1 V. sur ce cercle herméneutique : J. LADRIERE, Vie sociale et destinée, Gembloux, 1973, pp. 201 et s.

2 Cf. J. HABERMAS, Der Universalitätsanspruch der Hermeneutik, in Hermeneutik und Ideologiekritik, Frankfurt a.M., 1971, p. 154.

3 V. sur le langage et la domination comme milieux de socialisation : J. HABERMAS, Connaissance et intérêts, in La technique et la science comme idéologie (Trad, de J. R. LADMIRAL), Paris, 1973, p. 155. Sur les liens unissant ces deux milieux qui forment le domaine de l’interaction, domaine distinct de celui du travail basé sur la maîtrise des processus naturels externes : J. R. LADMIRAL, Préface de l'ouvrage de J. HABERMAS, Connaissance et intérêt (Trad, de G. CLEMENCON et J. M. BROHM), Paris, 1976, pp. 23 et 24.

4 Cf. J. HABERMAS, Connaissance et intérêts, loc. cit., pp. 156 et s.

5 Cf. J. M. VINCENT, Fétichisme et société, Paris, 1973, pp. 273 et s. Habermas, qui reproche à Marx de ne penser le processus d’auto-constitution de l’espèce humaine que dans le cadre du travail (cf. Connaissance et intérêt, pp. 74 et s.), n’est contraint de poser une sphère de l’interaction, distincte de celle du travail, que parce qu’il adopte une conception étroite de la production, définie comme activité instrumentale, conception étrangère au matérialisme historique. Ce dernier implique que la production est toujours déterminée par des rapports sociaux (juridiques, politiques, idéologiques) relativement autonomes qui définissent les relations de classes, compte tenu du rapport des agents sociaux aux moyens de production. Habermas reconnaît, par ailleurs, que Marx adopte cette conception du mode de production (op. cit., pp. 84 et s.).

6 P. RICŒUR, Herméneutique et critique des idéologies, in E. CASTELLI (éd.), Démythisation et idéologie, Paris, 1973, pp. 56 et s.

7 P. RICŒUR, Herméneutique et critique des idéologies, loc. cit., p. 58.

8 P. RICŒUR, Science et idéologie, in Rev. phil. de Louvain, 1974, p. 352.

9 Cf. P. RICŒUR, Science et idéologie, loc. cit., pp. 354 et 355.

10 L. ALTHUSSER, Idéologie et appareils idéologiques d’Etat, in Positions, Paris, 1976, p. 104.

11 Cf. E. de IPOLA, Critique de la théorie d’Althusser sur l’idéologie, in L’homme et la société, 1976, pp. 63 et s.

12 Cf. notamment : K. MARX, Le manifeste communiste, in Œuvres. Economie, I, (Trad, par M. RUBEL et L. EVRARD), Paris, 1965, pp. 182, 183 ; Manuscrits de 1857-1858 (« Grundrisse ») (Publiés sous la responsabilité de J. P. LEFEBVRE), I, Paris, 1980, pp. 94-98, 424 ; II, pp. 193-193, 324 ; Critique du programme du parti ouvrier allemand (Programme de Gotha), in Œuvres. Economie, I, (Trad, par M. RUBEL et L. EVRARD), p. 1420.

13 La mise en exergue de ce rôle de l’imaginaire ébranle évidemment la « coupure épistémologique » entre science et idéologie défendue, en termes parfois très positivistes, par L. Althusser (cf. Propositions épistémologiques du Capital (Marx, Engels), in Lire le Capital, Paris, 1975, II, pp. 16 et 17). V. au sujet de la critique de cette « coupure » ; J. RANCIERE, Sur la théorie de l’idéologie politique d’Althusser, in L’homme et la société, 1973, pp. 43 et s. ; P. RICŒUR, Science et idéologie, loc. cit., pp. 339-348 ; J. M. VINCENT, Le théoricisme et sa rectification, in Contre Althusser, Paris, 1974, pp. 250 et s.

14 De même, évoquant l’œuvre de Marx, P. Ansart remarque que l’adhésion à un projet peut constituer une condition de la connaissance sociologique (Toute connaissance du social est-elle idéologique ?, in Sociologie de la connaissance. Textes réunis par J. DUVIGNAUD, Paris, 1979, pp. 41 et s.). V. au sujet de Marx : Fr. TELLEZ, L’épistémologie althussérienne ou le positivisme délirant, in L’homme et la société, 1976, p. 77.

