
6 Pour une illustration de cette recherche du savoir, V. F. BACON, « La nouvelle atlantide », J. MUSIER, 1702, traduction en français par G. B. RAGUET.
7 V. notamment, S. HAWKING, « Une brève histoire du temps », Flammarion, 1989, p. 33 et Préface de J. MONOD, « Le hasard et la nécessité », Éditions du seuil, 1970, p. 11 : « Mais si l’ambition ultime de la science entière est bien, comme je le crois, délucider la relation de l’homme à l’univers, […] ».
8 V. J. GAARDER, « Le monde de Sophie », op. cit., p. 37 et s.
9 V. M. AUTHIER, « Archimède : le canon du savant », in « Éléments d’histoire des sciences », M. SERRES (Dir.), Larousse/Bordas, 1997, p. 156.
10 V. F. ALQUIÉ, « La philosophie des sciences », Éditions de La Table Ronde, 2002, p. 20.
11 THALÈS, ANAXIMANDRE et ANAXIMÈNE.
12 V. D. LECOURT, « La philosophie des sciences », PUF, 5ème éd., 2010, p. 6.
13 V. par exemple PLATON, « Œuvres complètes », Traduction nouvelle et notes par L. ROBIN avec la collaboration de M.-J. MOREAU, Gallimard, 1977 et, sur PLATON lui-même, M. DIX-SAUT, « PLATON », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 2 octobre 2012. URL: https://biblio-dist.univ-tlse1.fr:443/http/www.universalis-edu.com/encyclopedie/platon/.
14 V. P. AUBENQUE, « ARISTOTE », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 2 octobre 2012. URL: https://biblio-dist.univ-tlse1.fr:443/http/www.universalis-edu.com/encyclopedie/aristote/.
15 V. J. LEQUEUX, « THÉORIE HÉLIOCENTRIQUE DE COPERNIC », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 2 octobre 2012. URL: https://biblio-dist.univtlse1.fr:443/http/www.universalis-edu.com/encyclopedie/theorie-heliocentrique-de-copernic/.
16 V. ce qui lui vaudra une condamnation de l’Église, V. J.-U. COMBY, « PROCÈS DE GALILÉE », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 2 octobre 2012. URL : https://biblio-dist.univ-tlse1.fr:443/http/www.universalis-edu.com/encyclopedie/proces-degalilee/ et P. COSTABEL, « GALILÉE (1564-1642) », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 2 octobre 2012. URL: https://biblio-dist.univ-tlse1.fr:443/http/www.universalisedu.com/encyclopedie/galilee-1564-1642/.
17 V. par exemple sur sa vie, M.-D. CHENU, « THOMAS D’AQUIN saint (1224 ou 1225-1274) », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 2 octobre 2012. URL: https://bibliodist.univ-tlse1.fr:443/http/www.universalis-edu.com/encyclopedie/thomas-d-aquin/.
18 V. F. ALQUIÉ, « DESCARTES (R.) », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 2 octobre 2012. URL: https://biblio-dist.univ-tlse1.fr:443/http/www.universalis-edu.com/encyclopedie/rene-descartes/.
19 V. M. LE DŒUFF, « BACON chancelier FRANCIS (1560 ou 1561-1626) », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 2 octobre 2012. URL: https://biblio-dist.univtlse1.fr:443/http/www.universalis-edu.com/encyclopedie/bacon-chancelier-francis/.
20 Selon les dires d’E. KLEIN dans l’émission Les matins de France Culture du 6 juillet 2012, ayant pour thème « Boson de HIGGS : un big bang scientifique ».
21 Est-ce un hasard quand on sait que cette avancée peut permettre de découvrir comment se forme la matière ? En vérité, cette appellation est simplement issue d’un jeu de mots en anglais. La version d’origine faisait allusion à une « sacrée particule » et non à « la particule de Dieu ».
