1 J. d’Aspremont, « The European Tradition of the Sources of International Law », Essays in Honor of Pierre-Marie Dupuy (à paraître).

2 Sur le concept de communauté interprétative, v. S. Fish, Is There a Text in This Class ? The Authority of Interpretative Community, Harvard University Press, 1982 ; S. Fish, Doing What Comes Naturally : Change, Rhetoric, and the Practice of Theory in Literary and Legal Studies, Duke University Press, 1989, p. 141.

3 J. d' Aspremont, « La doctrine du droit international face à la tentation d'une juridicisation sans limites », RGDIP, 2008, p. 849-866.

4 L'expression est de G. Schwarzenberger, The Frontiers of International Law, Londres, Stevens and Sons, 1962.

5 C'est aussi l'argument que j'avais défendu en rapport avec la théorie de la mollesse du droit. V. J. d'Aspremont, « Softness in International Law : A Self-Serving Quest for New Legal Materials », European Journal of International Law, 2008, vol. 19, p. 1075-1093.

6 J. d' Aspremont, « La doctrine du droit international face à la tentation d'une juridicisation sans limites », RGDIP, 2008, p. 849-866 ; j'ai également utilisé cette expression dans « Softness in International Law : A Rejoinder to Tony D'Amato », European Journal of International Law, 2009, vol. 20, n^o 3, p. 911-917.

7 Pour une des premières études approfondies sur ce que l'on a appelé les « Transnational regulatory networks (TRNs) », v. A.-M. Slaughter, A New World Order, 2004. Plus récemment, v. P.-H. Verdier, « Transnational Regulatory Networks and Their Limits », Yale Journal of International Law, 2009, vol. 34, p. 113.

8 J. Brunnee et S. J. Toope, « International Law and Constructivism, Elements of an International Theory of International Law », Columbia Journal of Transnational law, 2000-2001, vol. 39, p. 65.

9 V. la contribution de Pierre d’Argent dans cet ouvrage.

10 M. Koskenniemi, From Apology to Utopia : The Structure of International Legal Argument, CUP, Cambridge, 2005, p. 189 ; N. Purvis, « Critical Legal Studies in Public International Law », 32 Harvard JIL 81 (1991), at p. 84.

11 I. Hachez, « Balises conceptuelles autour des notions de " source du droit", " force normative" et " soft law" », R.I.E.J., 2010.65, p. 11.

12 Sur ce paradoxe, v. J. d’Aspremont, « Non-State Actors in International Law : Oscillating Between Concepts and Dynamics », in J. d’Aspremont (dir.), Participants in the International Legal System : Multiple Perspectives on Non-State Actors in International Law, Routledge, Londres, 2011, p. 3-4.

13 Sur l’origine de l’appellation « droit international » v. P. Meredith, « Jeremy Bentham and the Fashioning of International Law », American Journal of International Law, 1984, p. 407-410 ; d. Lieberman, « From Bentham to Benthamism », The Historical Journal, 1985, p. 199-224, sp. 207 et 210 ; v. aussi E. Nys, « The Codification of International Law », American Journal of International Law, 1911, p. 871-900, sp. 875-876.

14 V. supra la note 1.

15 Cela participe au trompe-l'œil – que j'ai ailleurs qualifié d'« illusion de Montevideo » – selon lequel les États seraient créés par le (et en vertu du) droit international. V. J. d'Aspremont, « Non-State Actors in International Law : Oscillating Between Concepts and Dynamics », in J. d'Aspremont (dir.), Participants in the International Legal System : Multiple Perspectives on Non State Actors in International Law, Routledge, 2011.

16 Sur la distinction entre sources matérielles et sources formelles, v. gén. L. Oppenheim, International Law, 8^e éd., London, 1955, vol. 1, p. 24. V. aussi les remarques de P. E. Corbett, « The Consent of States and the Sources of the Law of Nations », British Yearbook of International Law, 1925, vol. 5, p. 20-30 ; C. Rousseau, Principes généraux du droit international public, Pedone, Paris, 1944, t. 1, p. 106-108 ; G. Fitzmaurice, « Some Problems Regarding the Formal Sources of International Law », in Symbolae Verzijl, Martinus Nijhoff, La Haye, 1958, p. 153 ; G. Abi-Saab, « Les sources du droit international. Essai de déconstruction », in Le Droit international dans un monde en mutation. Liber amicorum en hommage au Professeur Eduardo Jimenez de Arechaga, Fundación de Cultura Universitaria, Montevideo, 1994, p. 30.