15 P. RICŒUR, Science et idéologie, loc. cit., p. 354. De même, W. Maihofer souligne que la critique de l’idéologie juridique est guidée par l’anticipation de la société sans classes qui est une utopie concrète, fondée sur les points d’ancrage actuels d’un ordre social plus rationnel (Ideologie und Naturrecht, in Ideologie und Recht, Frankfurt a.M., 1969, pp. 142 et s.).

16 P. RICŒUR, Herméneutique et critique des idéologies, loc. cit., p. 52.

17 Cf. P. RICŒUR, Herméneutique et critique des idéologies, loc. cit., pp. 52-56.

18 V. à ce sujet L. ALTHUSSER, Lire le Capital, I, Paris, 1975, pp. 38 et s.

19 Cf. L. ALTHUSSER, Pour Marx, Paris, 1974, pp. 225 et s. ; Lire le Capital, II, Paris, 1975, pp. 29 et s. ; Soutenance d’Amiens, in Positions, pp. 159 et s. V. également M. GODELIER, Horizon, trajets marxistes en anthropologie, II, Paris, 1977, pp. 142-149.

20 Cf. K. MARX, Manuscrits de 1844 (Economie politique et philosophie), (Trad, de E. BOTTIGELLI), Paris, 1972, pp. 60 et s.

21 Cf. K. MARX, Manuscrits de 1844, op. cit., p. 87.

22 La sixième thèse sur Feuerbach annonce cette rupture : « l’essence de l’homme n’est pas une abstraction inhérente à l’individu isolé. Dans sa réalité, elle est l’ensemble des rapports sociaux.
Feuerbach, qui n’entreprend pas la critique de cet être réel, est, par conséquent, obligé : (...) 2. de considérer, (...), l’être humain uniquement en tant que” genre”, en tant qu’universalité interne, muette, liant d’une façon purement naturelle les nombreux individus ». (L’idéologie allemande (Trad, de H. AUGER, G. BADIA, J. BAUDRILLARD et R. CARTELLE), Paris, 1968, p. 33).

23 Cf. L. ALTHUSSER, Lire le Capital, op. cit., Il, pp. 39-55.

24 J. M. VINCENT, Le théoricisme, loc. cit., p. 246 (c’est nous qui soulignons).

25 K. MARX et F. ENGELS, L’idéologie allemande, op. cit., p. 72.

26 K. MARX et F. ENGELS, L’idéologie allemande, op. cit., pp. 57 et s., 69 et 70. V. sur ce rejet de toute conception idéaliste et téléologique de l’histoire : A. CORNU, Karl Marx et Friedrich Engels. Leur vie et leur œuvre, t. IV : La formation du matérialisme historique (1845-1846), Paris, 1970, pp. 257 et s. ; M. RUBEL, Karl Marx. Essai de biographie intellectuelle, Paris, 1971, p. 160.

27 Cf. Manuscrits de 1857-1858 (« Grundrisse »), op. cit., I, pp. 246, 393 ; II, pp. 34, 323-324. Par rapport aux thèses d’Althusser qui dénie toute portée théorique au concept de travail aliéné (cf. Soutenance d’Amiens, op. cit., p. 171), l’analyse d’E. Mandel qui voit dans l'évolution de Marx l’abandon d’une conception anthropologique de l’aliénation, fondée sur la notion d’être générique, au profit d’une conception historique, fondée sur l’analyse des rapports de production, nous paraît plus adéquate (cf. La formation de la pensée économique de Karl Marx, Paris, 1967, pp. 151 et s.).

28 Si la notion d’aliénation subsiste dans l’œuvre de maturité, il ne nous paraît pas qu’elle soit le prolongement de la notion utilisée dans les Manuscrits parisiens car elle n’est plus définie en termes anthropologiques. Il ne nous semble donc pas possible d’affirmer avec M. Rubel que « le Capital n’est que l’élaboration méthodique des idées que Marx avait fixées dans ses manuscrits de 1844 » (Karl Marx, op. cit., p. 360).