22 V. E. KLEIN dans l’émission Les matins de France Culture préc.
23 Comp. Mythe de Prométhée. Le titan ayant volé le feu sacré – c’est-à-dire le savoir divin – pour le donner aux hommes. V. également Adam et Ève goûtant, malgré l’interdiction divine, les fruits de l’arbre de la connaissance.
24 V. HUGO, « William Shakespeare », Première partie, Livre III, IV, « L’Art et la science », http://fr.wikisource.org/wiki/William_Shakespeare_%28Victor_Hugo%29/I/III/4.
25 V. E. AGAZZI, « Le bien, le mal et la science », PUF, 1996, p. 9.
26 E. RENAN, « L’avenir de la science », CALMANN LÉVY, 1890, p. 17 et 18.
27 H. BERGSON, « L’évolution créatrice », Quadrige/PUF, 5ème éd., 1991, p. V.
28 V. par exemple sur ce point, F. ALQUIÉ, « La philosophie des sciences », Éditions de La Table Ronde, 2002, p. 19 et s.
29 V. E. AGAZZI, « Le bien, le mal et la science », PUF, 1996, p. 56-57.
30 D. PESTRE, « Le nouvel univers des sciences et des techniques : une proposition générale », in « Les sciences pour la guerre », A. DAHAN et D. PESTRE (Dir.), Éditions de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, 2004, p. 11.
31 Pour une mise en garde contre les potentiels dangers de certaines techniques, V. J. ELLUL, « La technique ou l’enjeu du siècle », Economica, 1990, p. 393 et s. Selon l’auteur, la technique nous permet d’échapper à la « nécessité naturelle » mais nous contraint à des « nécessités artificielles », plus rigoureuses et implacables que la nécessité naturelle. Néanmoins, la technique offre aussi des moyens de maîtriser la technique. Le progrès technique apparaît ambivalent et aucune réponse simplement logique n’est possible ; on est tous obligé de prendre parti, l’enjeu est trop grand.
32 Sur les rapports réciproques entre science et technique, V. J. HABERMAS, « La technique et la science comme “idéologie” », Gallimard, 1973, p. 43 et s.
33 V. l’exemple de la bombe atomique.
34 G. BACHELARD, « La formation de l’esprit scientifique », J. VRIN, 1999, p. 16.
35 V. D. PESTRE, « Le nouvel univers des sciences et des techniques : une proposition générale », in « Les sciences pour la guerre », op. cit., p. 12.
36 On pense par exemple aux expériences barbares menées par des « scientifiques » – qui ne méritent plus ce nom – nazis sur des êtres vivants, pendant la seconde guerre mondiale. Ces « expérimentateurs » ont affiché l’image d’une recherche dénuée de toute règle, se niant elle-même tant les moyens employés pour la réaliser étaient contraires à sa finalité.
37 V. B. MATALON, « La construction de la science », Delachaux et Niestlé, 1996, p. 10.
38 Pour un exemple de suspicion à l’égard de la recherche, V. les propos attribués à Marcuse : « Comprise et maîtrisée par la science, la nature réapparaît dans l’appareil technique de production et de destruction qui assure et facilite l’existence des individus et qui, en même temps, les assujettit à ceux qui sont les maîtres de l’appareil », in J. HABERMAS, « La technique et la science comme “idéologie” », op. cit., p. 12.
39 V. sur ce point, D. LECOURT, « La philosophie des sciences », op. cit.
40 Expression empruntée à M. SERRES dans sa préface de « Éléments d’histoire des sciences », M. SERRES (Dir.), Larousse/Bordas, 1997, p. 15.
41 En faveur d’un tel enseignement, V. Idem. Dans le même sens, V. J. MONOD, « Le hasard et la nécessité », Éditions du seuil, 1970.
42 Ce dernier doit ici être compris comme le progrès de la science mais également de son application, donc de la technique. Comp. J.-R. BINET, « Droit et progrès scientifique. Science du droit, valeurs et biomédecine », PUF, 2002, p. 3. V. également pour une étude plus brève des rapports entre progrès et droit, R. DE QUENAUDON, « Droit et progrès », in Mélanges en l’honneur de D. SCHMIDT, Joly, 2005, p. 187 et s.