17 V. par ex. C. Rousseau, Principes généraux du droit international public, Pedone, Paris, 1944, t. 1, p. 32-33 ; J. Basdevant, « Règles générales du droit de la paix », RCADI, 1936-IV, vol. 58, p. 477-478 ; A. d'Amato, « What "Counts" as Law ? », in N. G. Onuf (dir.), Law-Making in the Global Community, Carolina Academic Press, Durham, 1982, p. 90.

18 Sur la théorie du consentement v. Elias et Lim, The Paradox of Consensualism in International Law, Kluwer, 1998.

19 V. gén. A. Pellet, « Cours général : le droit international entre souveraineté et communauté internationale », Anuário Brasileiro de Direito Internacional, 2007, vol. II, p. 12-74., en particulier p. 15, 19 et 31 ; G. Buzzini, « La théorie des sources face au droit international général », RGDIP, 2002, vol. 106, p. 584-590.

20 V. par ex. A. Orakhelashvili, The Interpretation of Acts and Rules in Public International Law, Oxford University Press, Oxford, 2008, p. 51-60.

21 V. par ex. G. Abi-Saab, « La Coutume dans tous ses États », in Essays in honor of Roberto Ago, vol. I, A. Giuffrè, Milano, 1987, p. 58 ; C. Rousseau, Principes généraux du droit international public, Pedone, Paris, 1944, t. 1, p. 108. Sur le concept de source formelle, v. les remarques introductives de cette subdivision.

22 V. A. d'Amato, « What Counts as Law », in N.G. Onuf (dir.), Law-Making in the Global Community Carolina Academic Press, Durham, 1982, p. 83-107.

23 V. D.P. O'Connell, International Law, London, Stevens & Sons, 2^e éd., 1970, vol. 1, p. 7-8 ; G. Schwarzenberger, International Law, Stevens & Sons, Londres, 3^e éd., 1957, vol. 1, p. 25-27 ; R. Jennings, « Law-Making and Package Deal », in Daniel Bardonnet (dir.), Mélanges Reuter. Le droit international : unité et diversité, Pedone, Paris, 1981, p. 348.

24 V. J. d'Aspremont, Formalism and the Sources of International Law, OUP, 2011. V. en particulier le chapitre 7.

25 Sur l'idée que la coutume constitue une source formelle du droit, v. E. Suy, Les actes juridiques unilatéraux en droit international public, LGDJ, Paris, 1962, p. 5 ; G. M. Danilenko, Law-Making in the International Community, Martinus Nijhoff Publishers, 1993, p. 30. Il est intéressant de noter que P. Daillier, M. Forteau et A. Pellet, pour leur part, défendent que le droit coutumier est une source formelle du droit parce qu'il trouve son origine dans un processus normatif qui est lui-même régulé par le droit international et est lui-même formel. V. Droit international public, LGDJ, Paris, 8^e éd., 2009, p. 353 et 355. Pour Condorelli, le terme « source » demeure adéquat, même pour la coutume. V. L. Condorelli, « Custom », in M. Bedjaoui (dir.), International Law : Achievements and Prospects, Martinus Nijhoff, La Haye, 1991, p. 186.

26 Dans le même sens, M. Koskenniemi, From Apology to Utopia, New-York, Cambridge, 2005, p. 388. V. aussi. Zamora, « Is There Customary International Economic Law ? », German Yearbook of International Law, 1989, vol. 32, p. 38.

27 Pour un exemple classique, v. P. Daillier, A. Pellet, Droit international public, Lgdj, Paris, 6^e éd., 1999, p. 318. Sur les différentes conceptualisations de la coutume comme processus, v. les remarques de R. Kolb, « Selected Problems in the Theory of Customary International Law », Netherlands International Law Review, 2003, vol. 50, p. 119-150.

