1 Rousseau (C.), « La Folie Silaz, d’Hélène Lenoir : l’absence jusqu’à la déraison », Le Monde (25 septembre 2008), en ligne, https://www.lemonde.fr/livres/article/2008/09/25/la-folie-silaz-d-helene-lenoir_1099276_3260.html, page consultée le 13 octobre 2019.
2 Rérolle (R.), « L’aventure du premier roman. L’œil du narrateur », Le Monde (22 avril 1994), en ligne, https://www.lemonde.fr/archives/article/1994/04/22/l-aventure-du-premier-roman-l-oeil-du-narrateur_3823775_1819218.html, page consultée le 13 octobre 2019.
3 Bikialo (S.), « Hélène Lenoir : un minimalisme orchestré », in Romanciers minimalistes. 1979-2003, op. cit., 2012, p. 257 ; Parent (A.M.), Xanthos (N.), « Introduction », in Intérieurs d’Hélène Lenoir, sous la direction de Parent (A.M.), Xanthos (N.), Montréal, Nota Bene, 2019, p. 7-8.
4 Bikialo (S.), « Hélène Lenoir : un minimalisme orchestré », art. cit., 2012, p. 261.
5 Martin-Achard (F.), « Une intériorité sans psychologie ? Étude sur trois romans de la vie intérieure (Kerangal, Lenoir, NDiaye) », Revue critique de fixxion française contemporaine, 13 (2016), p. 11.
6 Ibid.
7 Ibid., p. 12.
8 Blanckeman (B.), « Figures intimes/postures extimes », in L’intime - l’extime, sous la direction de Mura-Brunel (A.), Schuerewegen (F.), Amsterdam, Rodopi, 2002, p. 51.
9 Cette brièveté se manifeste également dans le découpage des romans de Lenoir en sections et participe, selon Bikialo, du minimalisme de cette esthétique (Bikialo (S.), « Hélène Lenoir : un minimalisme orchestré », art. cit., 2012, p. 256).
10 Goffman (E.), La mise en scène de la vie quotidienne, Paris, Les Éditions de Minuit, 1973.
11 Geoffroy (C.), « Mort Lente », Les Inrockuptibles, 19 février 2003, article cité sur le site des Éditions de Minuit, en ligne, http://www.leseditionsdeminuit.fr/livre-Le_Répit-1709-1-1-0-1.html, page consultée le 18 novembre 2019.
12 Quatrième de couverture de : Lenoir (H.), La Brisure, op. cit., 2003.
13 Viart (D.), Le roman français au XXe siècle, op. cit., 1999, p. 143.
14 Parent (A.M.), « Désastres infinitésimaux. Affect et (dé)mesure de l’événement chez Toussaint et Lenoir », Figura. Poétiques et imaginaires de l’événement (28), 2011, en ligne, http://oic.uqam.ca/fr/articles/desastres-infinitesimaux-affect-et-demesure- de-levenement-chez-toussaint-et-lenoir, page consultée le 21 février 2014.
15 Lepape (P.), « Lieux communs et singuliers », Le Monde, 21 avril 1995, https://www.lemonde.fr/archives/article/1995/04/21/lieux-communs-et-singuliers_3870534_1819218.html, page consultée le 13 octobre 2019.
16 Voir Tobiassen (E.B.), « Outrage à la pudeur. La Brisure d’Hélène Lenoir », in Tobiassen (E.B.), La relation écriture-lecture. Cheminements contemporains. Eric Chevillard, Pierre Michon, Christian Gailly, Hélène Lenoir, Paris, L’Harmattan, 2009, p. 141-163.
17 Damisch (H.), L’origine de la perspective, édition revue et corrigée, Paris, Flammarion, 1993, p. 59.
18 Ibid., p. 371.
19 Lacan (J.), Le séminaire de Jacques Lacan, Livre XI : les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse (1964), Paris, Le Seuil, 1990, p. 110.