43 V. le rapport de synthèse de R. ENCINAS DE MUNAGORRI, in « Quel droit pour la recherche », I. DE LAMBERTERIE et E. VERGÈS (Dir.), Litec, 2006, p. 226.
44 Comp. F. BELLIVIER et L. BOUDOUARD-BRUNET, « Les ressources génétiques et les concepts juridiques de patrimoine », in « Le droit saisi par la biologie. Des juristes au laboratoire », C. LABRUSSE-RIOU (Dir.), L.G.D.J., 1996, spéc. p. 180 : « C’est au droit, et non à la science, qu’il incombe de réguler les comportements sociaux ».
45 Néanmoins, comme il l’a été justement souligné : « les principes qui gouvernent l’activité scientifique dans sa globalité sont largement absents du Code », E. VERGÈS, « Éthique et déontologie de la recherche scientifique. Un système normatif communautaire », in « Qu’en est-il du droit de la recherche ? », Les travaux de l’IFR Mutation des normes juridiques no 9, J. LARRIEU (Dir.), L.G.D.J., 2009, p. 132.
46 V. l’avant-propos de M.-A. HERMITTE, in « La liberté de la recherche et ses limites. Approches juridiques », M.-A. HERMITTE (Dir.), Romillat, 2001, p. 14 ; S. WELIN, « Le savoir proscrit », in « Y a-t-il des limites éthiques à la recherche scientifique ? », Actes du colloque de l’Université de Neuchâtel, 9-11 octobre 1997, P. PROELLOCHS et D. SCHULTHESS (Dir.), Éd. Médecine et Hygiène, Genève – Suisse, 2000, p. 117 ; C. FORTIER, « L’organisation de la liberté de la recherche en France – Étude de droit public », thèse dactylographiée, Université de Bourgogne, décembre 2004, p. 277 et s.
47 V. G. COHEN-JONATHAN, « Progrès scientifique et technique et droits de l’homme », in « Droit et libertés à la fin du XXe siècle. Influence des données économiques et technologiques », Études offertes à C.-A. COLLIARD, Éditions A. PEDONE, 1984, p. 123 et s. ; P. LAMBERT, « Liberté scientifique et droits de l’Homme », in « Avancées et confins actuels des droits de l’Homme aux niveaux international, européen et national », Mélanges offerts à S. MARCUS HELMONS, Bruylant Bruxelles, 2003, p. 181 ; C. BYK, « Progrès scientifique et droits de l’homme : la rupture ? », Revue trimestrielle des droits de l’homme, 2003, no 54, p. 363 et s. et J. MICHAUD, « La pénétration du droit par la science », in « Droit et économie de l’assurance et de la santé », Mélanges en l’honneur de Y. LAMBERT-FAIVRE et D.-C. LAMBERT, Dalloz, 2002, spéc. p. 317 ; B. MATHIEU, « La place des normes constitutionnelles dans le droit de la bioéthique », in « Normativité et biomédecine », B. FEUILLET-LE MINTIER (Dir.), Economica, 2003, spéc. p. 69 et s.
48 V. F. DAGOGNET, « La science : recherche de la vérité ou course à la maîtrise technique ? », in « Pourquoi la science ? », M. MEULDERS, M. CROMMELINCK et B. FELTZ (Dir.), CHAMP VALLON, 1997, p. 19 et s.
49 Par exemple sur la valorisation de cette dernière, V. sur ce point, A. DELMOTTE, « Les aspects juridiques de la valorisation de la recherche », Thèse, Université de Grenoble, 2 décembre 2011 et N. BRONZO, « Propriété intellectuelle et valorisation des résultats de la recherche publique », Thèse, Aix-Marseille université, 9 décembre 2011 ; A. ROBIN (Dir.), « L’innovation et la recherche en France. Analyse juridique et économique », Larcier, 2010.