28 V. P.-M. Dupuy, « Théorie des sources et coutume en droit international contemporain », in Le Droit international dans un monde en mutation. Liber amicorum en hommage au Professeur Eduardo Jimenez de Arechaga, Montevideo, Fundación de Cultura Universitaria, 1994, p. 54 ; J.-A. Barberis, « La Coutume est-elle une source de droit international ? », in Mélanges en hommage à Michel Virally. Le droit international au service de la paix, de la justice et du développement, Pedone, Paris, 1991, p. 44. et p. 50-51 ; I. Brownlie, Principles of Public International Law, OUP, Oxford, 6^e éd., 2003, p. 8 ; B. Stern, « La Coutume au cœur du droit international, quelques réflexions », in D. Bardonnet (dir.), Mélanges Reuter – le droit international : unité et diversité, Pedone, Paris, 1981, p. 483 ; B. Cheng, « On the Nature and Sources of International Law », in B. Cheng (dir.), International Law : Teaching and Practice, Stevens, Londres, 1982, p. 223 ; A. Pellet, « Cours général : Le droit international entre souveraineté et communauté internationale – La formation du droit international », Anuário Brasileiro de Direito Internacional, 2007, vol. II, p. 63.

29 M. W. Janis, An Introduction to International Law, Boston, 2^e éd., 1993, p. 44.

30 Cette question est discutée par H. Thirlway, International Customary Law and Codification, Sijthoff, Leiden, 1972, p. 25-30. V. aussi L. Condorelli, « Custom », in M. Bedjaoui (dir.), International Law : Achievements and Prospects, Martinus Nijhoff, La Haye, 1991, p. 186.

31 V. le Rapport de la Commission du droit international, A/6309/Rev. 1 (F) (A/21/9), 1966, part I (E), § 11-12, et part. II, chap. II, § 9-38 ; v. aussi A. Aust, Modern Treaty Law and Practice, 2^e éd., 2007, p. 20 ; R. Jennings, A Watts (eds.), Oppenheim's, International Law, OUP, 1992, vol. I, p. 1202 ; J. Klabbers, The Concept of Treaty in International Law, Kluwer, La Haye 1996, p. 68 ; M. Fitzmaurice, « The Identification and Character of Treaties and Treaty Obligations Between States in International Law », British Yearbook of International Law, 2003, vol. 73, p. 145. et p. 165-166 ; A. Orakhelashvili, The Interpretation of Acts and Rules in Public International Law, Oxford University Press, Oxford,, 2008, p. 59.

32 CIJ, Affaire des essais nucléaires (Australie c. France), arrêt du 20 décembre 1974, CIJ Rec. 1974, § 43 ; v. aussi E. SUY, Les actes juridiques unilatéraux en droit international public, Lgdj, Paris, 1962, p. 28.

33 Dans le même sens v. J. Klabbers, The Concept of Treaty in International Law, Kluwer, La Haye 1996, p. 11. V. aussi G. M. Danilenko, Law-Making in the International Community, Martinus Nijhoff Publishers, 1993, p. 57.

34 C'est en partie l'objet de mon étude Formalism and the Sources of International Law, OUP, 2011. Dans le même sens, J. Klabbers, The Concept of Treaty in International Law, Kluwer, La Haye 1996, p. 245-250

35 C'est la compréhension la plus courante du formalisme. V. O. Corten, Méthodologie du droit international public, Editions de l'Université de Bruxelles, Bruxelles, 2009, p. 57 ; O. Corten, « La thèse de la déformalisation du droit international et ses limites », L’Observateur des Nations unies, 2011, p. 75-98 ; M. Forteau, « Les sources du droit international face au formalisme juridique », L’Observateur des Nations unies, 2011, 61-71 ; C. C. Goetsch, « The Future of Legal Formalism », American Journal of Legal History, 1980, vol. 24, p. 221 ; E. J. Weinrib, « Legal Formalism », in D. Patterson (dir.), A Companion to Philosophy of Law and Legal Theory, Blackwell Publishers Ltd, Oxford, 1999, p. 332-342.