29 E. BLOCH, Droit naturel et dignité humaine (Trad, de D. AUTHIER et J. LACOSTE), Paris, 1976, p. 211.

30 Cf. P. RICŒUR, Science et idéologie, loc. cit., pp. 352 et 353, soulignant que le savoir objectivant, précédé d’une relation d’appartenance, peut se constituer dans une relative autonomie.

31 V. sur les critères de scientificité des sciences humaines : J. LADRIERE, Les sciences humaines et le problème de la scientificité, in Les études philos., 1978, pp. 143 et s.

32 Cf. les concepts de plus-value, de capital constant et de capital variable, de taux de profit,...

33 V. à ce sujet : R. BHASKAR, On the Possibility of Social Scientific Knowledge and the Limits of Naturalism, in Issues in Marxist Philosophy, vol. III : Epistemology, Science, Ideology (ed. by J. MEPHAM and D. H. RUBEN), Hassocks, 1979, pp. 127 et 128.

34 Cf. K. MARX, Manuscrits de 1857-1858 (« Grundrisse »), op. cit., I, pp. 349 (l’action civilisatrice du capital), 424 et 425 (la richesse au-delà du mode de production bourgeois) ; Le Capital, Livre III, in Œuvres. Economie, (éd. M. RUBEL), II, Paris, 1968, pp. 1487 et s. ; Critique du programme du parti ouvrier allemand, op. cit., pp. 1418 et s.

35 Cf. G. HAARSCHER, L’ontologie de Marx. Le problème de l’action, des textes de jeunesse à l’œuvre de maturité, Bruxelles, 1980, pp. 233 et s.

36 Une telle interprétation est défendue par L. DUMONT, Homo aequalis. Genèse et épanouissement de l’idéologie économique, Paris, 1977, pp. 169 et s.

37 Cf. L. ALTHUSSER, Idéologie et appareils idéologiques d’Etat, loc. cit., p. 100.

38 Cf. J. RANCIERE, Sur la théorie de l’idéologie politique d’Althusser, loc. cit., pp. 39 et s., ou un avatar de la sociologie fonctionnaliste : J. M. VINCENT, Le théoricisme, loc. cit., p. 232.

39 Cf. P. RICŒUR, Science et idéologie, loc. cit., p. 331.

40 C. CASTORIADIS, L’institution imaginaire de la société, 3^e éd., Paris, 1975, pp. 480. V. également p. 205.

41 Cf. P. L. BERGER et Th. LUCKMANN, The Social Construction of Reality, Harmondsworth, 1972, p. 120.

42 P. ANSART, L’occultation idéologique, in Cah. intern, de Sociol., 1972, p. 213.

43 Cf. L. ALTHUSSER, Idéologie et appareils idéologiques d’Etat, loc. cit., pp. 105 et s.

44 Cf. P. RICŒUR, Science et idéologie, loc. cit., p. 332.

45 Cf. P. RICŒUR, Science et idéologie, loc. cit., p. 333.

46 Cf. Cl. LEFORT, Esquisse d'une genèse de l’idéologie dans les sociétés modernes, in Les formes de l’histoire, Paris, 1978, pp. 285 et 286.

47 P. RICŒUR, Science et idéologie, loc. cit., p. 337.

48 Cf. K. MARX et F. ENGELS, L’idéologie allemande, op. cit., p. 50.

49 Cf. K. MARX et F. ENGELS, L’idéologie allemande, op. cit., pp. 75 et s.

50 Cf. B. ZARCA, Idéologie et éthos de classe, in L’homme et la société, 1976, pp. 113 et s.

51 J. HABERMAS, Connaissance et intérêts, loc. cit., pp. 149 et 150.

52 J. HABERMAS, Connaissance et intérêt, op. cit., p. 318.

53 P. RICŒUR, Herméneutique et critique des idéologies, loc. cit., p. 47.

54 Cf. H. G. GADAMER, Rhetorik, Hermeneutik und Ideologiekritik, in Hermeneutik und Ideologiekritik, pp. 81 et 82.

55 Cf. H. J. GIEGEL, Reflexion und Emanzipation, in Hermeneutik und Ideologiekritik, pp. 278 et 279, soulignant que l’antagonisme des classes sociales fait obstacle à la possibilité d’une remise en cause, par la classe dominante, de ses intérêts au maintien de la domination.