Sur la propriété des résultats de recherche, V. C. BLAIZOT-HAZARD (Dir.), « Propriété scientifique et recherche : des pistes pour l’avenir », Actes des colloques des 15 janvier 2002 et 14 janvier 2004 organisés par l’Académie des sciences et l’Académie des sciences morales et politiques, Fondation de la Maison de la Chimie, TEC & DOC, Lavoisier, 2005 et X. STRUBEL, « La protection des œuvres scientifiques en droit d’auteur français », CNRS DROIT, 1997.
Sur les responsabilités en matière de recherche, V. Réseau Droit, Sciences et Techniques (Dir.), « Droit, sciences et techniques, quelles responsabilités ? », LexisNexis, 2011.
Sur le plagiat dans la recherche, V. G. GUGLIELMI et G. KOUBI (Dir.), « Le plagiat de la recherche scientifique », L.G.D.J., 2012.
Sur les contrats, V. Y. REBOUL, « Les contrats de recherche », Litec, 1978 ; G. BEAUSSONIE, D. DUMONT et M. SEGONDS (Dir.), « Les contrats au service de la recherche ? », L’Harmattan, 2010.
50 V. pour illustration, V. RÉA, « La liberté de la recherche en matière de bioéthique », Thèse, Université Jean Moulin Lyon 3, décembre 2009.
51 V. G. DRUESNE, « Le centre national de la recherche scientifique », Masson & Cie, 1975 ; C. FORTIER (Dir.), « Université, universités », Dalloz, 2010 ; B. TOULEMONDE, « Les libertés et franchises universitaires en France », Thèse, Lille II, 1971.
52 V. par exemple, C. BLAIZOT-HAZARD, « Droit de la recherche scientifique », PUF, 2003 et M.-G. CALAMARTE-DOGUET, « Le droit de la recherche », L.G.D.J., 2005 ; M.-G. CA-LAMARTE-DOGUET, « Le droit de la recherche », L.G.D.J., 2005 ; « Qu’en est-il du droit de la recherche », J. LARRIEU (Dir.), op. cit.
53 V. par exemple R. ENCINAS DE MUNAGORRI, « La communauté scientifique est-elle un ordre juridique ? », RTD Civ., 1998, p. 247 et son rapport de synthèse, in « Quel droit pour la recherche », op. cit., p. 230-231 ; J. MORET-BAILLY, « Une déontologie commune ? », ibid., p. 188 ; E. VERGÈS, « Quelles sanctions ? », ibid., p. 87 ; C. FORTIER, « La liberté du chercheur public », in « Qu’en est-il du droit de la recherche ? », op. cit., p. 113 ; E. VERGÈS, « Éthique et déontologie de la recherche scientifique. Un système normatif communautaire », ibid., p. 131.
54 V. P. DE LA COTARDIÈRE, « Introduction », in « Histoire des sciences. De la préhistoire à nos jours », op. cit., p. 15 ; E. AGAZZI, « Le bien, le mal et la science », op. cit., p. 56.
55 Sur l’évolution et les différents visages des « porteurs du savoirs » en Occident, V. Y. GINDRAS, P. KEATING, C. LIMOGES, « Du scribe au savant », PUF, 2000.
56 V. J. RITTER, « Babylone-1800 », in « Éléments d’histoire des sciences », M. SERRES (Dir.), Bordas, 2003, p. 33 et s.
57 V. Y. GINDRAS, P. KEATING, C. LIMOGES, « Du scribe au savant », op. cit., p. 264.
58 L’alchimie devint à la fin une science occulte réservée à quelques initiés, V. Vo « Alchimie », P. LASLO, in « Dictionnaire d’histoire et de philosophie des sciences », D. LECOURT (Dir.), Quadrige/PUF, 2003, spéc. p. 30.
59 Sur ces points, V. Idem.
60 Contre l’idée que la science avance grâce à une méthode, V. P. FEYERABEND, « Contre la méthode », Éditions du Seuil, 1979 et « La science en tant qu’art », Albin Michel, 2003. Pour l’auteur, la science est une entreprise essentiellement anarchiste.