36 Sur la critique réaliste du formalisme dans l'argumentation judiciaire, voir A. J. Sebok, « Misunderstanding Positivism », Michigan Law Review, 1994-1995, vol. 93, p. 2071.

37 Ibidem, p. 2093.

38 V. R. Pound, « Mechanical Jurisprudence », Columbia Law Review, 1908, vol. 8, p. 605.

39 V. par ex. D. Kennedy, « The Disciplines of International Law and Policy », Leiden Journal of International Law, 1999, vol. 12, p. 84 ; D. Kennedy, « When Renewal Repeats : Thinking Against the Box », NYU Journal of International Law and Politics, 1999-2000, vol. 32, p. 335 ; M. Koskenniemi, The Gentle Civilizer of Nations : The Rise and Fall of International Law 1870-1960, CUP, Cambridge, 2002, p. 502 ; M. Koskenniemi, From Apology to Utopia : The Structure of International Legal Argument, CUP, Cambridge, 2005, p. 306 ; N. Purvis, « Critical Legal Studies in Public International Law », Harvard Journal of International Law, 1991, vol. 32, p. 81 ; T. Skouteris, « Fin de NAIL : New Approaches to International Law and its Impact on Contemporary International Legal Scholarship », Leiden Journal of International Law, 1997, vol. 10, p. 415.

40 V. gén. M. Koskkeniniemi, From Apology to Utopia, CUP, Cambridge, 2005.

41 En droit international, on attribue généralement à Vattel l’impulsion ayant permis à la doctrine de s’émanciper des doctrines de la validité substantielle. V. gén. E. Jouannet, Emer de Vattel et l’émergence doctrinale du droit international classique, Pedone, Paris, 1998.

42 Pour un rappel des grands courants doctrinaux recourant à la validité substantielle, v. P. Guggenheim, « Les origines de la notion autonome du droit des gens », in Symbolae Verzijl, Martinus Nijhoff, La Haye, 1958, p. 177-189.

43 J. Tasioulas, « Customary International Law and the Quest for Global Justice », in A. Perreau-Saussine et J.-B, Murphy (dir.), The Nature of Customary Law, CUP, Cambridge, 2007, p. 307 ; J. Tasioulas, « In Defence of Relative Normativity : Communitarian Values and the Nicaragua Case », Oxford Journal of Legal Studies, 1996, vol. 16, p. 85 ; B. D. Lepard, Customary International Law, A New Theory with Practical Applications, CUP, Cambridge, 2010, p. 77.

44 V. ex. TPIY, Procureur c. Kupreskic, IT-95-16-T, 14 janvier 2000, § 527.

45 D. Kennedy, « Tom Franck and the Manhattan School », NYU Journal of International Law and Politics (2003), p. 432.

46 G. Simpson, « Two Liberalisms », European Journal of International Law, 2001, p. 537-571.

47 L'exemple le plus connu est sans doute F. R. Teson, « The Kantian Theory of International Law », Columbia Law Review, 1992, vol. 92, p. 53 ; F. R. Teson, A Philosophy of International Law, Westview, Boulder, 1998.

48 J. E. Alvarez, International Organizations as Law-makers, OUP, New York, 2005 ; D.J. Bederman, « The Souls of International Organizations : Legal Personality and the Lighthouse at Cape Spartel », Virginia Journal of International Law, 1996, vol. 36, p. 372 ; N. White, « Separate but Connected : Inter-Governmental Organizations and International Law », International Organizations Law Review, 2008, vol. 5, p. 181-186. Sur cette approche, v. les remarques de J. Klabbers, « Law-making and Constitutionalism », in The Constitutionalization of International Law, OUP, Oxford, 2009, p. 98.

49 J. E. Alvarez, International Organizations as Law-makers, OUP, New York, 2005, p. XIII, 63 et 122.

50 V. l'opinion du Juge Ago, CIJ Rec. 1984, p. 527 : « A ce sujet je dois faire [...] une réserve expresse quant à l'admissibilité de l'idée même que l'exigence d'un acte formel d'acceptation puisse être remplacée [...] par une simple conduite de fait [...] ».