20 Ibid., p. 111.
21 Rérolle (R.), « L’aventure du premier roman. L’œil du narrateur », art. cit, 1994.
22 Robbe-Grillet (A.), Pour un nouveau roman, Paris, Les Éditions de Minuit, 1963, p. 18.
23 Lacan (J.), Le séminaire de Jacques Lacan, Livre XI : les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse (1964), op. cit., 1990, p. 111 (nous soulignons).
24 Ibid.
25 Wajcman (G.), Fenêtre, op. cit., 2004, p. 371‑372.
26 Wajcman (G.), Fenêtre, op. cit., 2004, p. 187.
27 Ibid., p. 465.
28 Ibid., p. 372.
29 Ibid.
30 Del Lungo (A.), La fenêtre. Sémiologie et histoire de la représentation littéraire, op. cit., 2014, p. 223.
31 Un parallélisme de la situation de Lili – l’attirance pour le bidon d’essence – et de celle de Momm est ainsi suggéré par les regards qu’elles se jettent en biais : « sa peau tout imprégnée [d’essence] tandis qu’elle avait mal de devoir attendre pour courir enfin jusqu’au bidon et s’en mettre, s’en frotter, y tremper ses cheveux, en boire même tant cette envie la brûlait, grattait, tirait sous le nombril, répandait des picotements sur ses cuisses et ses fesses qu’elle contractait en se mordant les lèvres, sans cesser de fixer sa grand-mère » (MM, p. 52).
32 Wajcman (G.), Fenêtre, op. cit., 2004, p. 455.
33 Voir Wajcman (G.), L’œil absolu, op. cit., 2010.
34 Wajcman (G.), Fenêtre, op. cit., 2004, p. 372.
35 Lacan (J.), Le séminaire de Jacques Lacan, Livre XI : les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse (1964), op. cit., 1990, p. 84.
36 Martin-Achard (F.), « Une intériorité sans psychologie ? », art. cit., 2016.
37 Bikialo (S.), « Hélène Lenoir : un minimalisme orchestré », art. cit., 2012.
38 Viart (D.), Le roman français au XXe siècle, op. cit., 1999, p. 143.
39 Andrea Del Lungo observe des procédés similaires dans La Jalousie (Del Lungo (A.), La fenêtre. Sémiologie et histoire de la représentation littéraire, op. cit., 2014).
40 Rappelons, après Wajcman, que les premières fenêtres étaient situées en hauteur, dédiées à l’éclairage et à l’aération, non à la vision sur l’extérieur, et que les vitres étaient translucides et non transparentes.
41 Wajcman (G.), Fenêtre, op. cit., 2004, p. 421-422.
42 Starobinski (J.), Jean-Jacques Rousseau: la transparence et l’obstacle suivi de Sept essais sur Rousseau, Paris, Gallimard, 1971.
43 Del Lungo (A.), La fenêtre. Sémiologie et histoire de la représentation littéraire, op. cit., 2014, p. 223.
44 Wajcman (G.), Fenêtre, op. cit., 2004, p. 188.
45 Wajcman (G.), L’œil absolu, op. cit., 2010, p. 465-466.
46 Wajcman (G.), « L’architecture, l’intime et le secret », Laboratoire Analyse Architecture (Faculté d’architecture, d’ingénierie architecturale, d’urbanisme de l’UCL), 2008, p. 6. En ligne : http://www.lelaa.be/index.php?site=flexpaper&flexpaper=484, page consultée le 17 novembre 2019.
47 Une première version de cette étude de Son nom d’avant a été publiée dans la revue @nalyses : « Son nom d’avant d’Hélène Lenoir : les malaises du chez-soi », @nalyse : revue de critique et de théorie littéraire, 2013 (8, 2), p. 413-433, https://uottawa.scholarsportal.info/ottawa/index.php/revue-analyses/article/view/895, page consultée le 17 novembre 2019.
48 Bikialo (S.), « Hélène Lenoir : un minimalisme orchestré », art. cit., 2012, p. 259.
49 Lepape (P.), « Nouvelles des profondeurs », Le Monde (18 septembre 1998), en ligne, https://www.lemonde.fr/archives/article/1998/09/18/nouvelles-des-profondeurs_3668989_1819218.html, page consultée le 21 février 2022.