61 V. B. MATALON, « La construction de la science », op. cit., p. 43.
62 V. Y. GINDRAS, P. KEATING, C. LIMOGES, « Du scribe au savant », op. cit., p. 265.
63 Ce problème connaît encore certains échos à l’époque contemporaine. V. les propos attribués à C. BERNARD : « J’ai connu la douleur du savant qui, faute de moyens matériels, ne peut entreprendre de réaliser des expériences qu’il conçoit et est obligé de renoncer à certaines recherches, ou de laisser sa découverte à l’état d’ébauche ».
64 V. Y. GINDRAS, P. KEATING, C. LIMOGES, « Du scribe au savant », op. cit., p. 268.
65 V. Idem.
66 ibid., p. 269.
67 Le développement de l’imprimerie a également, en lui-même, marqué un véritable tournant pour la diffusion des connaissances scientifiques.
68 V. Y. GINDRAS, P. KEATING, C. LIMOGES, « Du scribe au savant », op. cit., p. 269.
69 V. S. SHAPIN et S. SHAFFER, « Léviathan et la pompe à air », La Découverte, 1993, p. 336.
70 V. C. FORTIER, « L’organisation de la liberté de la recherche en France – Étude de droit public », op. cit., p. 17-18.
71 À propos de l’évolution de la pratique expérimentale du XVIIème au XIXème siècle, en France et en Angleterre, et spécialement de l’évolution du discours expérimental et de la place des instruments dans l’expérience, V. C. LICOPPE, « La formation de la pratique scientifique », La Découverte, 1996.
72 V. Y. GINDRAS, P. KEATING, C. LIMOGES, « Du scribe au savant », op. cit., p. 289 et s.
73 V. B. MATALON, « La construction de la science », op. cit., p. 43.
74 V. S. SHAPIN et S. SHAFFER, « Léviathan et la pompe à air », op. cit., p. 333.
75 V. S. SHAPIN et S. SHAFFER, « Léviathan et la pompe à air », op. cit., p. 11 et 14.
76 Pour ce dernier, la science comme la philosophie ne doivent pas être confinées en des lieux particuliers. Cela ferait des chercheurs des travailleurs comme les autres. Dans sa vision de la science, il n’existe pas d’espace spécifique pour s’adonner à la recherche même si certains lieux sont inappropriés car il s’agit d’une activité noble.
77 V. S. SHAPIN et S. SHAFFER, « Léviathan et la pompe à air », op. cit., p. 12.
78 ibid., p. 10.
79 ibid., p. 338.
80 V. G. BUSINO, « Sociologie des sciences et des techniques », PUF, 1998, p. 16 et s.
81 Pour un point complet sur le « cadrage historique » de « l’institutionnalisation de la recherche en France », V. C. FORTIER, « L’organisation de la liberté de la recherche en France – Étude de droit public », op. cit., p. 31 et s.
82 V. E. AGAZZI, « Le bien, le mal et la science », op. cit., p. 28.
83 D. PESTRE, « Le nouvel univers des sciences et des techniques : une proposition générale », in « Les sciences pour la guerre », op. cit., p. 18.
84 V. G. DRUESNE, « Le centre national de la recherche scientifique », Masson & Cie, 1975.
85 V. ibid., p. 262.
86 G. BUSINO, « Sociologie des sciences et des techniques », op. cit.
87 V. http://www.lettres-modeles.fr/definition/chercheur.html, Vo Chercheur, Signification éditée par l’Académie française en 1986.
88 D’après le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales, http://www.cnrtl.fr/etymologie/chercheur.
89 Le petit Robert 2012, Vo « Chercheur ».
90 V. G. DRUESNE, « Le centre national de la recherche scientifique », op. cit., p. 21 et s.
91 V. par exemple l’ordonnance no 45-2632 du 2 novembre 1945 réorganisant le C.N.R.S., J.O.R.F., 3 novembre 1945, p. 7192 et s.