51 V. par ex., J. E. Alvarez, International Organizations as Law-makers, OUP, New York, 2005 ; J. Brunnee et S. J. Toope, « International Law and Constructivism, Elements of an International Theory of International Law », Columbia Journal of Transnational law, 2000-2001, vol. 39, p. 65.

52 V. ex. R. Higgins, Problems and Process : International Law and How We Use It, OUP, Oxford, 1995, p. 8-10. V. aussi P. S. Berman, « A Pluralist Approach to International Law », Yale Journal of International Law, 2007, vol. 32, p. 301. Pour une approche basée à la fois sur le processus et les effets, v. H. G. COHEN, « Finding International Law : Rethinking the Doctrine of Sources », Iowa Law Review, 2007, vol. 93, p. 65 et s.

53 M.S. Mc Dougal, « International law, power, and policy : A contemporary conception », Recueil des cours, 1953-I, vol. 82, p. 162-164 ; R.A. Falk, « Casting the Spell : The New Haven School of International Law », Yale Law Journal, 1995, p. 1991.

54 M.S. Mcdougal, « A Footnote », American Journal of International Law, 1963, p. 383.

55 Pour une critique de l’agenda politique de l’école de New Haven, v. J. Hathaway, « America, Defender of Democratic Legitimacy », European Journal of International Law, 2000, p. 121 et s.

56 M.S. McDougal, « Some Basic Theoretical Concepts about International Law : A Policy-Oriented Framework of Inquiry », Journal of Conflict Resolution, 1960, p. 337-54.

57 V. D. M. Johnston, « Functionalism in the Theory of International Law », Canadian Yearbook of International Law, 1988, p. 30-31.

58 V. les exemples cités par J. Klabbers, « Law-Making and Constitutionalism », in The Constitutionalization of International Law, OUP, Oxford, 2009, p. 99.

59 Pour une taxonomie plus systématique de ces approches, v. J. Klabbers, « Law-Making and Constitutionalism », in The Constitutionalization of International Law, OUP, Oxford, 2009, p. 94.

60 J. d'Aspremont, « Softness in International Law : A Self-Serving Quest for New Legal Materials », European Journal of International Law, 2008, vol. 19, p. 1075-1093.

61 V. R-J. Dupuy, « Declaratory Law and Programmatory Law : From Revolutionary Custom to "Soft Law" », in R. J. Akkerman et al. (dir.), Declarations on Principles, a Quest for World Peace, Leiden, 1977, p. 252. V. G. Abi-Saab, « Éloge du "droit assourdi" – Quelques réflexions sur le rôle de la soft law en droit international contemporain », Mélanges Rigaux, p. 60 ; ou G. Abi-Saab, « Cours général de droit international public », RCADI, 1987, vol. 207, p. 206.

62 R. Jennings, en tant qu'ancien étudiant de McNair, explique que ce dernier utilisait la distinction entre soft law et hard law comme synonyme de la distinction entre Lex lata et Lex ferenda. V. « An International Lawyer Takes Stock », ICLQ, 1990, p. 513 et s. et sp. p. 516. V. aussi J. Klabbers, « The Redundancy of Soft Law », Nordic Journal of International Law, 1996, p. 173, v. sp. note 32.

63 Une telle distinction avait déjà été formulée par H. Kelsen, « Théorie du droit international public », RCADI, 1953-III, t. 84, p. 136. Il y fut aussi recouru par les différents rapporteurs spéciaux de la Commission du droit international sur le droit des traités, A/CN. 4/32, Annuaire de la Commission du droit international, 1950, vol. II, 30 ; A/CN. 4/101, Annuaire de la Commission du droit international, 1956, vol. II, article 14 et commentaire 24. Au sujet de cette distinction, v. J. d'Aspremont, « Les dispositions non normatives des actes juridiques conventionnels », RBDI, 2003, p. 496-520.

64 On a notamment pu affirmer qu'il y avait là des normes juridiques d'un degré obligatoire moindre. R. R. Baxter, « International Law in "Her Infinite Variety" », ICLQ, 1980, p. 549 et s. ; R. Ida, « Formation des normes internationales dans un monde en mutation. Critique de la notion de Soft Law », Mélanges Virally, Pedone, Paris, 1991, p. 336 ; M. Virally, « La distinction entre textes internationaux de portée juridique et textes internationaux dépourvus de portée juridique », rapport provisoire à l'Institut de droit international, Annuaire de l'Institut de Droit international, vol. 1, p. 244 ; O. Elias et C. Lim, « "General principles of law", "soft" law and the identification of international law », Netherlands Yearbook of International Law, 1997, p. 45.