50 Lebrun (J.C.), « Une réclusion sans barreaux. Hélène Lenoir invente un nouveau chemin de l’intime », L’humanité (28 août 1998), cité sur le site des Éditions de Minuit, en ligne, http://www.leseditionsdeminuit.fr/f/index.php?sp=liv&livre_id=1706, page consultée le 21 février 2022.
51 Harang (J.B.), « L’œuvre à Lenoir », Libération (15 octobre 1998), cité sur le site des Éditions de Minuit, en ligne, http://leseditionsdeminuit.fr/livre-Son_nom_d_avant-1707-1-1-0-1.html, page consultée le 21 février 2022.
52 Lebrun (J.C.), « Une réclusion sans barreaux. Hélène Lenoir invente un nouveau chemin de l’intime », art. cit., 1998.
53 Le Petit Robert de la langue française 2015, op. cit.
54 Artières (P.), Histoire de l’intime, Paris, CNRS Éditions, 2022, p. 15.
55 Sennet (R.), Les tyrannies de l’intimité, Paris, Le Seuil, 1979.
56 Foessel (M.), La privation de l’intime. Mise en scène politique des sentiments, Paris, Le Seuil, 2008.
57 Depelsenaire (Y.), cité par Wajcman, Fenêtre. Chroniques du regard et de l’intime, op. cit., 2004, p. 428.
58 Bikialo (S.), « Hélène Lenoir : un minimalisme orchestré », art. cit., 2012, p. 260-261.
59 Notons que Bikialo pointe le même « tropisme » photographique (Ibid., p. 262).
60 Rabaté (D.), Désirs de disparaître. Une traversée du roman contemporain, op. cit., 2015, p. 21.
61 Foessel (M.), La privation de l’intime, op. cit., 2008, p. 14.
62 Ibid., p. 19.
63 Goetz (B.), Théorie des maisons, op. cit., 2011, p. 106-107.
64 Clam (J.), L’intime: genèses, régimes, nouages: contributions à une sociologie et une psychologie de l’intimité contemporaine, Paris, Ganse Arts et Lettres, 2007, p. 112-113.
65 Ibid., p. 113.
66 Foessel (M.), La privation de l’intime, op. cit., 2008, p. 22.
67 Goetz (B.), Théorie des maisons, op. cit., 2011, p. 28.
68 Foessel (M.), La privation de l’intime, op. cit., 2008, p. 37.
69 Artières (P.), Histoire de l’intime, op. cit., 2022, p. 8.
70 Tisseron (S.), L’intimité surexposée, Paris, Hachette, 2001.
71 Foessel (M.), La privation de l’intime, op. cit., 2008, p. 68.
72 Ibid., p. 11.
73 Ibid., p. 12.
74 Ibid., p. 13.
75 Ibid.
76 Ibid., p. 77.
77 Ibid., p. 15.
78 Bikialo (S.), « Hélène Lenoir : un minimalisme orchestré », art. cit., 2012, p. 263.
79 Foessel (M.), La privation de l’intime, op. cit., 2008, p. 108-109.
80 Goetz (B.), Théorie des maisons, op. cit., 2011, p. 108.
81 Ibid.
82 Besse (J.M.), Habiter, op. cit., 2013, p. 13-39.
83 Notons qu’Hélène Lenoir elle-même relève l’importance du thème de l’argent en famille dans son œuvre, en particulier dans Le Magot de Momm : Le Journal du Dimanche (29 juillet 2001), cité sur le site des Éditions de Minuit, en ligne, http://www.leseditionsdeminuit.fr/livre-Le_Magot_de_Momm-1708-1-1-0-1.html, page consultée le 29 mai 2017.
