Table des matières
Sophie Klimis
Avant-proposStathis Gourgouris
Confronting HeteronomyStéphane Vibert
Le sens et le chaos. L’inscription de l’autonomie dans/contre la nature chez CastoriadisAlice Canabate
Entre hétéronomie et autonomie : réflexions sur l’imaginaire instituant et sur les pratiques de l’écologie politique associative- Introduction
- I. Imaginaire, auto-institution et conceptions de l’histoire
- A. Pôles de créations et conditions de bouleversement des formes historiques existantes
- 1. Formes des hétéronomies modernes
- 2. les possibilités d’autoconstitution et les formes de l’autonomie.
- 3. Une implication circulaire : union et tension des imaginaires
- B. Phénomènes de sens et implication subjective
- 1. Implication affective et volitive
- 2. Rupture et prise de conscience
- II. Les espaces de création d’un « collectif anonyme »
- A. Les formes inversées de l’imaginaire : entre espace politique et espace affectif
- 1. Une conception monadique : ou de « l’idéel au réel »
- 2. Négativité posturale, sentiment d’existence et historicité sourde
- B. Créativité et matérialité de la vie
- 1. Les conditions d’une prise sur le réel
- 2. Force liante et contemporanéité
- 3. Un lieu des possibles
- Conclusion
Alice Pechriggl
Des mouvements féministes à la mouvance queer ou l’ambivalence du nomos- Introduction
- I. Autonomie et féminisme : quelle signification donner à l’autonomie ?
- A. Femmes autonomes des hommes
- B. Mouvement/s des femmes « autonomes » (Autonome Frauenbewegung, MLF)
- II. Du féminisme des années 1970 aux féminismes des années 1980-1990
- A. De l’autonomie à la différenciation de la différence
- B. De l’autonomie à la nomophobie
- Conclusion
Julien Dumesnil
Les apories du libéralisme. L’exemple du commerce d’organe- Introduction
- I. Échanges d’organes
- A. États des lieux et perspectives
- B. Droit et philosophie
- C. Libéralisme et vente d’organes
- II. Significations imaginaires du libéralisme
- A. Pas de crimes sans victimes, pas de réalités sans nuisances
- B. L’absence d’entrave comme liberté et la quête de l’indistinction comme projet
- C. « Pensées héritées » du libéralisme
- D. L’altérité dans le monde libéral
- III. Au cœur du libéralisme
- A. Loi et espace public dans le monde libéral
- B. Objectivité et fécondité de la nuisance
- IV. Apories libérales
- A. L’irrésistible permanence du bien
- B. Dissolution du monde commun
- C. Comme le territoire dévore la carte, le fait érode le droit et la lettre détruit l’esprit
- V. La loi comme eidos
- VI. Dissolution spatiale et temporelle des formes
- VII. L’absence de forme est encore une forme
- Conclusion
Ingerid S. Straume
That Which Depends on Us: Responsibility, Democratic Courage and ShameEvandson Paiva Ferreira
Castoriadis et l’éducation scolaire : les limites de la formation humaineRéflexions à partir de la réalité brésilienne
Florence Giust-Desprairies
La rationalité instrumentale comme utopie de la sortie de l’hétéronomie et ses avatars- Introduction
- I. Le récit mythique de la modernité comme horizon d’attente
- II. Le destin de la figure composite du sujet moderne indépendant et autonome
- III. Le déploiement social-historique de la figure du sujet indépendant
- IV. Des modes d’intériorité de la pensée opératoire
- V. Du sujet indépendant au sujet de l’autonomie : un processus de dégagement
- Conclusion
Theofanis Tasis
Re-entering the labyrinth: An attempt towards a politics of biosSophie Klimis
Sous le signe d’Antigone : quelle(s) communauté(s) ?- Introduction
- I. Anti-gonè a-polis et Athéna poliade : de l’inextricable lien entre l’institution de la politique et la construction du genre
- A. Le nom d’Antigone ou la mise en récit d’une aporie identitaire
- 1. « Antigone est une vierge... »
- 2. « ... qui se comporte comme un guerrier... »
- 3. « ... pour se faire advenir la mère-fiancée qu’elle ne pourra jamais être »
- B. Antigone apolis, ombre d’Athéna poliade ?
- II. Philia pour les familiers morts, dessous la terre/Philia pour les citoyens, frères autochtones
- A. La « communauté des entrailles » d’Antigone : une fiction hybride, ni famille ni cité
- B. La cité-phalange de Créon : une fiction hybride, ni cité, ni famille
- C. Antigone et Créon sous le signe de l’oxymore : deux « individus-communautés »
- III. La mort, Transcendantal de la loi ? L’isonomie à l’épreuve du deuil
- A. La loi d’Antigone, c’est la mort
- B. La piste de l’inter-discours : d’Hérodote à Sophocle, la visée critique pour le politique du face-à-face fictionné entre un roi-tyran et une femme
- C. L’égalité naturelle de tous, « mêmes » face à la mort, condition de possibilité de l’égalité conventionnelle de quelques-uns, « semblables » face à la loi
- Conclusion : s’affronter au deuil politiquement, condition d’une communauté autonome et pacifique ?