65 V. J. d'Aspremont, « Softness in International Law : A Self-Serving Quest for New Legal Materials », European Journal of International Law, 2008, p. 1075-1093. V. aussi W. Wengler, « Les conventions "non juridiques" (nichtrechtliche Verträge) comme nouvelle voie à côté des conventions en droit (Rechtsverträge) », Mélanges Rigaux, p. 639 : « D'un point de vue psychologique, il est cependant [...] compréhensible que les juristes cherchent sans cesse à "rejuridifier" de quelque manière des conventions qui, dans l'intention des parties, n'auraient pourtant pas été conclues en droit ».

66 C. Rousseau, Principes généraux de droit international public, t. 1, 1944, Pedone, Paris, p. 185. V. aussi la décision de la Cour internationale de justice dans l'affaire des Plateformes pétrolières, Rec. 1996, § 31.

67 P. Weil, « Vers une normativité relative en droit international », RGDIP, 1982, p. 8. et p. 44. Sur cette question v. en général, J. d'Aspremont, « Les dispositions non normatives des actes juridiques conventionnels », op. cit., 2003, p. 496-520.

68 J'ai déjà eu l'occasion d'examiner certains de ces agendas ailleurs. V. J. D'Aspremont, « Softness in International Law : A Self-Serving Quest for New Legal Materials », European Journal of International Law, 2008, vol. 19, n^o 5, p. 1075. V. aussi J. d'Aspremont, « La Doctrine du Droit international et la tentation d'une juridicisation sans limite », RGDIP, 2008, p. 849-866. V. plus généralement, J. d'Aspremont, Formalism and the Sources of International Law, OUP, 2011.

69 Pour un usage programmatique de la coutume et de la soft law, v. R.-J. Dupuy, « Droit déclaratoire et droit programmatoire de la coutume sauvage à la "soft law" » in Société française pour le droit international, L'élaboration du droit international public, colloque de Toulouse tenu en 1974, Pedone, Paris, 1975, p. 132-148 ; V. aussi A. Pellet, « Complementarity of International Treaty Law, Customary Law and Non-Contractual Law-Making », in R. Wolfrum et V. Röben (dir.), Developments of International Law in Treaty Making, Springer, 2005, p. 415 ; U. Fastenrath, « Relative Normativity in International Law », European Journal of International Law, 1993, vol. 4, p. 324 ; V. aussi F. Sindico, « Soft Law and the Elusive Quest for Sustainable Global Governance », Leiden Journal of International Law, 2006, vol. 19, p. 836.

70 V. par ex. A. Pellet, « The Normative Dilemma : Will and Consent in International Law-Making », Australian Yearbook of International Law, 1988-1989, vol. 12, p. 47.

71 Cela a été souligné par J. Klabbers, « The Undesirability of Soft Law », Nordic Journal of International Law, 1998, vol. 67, p. 383. Même si sa conception du formalisme est plus large que celle dont il est question ici, v. dans le même sens M. Forteau, « Les sources du droit international face au formalisme juridique », L’Observateur des Nations unies, 2011, p. 67.

72 Sur l'idée de progrès, v. gén. T. Skouteris, The Notion of Progress in International Law Discourse, T.M.C. Asser Press, La Haye, 2010.

73 V. gén. J. Farrall, Sanctions, Accountability and Governance in a Globalised World, Cambridge University Press, Cambridge, 2009.

74 V. ex. A.-M. Slaughter, A New World Order, Princeton UP, 2004 ; A.-M. Slaughter, « Global Government Networks, Global Information Agencies, and Disaggregated Democracy », Michigan Journal of International Law, 2003, vol. 24, p. 1041 et s.