56 J. HABERMAS, Connaissance et intérêts, loc. cit., pp. 157 et 158.

57 Cf. P. L. ASSOUN, L’usage du référent matérialiste dans la théorie critique, in Marxisme et théorie critique, Paris, 1978, p. 95.

58 Cf. J. HABERMAS, La science et la technique comme idéologie, in La science et la technique comme idéologie, pp. 50-52 ; Raison et légitimité. Problèmes de légitimation dans le capitalisme avancé (Trad. de J. LACOSTE), Paris, 1978, pp. 59-61.

59 J. HABERMAS, La science et la technique, loc. cit., pp. 51 et 52.

60 V. à ce sujet P. L. ASSOUN et G. RAULET, Diagnostic n^o 2, in Marxisme et théorie critique, p. 245. V. également au sujet de Horkheimer, R. BUBNER, Qu’est-ce que la théorie critique ?, in Arch, de Philos., 1972, pp. 395 et s.

61 Cf. P. L. ASSOUN et G. RAULET, op. cit., pp. 246-248.

62 Cf. J. M. VINCENT, Le théoricisme et sa rectification, loc. cit., pp. 228 et 229.

63 A nos yeux, la critique s’inscrit dans les rapports sociaux qui révèlent des oppositions d’intérêts entre, d’une part, les diverses fractions de la bourgeoisie et, d’autre part, les classes et fractions de classes dominées, telles que la classe ouvrière, certaines couches de la petite bourgeoisie traditionnelle (artisans) et certaines couches de la nouvelle petite bourgeoisie (salariés du secteur commercial et du secteur des services, employés subalternes des secteurs bureaucratisés publics et privés, techniciens et ingénieurs directement impliqués dans la production). Quant aux classes et fractions de classes dominées, distinctes de la classe ouvrière, la critique de l’idéologie doit favoriser leur polarisation vers les positions de cette dernière classe, en approfondissant la connaissance des mécanismes d’exploitation et de domination propres au capitalisme. V. sut la polarisation des rapports sociaux : A. CORTEN, Elargissement des oppositions sociales en Belgique, in Contradictions, 1, 1972, pp. 27 et s. ; sur les rapports entre la classe ouvrière et la petite bourgeoise : N. POULANTZAS, Les classes sociales dans le capitalisme aujourd’hui, Paris, 1974.

64 Cf. E. de IPOLA, Critique de la théorie d’Althusser sur l’idéologie, loc. cit., pp. 56 et 57.

65 Cf. J. M. VINCENT, Le théoricisme, loc. cit., pp. 239 et s.

66 J. HABERMAS, Theorie der Gesellschaft oder Sozialtechnologie ? Eine Auseinandersetzung mit N. Luhmann, in Théorie der Gesellschaft oder Sozialtechnologie ? Was leistet die Systemforschung ?, Frankfurt a. M., 1971, p. 247.

67 K. LENK, Problemgescbichtliche Einleitung, in K. LENK (Hrsg.), Idéologie. Ideologiekritik und Wissenssoziologie, 8^e éd., Darmstadt., Neuwied, 1978, p. 38.

68 K. LENK, ibidem.

69 Cf. K. MARX et F. ENGELS, L’idéologie allemande, op. cit., p. 44, où il est reproché aux Jeunes-Hégéliens de ne pas se demander quel est le lien entre la philosophie allemande et la réalité allemande, et de se borner à lutter sur le plan de la « phraséologie » et non contre le monde réel.

70 Cl. LEFORT, op. cit., pp. 303 et 304.

71 P. ANSART, L’occultation idéologique, loc. cit., p. 225.

72 P. ANSART, L'occultation idéologique, loc. cit., p. 215.

73 P. ANSART, L’occultation idéologique, loc. cit., p. 216.

74 V. sur la méthode analytique de Marx : D. SAYER, Science as Critique : Marx vs Althusser, in Issues in Marxist Philosophy, op. cit., pp. 36 et s.