84 Foessel (M.), La privation de l’intime, op. cit., 2008, p. 17. Remarquons donc que, pour Foessel, l’idéal de « transparence », la quête d’ « authenticité », l’exhibition qui caractérisent, entre autres, la classe politique actuelle exprime, plus qu’une « idiosyncrasie de quelques hommes publics contemporains » (Ibid.), une entreprise d’extension des intérêts privés à la sphère intime et un effacement de la frontière entre ces deux notions.
85 Ibid., p. 108.
86 Parent (A.M.), « Home sweet home », in Intérieurs d’Hélène Lenoir, op. cit., 2019, p. 23.
87 Foessel (M.), La privation de l’intime, op. cit., 2008, p. 15.
88 Parent (A.M), « Home sweet home », art. cit., 2019, p. 19.
89 Barthes (R.), Comment vivre ensemble : simulations romanesques de quelques espaces quotidiens. Notes de cours et de séminaires au Collège de France (1976-1977), Paris, Le Seuil, 2002, p. 89.
90 Bikialo (S.), « Hélène Lenoir : un minimalisme orchestré », art. cit., 2012, p. 265.
91 Ibid., p. 263.
92 Bachelard (G.), La poétique de l’espace, op. cit., 1964, p. 77.
93 Parent (A.M.), Xanthos (N.), « Introduction », art. cit., 2019, p. 9.
94 Bruno (P.), « L’avenir d’un malaise : Marx et Lacan », Quarto. Bulletin de psychanalyse, 46 (1991), p. 6-7.
95 Ibid.
96 Foessel (M.), La privation de l’intime, op. cit., 2008, p. 45.
97 Ibid., p. 46-47.
98 Une première version de cette analyse a été publiée dans : « Terrain vague, cabane et demeure familiale dans Son nom d’avant, d’Hélène Lenoir », Phantasia, 10 (2020), p. 83-96, https://popups.uliege.be/0774-7136/index.php?id=1228&file=1, page consultée le 2 mai 2023.
99 Tiberghien (G.A.), Notes sur la nature..., op. cit., 2005, p. 123-125.
100 Rabaté (D.), Désirs de disparaître, op. cit., 2015, p. 20.
101 Trésor de la langue informatisé, http://stella.atilf.fr/Dendien/scripts/tlfiv5/advanced.exe?8;s=3108433680 , page consultée le 15 décembre 2019.
102 Le Petit Robert de la langue française 2015, op. cit.
103 Tiberghien (G.A.), Notes sur la nature... : la cabane et quelques autres choses, Paris, Éditions du Félin, 2005, p. 13.
104 Il distingue la cabane de la maison pour toute une série de raisons que nous allons parcourir mais « n’en maintien[t] pas moins que l’espace architectural est un espace de pensée aussi bien qu’un espace pour la pensée, comme le fut la cabane en Norvège pour Wittgenstein » (Ibid., p. 54).
105 Ibid., p. 37-38.
106 Ibid., p. 34.
107 Ibid., p. 85-87.
108 Ibid., p. 138-139.
109 Ibid., p. 41-42.
110 Tiberghien cite ainsi le film One week (1920) de Buster Keaton, dans lequel un couple de jeunes mariés doit construire tant bien que mal une maison « en kit » et rappelle que Thoreau, au début de Walden, déclare récupérer les planches d’une autre cabane, qu’il a achetée à son propriétaire, pour construire la sienne (Ibid., p. 54, 80).
111 Ibid., p. 37.
112 Ibid., p. 24-25.
113 Ibid., p. 120-122, nous soulignons.
114 Foucault (M.), « Des espaces autres », art. cit., 1994, p. 752-762.
115 Wajcman (G.), Fenêtre, op. cit., 2004, p. 13-14.
116 Hiltenbrand (J.P.), « Appareil psychique », in Dictionnaire de la psychanalyse, sous la direction de : Chemama (R.), Vandermersch (B.), Paris, Larousse, 2009, p. 68.