92 En vérité, il n’existe pas d’inventeurs indépendants, c’est presque un mythe entretenu, notamment grâce au concours Lépine, V. P. BREESÉ et Y. DE KERMADEC, « La propriété intellectuelle au service de l’innovation », Nathan, 2011, p. 12.
93 Au sein du titre II du livre IV relatif aux personnels de la recherche V. les art. L. 422-1 à L. 422-2 C. rech.
94 V. http://ec.europa.eu/eracareers/pdf/eur_21620_en-fr.pdf, p 30.
95 Selon l’INSEE, « Le Manuel de Frascati est la référence méthodologique en matière de recueil et d’exploitation des statistiques de recherche et développement. Ce manuel contient les définitions des notions de base, des principes directeurs pour la collecte de données ainsi que les classifications à utiliser pour la compilation des statistiques. Il est régulièrement actualisé. Dans la dernière et sixième édition (2002) figurent des principes directeurs mieux adaptés au suivi de l’évolution des pays de l’O. C. D. E., notamment pour la mesure de la R & D du secteur des services, l’internationalisation de la R & D ainsi que les ressources humaines qui y sont affectées », http://www.insee.fr/fr/methodes/default.asp?page=definitions/manuel-frascati.htm.
96 Manuel de Frascati, 2002, p. 107, no 301.
97 Ils sont alors des enseignants-chercheurs, V. par exemple le décret no 84-431 du 6 juin 1984 modifié, fixant les dispositions statutaires communes applicables aux enseignants-chercheurs et portant statut particulier du corps des professeurs des universités et du corps des maîtres de conférences.
98 V. décret no 83-1260 du 30 décembre 1983 modifié fixant les dispositions statutaires communes aux corps de fonctionnaires des E.P.S.T.
99 Rapport élaboré par les services du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, 2009, « Observatoire de l’emploi scientifique. - L’état des lieux de l’emploi scientifique en France ».
100 V. G. BUSINO, « Sociologie des sciences et des techniques », op. cit., p. 96 et s.
101 Sur la recherche en droit, V. P. AMSELEK, « Propos introductifs », in « Théorie du droit et science », P. AMSELEK (Dir.), PUF, 1994, p. 8 ; T. TAURAN, « La recherche en droit, en tant qu’activité créatrice de connaissances », R.R.J., 2005-2, p. 577 et s. ; Colloque « La force de la recherche juridique » Hommage à Isabelle de Lamberterie, 10 et 11 mai 2012, Paris, Ministère de la recherche.
102 La liste ne peut en aucun cas être exhaustive.
103 V. CONNAN P.-Y., FALCOZ M., POTOCKI-MALICET D., « Être chercheur au XXIe siècle – Une identité éclatée dans un univers en concurrence », Presses Universitaires du Septentrion, 2008.
104 Sur les différentes acceptions que peut prendre cette dernière, V. C. BLAIZOT-HAZARD, « La liberté-indépendance du chercheur public. Étude en droits allemand et français », in Mélanges R. GOY, « Du droit interne au droit international. Le facteur religieux et l’exigence des droits de l’homme », Publications de l’Université de Rouen, 1998, p. 43.
105 Pour un exemple concret de ce cadre normatif pluriel mêlant règles juridiques, éthiques, sociologiques ou encore économiques, V. notamment, S. LACOUR (Dir.), « La régulation des nanotechnologies. Clair-obscur normatif », Larcier, Bruxelles, 2010.
106 P.-Y. GAUTIER, « La protection juridique de l’innovation aux confluents de l’économie et de l’éthique », Droit et patrimoine, 2003, no 119, p. 70.
107 Dictionnaire des termes juridiques, Dalloz, 2011.
108 F. ALQUIÉ, « La philosophie des sciences », op. cit., p. 25. Sur les différentes acceptions courantes que peut prendre le terme de recherche, V. par exemple G. LECOINTRE, « Les sciences face aux créationnismes. Ré-expliciter le contrat méthodologique des chercheurs », Éd. Quæ, Versailles, 2012, p. 92 et s. et V. également E. AGAZZI, « Le bien, le mal et la science », op. cit., p. 24-25.