75 V. sur la vanité de cette prétention : P. RICŒUR, Science et idéologie, loc. cit., p. 346.

76 K. MARX et F. ENGELS, L’idéologie allemande, op. cit., p. 50.

77 Cf. L. ALTHUSSER, Idéologie et appareils idéologiques d’Etat, loc. cit., p. 99.

78 Cf. Cl. LEFORT, op. cit., pp. 282, 285, 289 et 290.

79 V. également C. CASTORIADIS, op. cit., p. 206, qui reproche aux marxistes de croire que l’activité sociale, dont l’idéologie serait le reflet déformé, puisse être saisie en dehors du sens qu’elle porte.

80 Cf. E. de IPOLA, op. cit., pp. 50 et 51.

81 Cf. P. ANSART, Marx et la théorie de l’imaginaire social, in Cah. intern, de sociol., 1968, p. 104.

82 Cf. M. GODELIER, op. cit., pp. 208 et 213. A cet égard, l’affirmation de Μ. P. Ricœur selon laquelle le fétichisme reste une énigme qui tire sa substance de l’analogie avec l’illusion religieuse nous paraît contestable (Science et idéologie, loc. cit., p. 345).

83 J. M. VINCENT, Fétichisme et société, op. cit., p. 228.

84 Cf. P. ANSART, Marx et la théorie de l’imaginaire social, loc. cit., p. 114.

85 Cf. Ph. DUJARDIN, Nouvelles interrogations sur la théorie de l’idéologie chez Althusser, in Procès. Cahiers d’analyse politique et juridique, 2, 1978, p. 140.

86 K. MARX, Le capital, livre I, in Œuvres. Economie (éd. M. RUBEL), I, Paris, 1968, pp. 1035 et 1036.

87 K. MARX, ibidem.

88 Cf. M. SELIGER, The Marxist Conception of Ideology. A Critical Essay, Cambridge, 1977, pp. 39 et 40.

89 Cf. J. MEPHAM, The Theory of Ideology in Capital, in Issues in Marxist Philosophy, op. cit., pp. 148 et s.

90 Fiction que Cl. Lefort impute à Marx en se référant, selon nous de manière trop exclusive, à la conceptualisation critiquable mise en œuvre dans L’idéologie allemande.

91 Cf. Th. GEIGER, Ideologie und Werturteil, in K. LENK (Hrsg.), Idéologie. ldeologiekritik und Wissenssoziologie, op. cit., pp. 185 et s.

92 Cf. E. TOPITSCH, Begriff und Funktion der Ideologie, in Sozialphilosophie zwischen Ideologie und Wissenschaft, 3^e éd., Neuwied, 1971, p. 30.

93 Cf. P. L. BERGER et Th. LUCKMANN, op. cit., p. 111.

94 Cf. J. HABERMAS, Connaissance et intérêts, loc. cit., pp. 145 et s.

95 V. sur ce risque lié au positivisme : J. HABERMAS, Théorie et pratique, (Trad, de G. RAULET), Paris, 1975, II, pp. 80 et s., 95 et s. ; Analytische Wissenschaftstheorie und Dialektik, in Th. W. ADORNO, R. DAHRENDORF, H. PILOT, H. ALBERT, J. HABERMAS et K. POPPER, Der Positivismusstreit in der deutschen Soziologie, 6-éd., Darmstadt, Neuwied, 1978, pp. 171 et s.

96 V. sur cette tâche par rapport aux sciences sociales : Th. ADORNO, Zur Logik der Sozialwissenschaften, in Der Positivismusstreit, op. cit., pp. 142 et 143.

97 L’expression est utilisée par K. POPPER, La société ouverte et ses ennemis, II, Hegel et Marx, (Trad, de J. BERNARD et Ph. MONOD), Paris, 1979, p. 151.

98 V. sur la tâche de la philosophie comme celle d’un discours dans le milieu duquel l’être problématique de la vérité peut se manifester et à partir duquel l’œuvre multiforme de la compréhension peut amorcer sa propre compréhension : J. LADRIERE, Les sciences humaines et le problème du fondement, in Vie sociale et destinée, Gembloux, 1973, pp. 208-210.