117 Freud (S.), L’interprétation des rêves, Paris, PUF, 1973, p. 455-456.
118 Ibid., p. 455.
119 Ibid.
120 Tiberghien (G.A.), Notes sur la nature..., op. cit., 2005, p. 47-48.
121 Ibid., p. 85.
122 Ibid., p. 85-87.
123 Tiberghien (G.A.), Notes sur la nature..., op. cit., 2005, p. 88.
124 Hiltenbrand (J.P.), « Appareil psychique », art. cit., 2009, p. 70.
125 Zenoni (A.), « Métaphore et métonymie dans la théorie de Lacan », Cahiers internationaux du symbolisme, 31-32 (1976), p. 188.
126 Ibid., p. 189.
127 Melvin Charney tente, dans ses installations temporaires, de figurer et restituer une image ou un récit de la ville, caché ou oublié, souvent dissimulé par les pouvoirs publics, rappelant par exemple dans Les Maisons de la rue Sherbrooke (1976) les maisons bourgeoises démolies pour permettre la construction d’un parking.
128 Tiberghien (G.A.), Notes sur la nature..., op. cit., 2005, p. 88.
129 Foessel (M.), La privation de l’intime, op. cit., 2008, p. 16.
130 Martin-Achard (F.), « Une intériorité sans psychologie ? », art. cit., 2016, p. 13.
131 Bikialo relève lui aussi l’importance de cet élément apparemment insignifiant qu’est l’imperméable, porté par Britt au début du roman, rappelé sur les photographies envoyées par Samek et servant aux deux personnages de code secret pour se retrouver (Bikialo (S.), « Hélène Lenoir : un minimalisme orchestré », art. cit., 2012, p. 268).
132 Tiberghien (G.A.), Notes sur la nature..., op. cit., 2005, p. 87-88.
133 Broich (J.), Ritter (D.), « Terrain vague. Essai sur la topologie et la poétique de la friche urbaine », in Le mouvement des frontières : déplacement, brouillage, effacement, sous la direction de Antoine (P.), Nitsch (W.), Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise Pascal, 2015, p. 163-164, nous soulignons.
134 Nitsch (W.), « Terrain vague : poétique des espaces urbains intermédiaires dans la littérature française contemporaine », traduction de L. Cassagnau, Viatica. L’art des autres, 2015, p. 2, en ligne : http://viatica.univ-bpclermont.fr/l-art-des-autres/varia/terrain-vaguepoetique-des-espaces-urbains-intermediaires-dans-la-litterature-francaise-contemporaine, consulté le 06.04.2017.
135 Broich (J.), Ritter (D.), « Terrain vague. Essai sur la topologie et la poétique de la friche urbaine », art. cit., 2015, p. 167.
136 Nitsch (W.), « Terrain vague : poétique des espaces urbains intermédiaires dans la littérature française contemporaine », art. cit., 2015, p. 3.
137 Ibid., p. 4.
138 Ibid., p. 2.
139 Broich (J.), Ritter (D.), « Terrain vague. Essai sur la topologie et la poétique de la friche urbaine », art. cit., 2015, p. 173-174.
140 Nitsch (W.), « Terrain vague : poétique des espaces urbains intermédiaires dans la littérature française contemporaine », art. cit., 2015, p. 2.
141 Foessel (M.), La privation de l’intime, op. cit., 2008, p. 48-49.
142 Foessel (M.), La privation de l’intime, op. cit., 2008, p. 20.
143 Comme l’écrit Foessel : « On a donc toutes les raisons de s’inquiéter de la disparition des espaces anonymes. Un monde intimiste où aucun comportement public n’est plus anodin est un monde sans refuge où il devient extrêmement difficile d’élaborer sa liberté à l’abri du regard des autres. […] On attend beaucoup d’un être dont le comportement public est censé traduire la psyché. Et la déception, la colère, voire la rage ne sont jamais loin lorsque cet être n’est pas à la hauteur des attentes de pureté ou de bienséance placées en lui. » (Ibid., p. 50).
144 Les tyrannies de la visibilité, op. cit., 2011.
145 Foessel (M.), La privation de l’intime, op. cit., 2008, p. 49.
146 Barthes (R.), Le grain de la voix: entretiens 1962-1980, Paris, Le Seuil, 1999, p. 338.
