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L'enfant refusé

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Léa Juzan

Partie II : Le refus de la fonction parentale

Conclusion de la partie II

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Extrait du texte

610. Si certains aspects de la fonction parentale – comme la transmission du nom et du patrimoine et la prise en charge financière – peuvent être dissociés de la qualité du lien affectif en raison de leur caractère objectif, d’autres aspects – attachés à l’exercice de l’autorité parentale – sont empreints d’une grande subjectivité en ce qu’ils sont totalement indissociables de l’affection que porte le parent à son enfant. Pourtant, pour les uns comme pour les autres, l’étude des règles les régissant a permis de mettre en évidence le rejet par le législateur de la prise en compte de la qualité du lien affectif. L’absence de lien affectif n’est finalement prise en considération que lorsqu’il est impossible de l’ignorer en raison de la nécessité de pallier l’absence de prise en charge de l’enfant. Hormis quelques affleurements très sporadiques du lien affectif, l’illusion de l’investissement parental est donc maintenue, que ce soit en imposant au parent l’exécution de sa fonction lorsq...

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