99 Cf. J. HABERMAS, Gegen einen positivistisch halbierten Rationalismus, in Der Positivismusstreit, op. cit., p. 263.
L’on ajoutera, sans pouvoir approfondir ici l’examen de cette question, qu’en donnant pour modèle méthodologique à la critique la démarche des sciences empirico-formelles, telle qu’elle a été analysée par Popper comme un ensemble de conjectures et de réfutations, l’analyse positiviste prône un monisme méthodologique qui ne va pas sans soulever des difficultés, eu égard au statut effectif de certaines théories sociologiques qui semblent se dérober à ce modèle. V. quant à l’application de ce modèle dans les sciences sociales : K. POPPER, Die Logik der Sozialwissenschaften, in Der Positivismusstreit, op. cit., pp. 105 et 106 ; quant à la critique de cette application : R. BOUDON, La crise de la sociologie. Questions d’épistémologie sociologique, Genève, 1971, pp. 179 et s. ; R. BHASKAR, op. cit., pp. 107 et s.

100 Cf. D. EASTON, Analyse du système politique, (Trad, de P. ROCHERON), Paris, 1974, pp. 272-276 et 315.

101 Cf. D. EASTON, op. cit., pp. 148-149.

102 Cf. D. EASTON, op. cit., pp. 276-278 et 319. Easton assigne les mêmes effets à l’idéologie « communautaire » qui représente la communauté politique et son destin (p. 312).

103 V. sur cette critique : G. LAVAU, Le système politique et son environnement, in Rev. franç. de sociol., 1970-1971, pp. 169 et s. ; J. P. COT et J. P. MOUNIER, Pour une sociologie politique, Paris, 1974, I, pp. 224 et 225, ainsi que la réponse de Easton dans la postface à l’édition française de son ouvrage (op. cit., pp. 475 et 476).

104 Cf. N. LUHMANN, Positives Recht und Ideologie, in A. R. S. P., 1967, pp. 539 et 540.

105 Cf. N. LUHMANN, op. cit., pp. 543 et s.

106 Cf. J. HABERMAS, Der systemtheoretische Begriff der Ideologie und Systemtheorie als neue Form der Ideologie, in Theorie der Gesellschaft oder Sozialtechnologie ? Was leistet die Systemforschung ?, op. cit., pp. 246 et 247.

107 Cf. J. HABERMAS, Der systemtheoretische Begriff, loc. cit., pp. 248 et 250.

108 Cf. J. HABERMAS, Der systemtheoretische Begriff, loc. cit., p. 259. V. également la critique du formalisme de Luhmann par P. Chr. LUDZ, Ideologiebegriff und marxistische Theorie. Ansatze zu einer immanenten Kritik, 2^e éd., Opladen, 1977, p. 31.

109 Cf. K. MANNHEIM, Ideology and the sociology of Knowledge, in M. BRODBECK (ed.), Readings in the Philosophy of the social Sciences, London, 1968, pp. 114 et 115.

110 Cf. K. MANNHEIM, Das problem einer Soziologie des Wissens, in K. LENK (Hrsg.), Ideologie. Ideologiekritik und Wissenssoziologie, pp. 206 et 207.

111 Cf. G. W. REMMLING, The Sociology of Karl Mannheim, London, 1975, pp. 60-62.

112 Cf. G. W. REMMLING, op. cit., pp. 70 et 71.

113 P. RICŒUR, Science et idéologie, loc. cit., p. 350.

114 Cf. M. SELIGER, op. cit., pp. 136 et 137.

115 Cf. M. HORKHEIMER, Un nouveau concept d’idéologie ?, in Théorie critique. Essais (Trad, de G. GOFFIN, L. FERRY, J. MASSON, O. MASSON et J. P. PESRON), Paris, 1978, pp. 48 et 50.

116 M. HORKHEIMER, op. cit., p. 60.

117 V. sur l’insuffisance des analyses de Mannheim quant aux relations entre la connaissance et les rapports sociaux : R. K. MERTON, Social Theory and Social Structure, New York, 1957, pp. 498 et s.

118 Cf. K. LENK, Problemgeschichtliche Einleitung, loc. cit., p. 42.

119 Cf. K. LENK, Problemgeschichtliche Einleitung, loc. cit., p. 45.

120 J. BAUDRILLARD, Fétichisme et idéologie : la réduction sémiologique, in Nouvelle revue de psychanalyse, 1970, p. 216.