109 Des propos attribués à C. BERNARD traduisent cette dimension collective et collaborative de la recherche : « [l]’art c’est moi, la science c’est nous » ; comp. E. AGAZZI, « Le bien, le mal et la science », op. cit., p. 18 : « la science ne naît pas dans le vide, mais procède toujours d’une connaissance préalable, en utilisant ce qui est déjà disponible ».
110 Entretien avec M. ALLAIS, propos recueillis par C. PUIGELIER, « Autorité de la science ou autorité en matière de science ? L’immense danger d’une domination oppressive des pseudovérités établies », in J. FOYER IN MEMORIAM, Litec, 2010, spéc. p. 7 et s.
111 Même en sciences humaines et sociales, V. J. CHEVALIER, « Libres propos sur la démarche scientifique », in Études en l’honneur du Professeur J.-A. MAZÈRES, Litec, 2009, p. 125 et s.
112 V. G. FOUREZ, « La construction des sciences », De Boeck Université, 2002, p. 29 et s.
113 V. D. LECOURT, « La philosophie des sciences », op. cit, p. 5.
114 V. ibid., p. 12.
115 Il est en effet souvent considéré comme le père fondateur de la sociologie ou, à tout le moins, celui qui a cherché à obtenir autonomie et reconnaissance pour la philosophie des sciences, V. sur ce point, A. BRENNER, « Auguste COMTE : entre les classiques et les conventionnalistes », in « Auguste COMTE aujourd’hui », M. BOURDEAU, J.-F. BRAUSTEIN et A. PETIT (Dir.), Éditions Kimé, 2003, p. 49 et s.
116 V. A. COMTE, « Philosophie des sciences », Gallimard, 1996, présentation, choix des textes et notes par J. GRANGE, p. 52.
117 V. A. COMTE, « Philosophie des sciences », op. cit., p. 55 et s.
118 V. par exemple la philosophie d’E. MACH et du Cercle de Vienne ; D. LECOURT, « La philosophie des sciences », op. cit, p. 24 et s.
119 V. B. RUSSELL et A. NORTH WHITEHEAD, « Principia mathematica ».
120 V. sur ces points, D. LECOURT, « La philosophie des sciences », op. cit, p. 53 et s.
121 B. MATALON, « La construction de la science », op. cit., p. 37.
122 Idem.
123 Ibid., p. 38-39.
124 V. K. R. POPPER, « La logique de la découverte scientifique », Éditions Payot, 1973.
125 D. LECOURT, « La philosophie des sciences », op. cit, p. 72.
126 Ibid., p. 75.
127 V. P. FEYERABEND, « Contre la méthode », op. cit.
128 De même, l’épistémologie des sciences est souvent couplée avec l’histoire et la philosophie de ces dernières comme l’illustre l’œuvre de BACHELARD. V. sur ce point, B. MATALON, « La construction de la science », op. cit., p. 95 et s.
129 ibid., p. 90.
130 V. T. S. KUHN, « La structure des révolutions scientifiques », Flammarion, 1983.
131 Contrairement à KOYRÉ pour qui le processus d’accumulation de connaissances serait essentiellement un processus cumulatif. En tout état de cause, l’œuvre de ce dernier montre son attachement à l’idée selon laquelle il existe une véritable unité de la pensée humaine, V. A. KOYRÉ, « Études d’histoire de la pensée scientifique », Gallimard, 1998.
132 M. SERRES dans sa préface de « Éléments d’histoire des sciences », M. SERRES (Dir.), Larousse/Bordas, 1997, p. 16.
133 G. BUSINO, « Sociologie des sciences et des techniques », op. cit., p. 10.
134 Sur la nécessité de douter pour l’expérimentateur, V. spécialement, C. BERNARD, « Introduction à l’étude de la médecine expérimentale », Baillière, 1865, p. 63 et s.