75 V. B. Kingsbury, N. Krisch, R. Steward, « The Emergence of Global Administrative Law », Law and Contemporary Problems, 2005, vol. 68, p. 29 ; C. Harlow, « Global Administrative Law : The Quest for Principles and Values », European Journal of International Law, 2006, vol. 17, p. 197-214 ; B. Kinsgbury, « The Concept of Law in Global Administrative Law », European Journal of International Law, 2009, vol. 20, n^o 1, p. 23-57.

76 V. M. Goldmann, « Inside Relative Normativity : From Sources to Standards Instruments for the Exercise of International Public Authority », German Law Journal, 2008, vol. 9, p. 1865 et s. ; v. aussi A. von Bogdandy, P. Dann, M. Goldmann, « Developing the Publicness of Public International Law : Towards a Legal Framework for Global Governance Activities », German Law Journal, vol. 9, 2008, p. 1375 et s.

77 Cf. infra, V.A et V.B.

78 J. d'Aspremont, « La doctrine du droit international face à la tentation d'une juridicisation sans limites », RGDIP, 2008, p. 849-866.

79 Dans le même sens, v. A. Bianchi, « Une génération de " communautaristes" », in E. Jouannet, H. Ruiz Fabri, J.-M. Sorel, Regards d'une génération sur le droit international, op. cit., p. 102-103.

80 R. Jennings, « International Reform and Progressive Development », in G. Hafner et al. (dir.), Liber Amicorum Professor Seidl-Hohenveldern – in honour of his 80th birthday, Martinus Nijhoff, La Haye, 1998, p. 333-334.

81 Cet argument est plus amplement développé ailleurs. V. J. d'Aspremont, « Softness in International Law : A Self-Serving Quest for New Legal Materials », European Journal of International Law, 2008, p. 1075-1093.

82 Sur la réalité du principe Jura Novit Curia, v. J. Verhoeven, « Jura Novit Curia et le juge international », in P.-M. Dupuy et al. (dir.), Common Values in International Law. Essays in Honour of Christian Tomuschat, Kehl, 2006, p. 635-653.

83 V. gen. S. Rosenne, « International Court of Justice : Practice Direction on Agents, Counsel and Advocates », in S. Rosenne (dir.), Essays on International Law and Practice, Nijhoff, 2007, p. 97-104 ; J.-P. Cot, « Appearing "for" or "on behalf of" a State : the Role of Private Counsel before International Tribunals », in N. Ando, E. McWhinney, R. Wolfrum et al. (dir.), Liber Amicorum Judge Shigeru Oda, Kluwer, 2002, vol. 2, p. 835-847 ; J.P.W. Temminck Tuinstra, Defence Counsel in International Criminal Law, T.M.C. Asser Press, 2009 ; U. Draetta, « The Role of In-House Counsel in International Arbitration », Arbitration, 2009, vol. 75, p. 470-480.

84 Je dois cette idée à une intéressante discussion avec Alan Boyle.

85 V. The Hague Principles on Ethical Standards for Counsel Appearing before International Courts and Tribunals élaborés par le Study Group of the International Law Association on the Practice and Procedure of International Courts and Tribunals en 2010, disponible à l'adresse suivante : http://www.ucl.ac.uk/laws/cict/docs/Hague_Sept2010.pdf ; V. aussi Jan Paulsson, « Standards of conduct for counsel in international arbitration », American Review of International Arbitration, 1992, vol. 3, p. 214-222.

86 L. Mälksoo, « The Science of International Law and The Concept of Politics », British Yearbook of International Law, 2005, vol. 76, p. 500 ; J. Brunnee et S. J. Toope, « International Law and Constructivism, Elements of an International Theory of International Law », Columbia Journal of Transnational Law, 2000-2001, vol. 39, p. 65 et p. 68.

87 V. cependant sur la compatibilité entre la règle de reconnaissance et le pluralisme, S. Besson, « Theorizing the Sources of International Law », in S. Besson et J. Tasioulas (dir.), The Philosophy of International Law, OUP, Oxford, 2010, p. 184 ; W. Twining, « Implications of "Globalisation" for Law as a Discipline », in A. Halpin et V. Roeben, Theorising the Global Legal Order, Hart, Oxford, 2009, p. 44-45. Sur la question de la compatibilité entre le concept de droit de H. Hart et le pluralisme, v. gén J. Waldron, « Legal Pluralism and the Contrast Between Hart's Jurisprudence and Fuller's », in P. Cane (dir.), The Hart-Fuller Debate in the Twenty-First Century, Hart, Oxford, 2010, p. 135-155 et M. Davies, « The Politics of Defining Law », in P. Cane (dir.), The Hart-Fuller Debate in the Twenty-First Century, Hart, Oxford, 2010, p. 157-167.