135 V. l’article de R. K. MERTON, « The normative Structure of Science » publié dans The sociology of science (Chicago University Press), cité par G. BUSINO, « Sociologie des sciences et des techniques », op. cit., p. 10.
136 V. G. CANGUILHEM, « Le normal et le pathologique », PUF, 11ème éd., 2011.
137 V. J. MONOD, « Le hasard et la nécessité », op. cit.
138 V. P. BOURDIEU, « Les usages sociaux de la science », INRA Éditions, 1997, p. 50.
139 G. LECOINTRE, « Les sciences face aux créationnismes. Ré-expliciter le contrat méthodologique des chercheurs », op. cit., p. 101.
140 V. F. ALQUIÉ, « La philosophie des sciences », op. cit., p. 33 et s.
141 V. E. AGAZZI, « Le bien, le mal et la science », op. cit., p. 11.
142 V. G. BACHELARD, « Essai sur la connaissance approchée », VRIN, 6ème éd., 2006.
143 V. ibid., p. 14.
144 B. MATALON, « La construction de la science », op. cit., p. 22.
145 V. E. AGAZZI, « Le bien, le mal et la science », op. cit., p. 15.
146 V. ibid., p. 19.
147 Sur la nécessité de dissocier la science comme activité de la science comme résultat, V. R. ENCINAS DE MUNAGORRI, « La communauté scientifique est-elle un ordre juridique ? », RTD Civ., 1998, 247, no 13.
148 R. THOM, « La philosophie des sciences aujourd’hui », Gauthier-Villars, 1986, p. 12 ; Comp. C. BERNARD, « Introduction à la méthode expérimentale », op. cit. : « La simple constatation des faits ne parviendra jamais à constituer une science. On aurait beau multiplier les faits ou les observations, que cela n’en apprendrait pas d’avantage. Pour s’instruire, il faut nécessairement raisonner sur ce que l’on a observé ou expérimenté, comparer des faits et les juger par d’autres faits qui servent de contrôle » et P. JOLIOT, Extrait de « La Recherche passionnément » : « [l]a recherche comporte et comportera toujours une part importante d’activité créatrice ».
149 E. AGAZZI, « Le bien, le mal et la science », op. cit., p. 29.
150 En faveur de ce « vagabondage » et d’un retour au doute, V. L. THIRY, « La science et le chercheur », Éditions Labor/Éditions Espace de libertés, 2005.
151 Selon des propos attribués à F. BACON, « Le doute est l’école de la vérité ». Comp. avec les propos plus récents attribués à C. BERNARD : « Ceux qui ont une foi excessive dans leurs idées ne sont pas bien armés pour faire des découvertes ».
152 Comme le formulait HUGO : « La science va sans cesse se raturant elle-même. Rature féconde ». V. HUGO, « William Shakespeare », Première partie, Livre III, IV, « L’Art et la science », http://fr.wikisource.org/wiki/William_Shakespeare_%28Victor_Hugo%29/I/III/4.
153 V. F. POLLAUD-DULIAN, « Propriétés intellectuelles et travail salarié », RTD Com., 2000, p. 273 : « Tout d’abord, il paraît clair que la liberté est indispensable à la création ».
154 V. G. COHEN-JONATHAN, « Progrès scientifique et technique et droits de l’homme », préc. ; P. LAMBERT, « Liberté scientifique et droits de l’Homme », préc. ; C. BYK, « Progrès scientifique et droits de l’homme : la rupture ? », préc. et J. MICHAUD, « La pénétration du droit par la science », préc.
155 Pour des considérations approfondies sur la transmission du savoir, V. L. MEHL, « De la transmission du savoir », in « Savoir innover en droit », Hommage à L. MEHL, La documentation française, 1999, p. 313 et s.
156 Contra, V. S. POILLOT-PERUZZETTO, « Réflexions sur le concept de “recherche” », in Mélanges offerts à J.-J. BURST, Litec, 1997, p. 523 : « s’il existe une incontestable spécificité des règles relatives aux résultats de la recherche, la spécificité des règles relatives à la période de recherche n’est pas évidente ».