88 V. ex. N. Krisch, Beyond Constitutionalism – The Pluralist Structure of Post-national Law, OUP, Oxford, 2010, p. 11-12 et p. 69-105.

89 Dans le même sens, v. H. L. A. Hart, The Concept of Law, OUP, Oxford, 2^e éd., 1997, p. 124.

90 J. Hathaway, « American Defender of Democratic Legitimacy », European Journal of International Law, 2000, vol. 11, p. 128-129.

91 Bien qu’adoptant une conception plus large du formalisme que celle défendue ici, v. dans le même sens, O. Corten, « La thèse de la déformalisation du droit international et ses limites », L’Observateur des Nations unies, 2011, p. 95.

92 C'est un des arguments que j'ai développé dans une autre étude. V. J. d'Aspremont, « Softness in International Lawn : A Rejoinder to Tony D'Amato », European Journal of International Law, 2009, vol. 20, p. 911-917. V. aussi
J. D' Aspremont, « La doctrine du droit international face à la tentation d'une juridicisation sans limites », RGDIP, 2008, vol. 112, p. 849-866.

93 W. Twining, General Jurisprudence : Understanding Law from a Global Perspective, CUP, Cambridge, 2009, p. 27 ; J. S. Boyle, « Positivism, Natural Law and Disestablishment : Some Questions Raised by MacCormick's Moralistic Amoralism », Valaparaiso University Law Review, 1985-1986, vol. 20, p. 55 ; A. Buchanan, Justice, Legitimacy and Self-Determination. Moral Foundations for International Law, OUP, Oxford, 2007, p. 21.

94 Sur l'État de droit dans l'ordre juridique international, v. gén. Société française pour le droit international, L'État de droit en droit international, colloque de Bruxelles, Pedone, Paris, 2007. Sur les différentes significations de l'État de droit pour le droit international, v. A. Nollkaemper, « The Internationalized Rule of Law », Hague Journal on the Rule of Law, 2009, vol. 1, p. 74-78. V. aussi le chapitre d’Olivier Corten dans ce volume.

95 N. Onuf, « The Constitution of International Society », European Journal of International Law, 1995, vol. 5, p. 1-19., sp. p. 13 ; F. Schauer, « Formalism », Yale Law Journal, 1998, vol. 97, p. 509 ; A. L. Paulus, « International Law After Postmodernism », Leiden Journal of International Law, 2001, vol. 14, p. 748 ; B. Cheng, « On the Nature and Sources of International Law », in B. Cheng (dir.), International Law : Teaching and Practice, London, Stevens, 1982, p. 206 ; D. Lefkowitz, « The Sources of International Law : Some Philosophical Reflections », in S. Besson et J. Tasioulas (dir.), The Philosophy of International Law, OUP, Oxford, 2010, p. 195.

96 V. gen. J. Raz, « The Rule of Law and its Virtue », in J. Raz (dir.), The Authority of Law – Essays on Law and Morality, Clarendon Press, 1979, p. 215-216. Dans le même sens, v. G. M. Danilenko, Law-Making in the International Community, Martinus Nijhoff, Dordrecht, 1993, p. 16-17. V. aussi J. Hathaway, « American Defender of Democratic Legitimacy », European Journal of International Law, 2000, vol. 11, p. 128-129. C'est un argument également défendu par les internationalistes constitutionalistes. V. ex. C. Tomuschat, « General Course on Public International law », RCADI, vol. 281, 2001, p. 26-29.

97 A ce sujet, v. C. Lipson, « Why are some international agreements informal », International Organizations, 1991, vol. 45, p. 501.

98 Sur la nécessité de chaque communauté épistémique d’entretenir la révolution paradigmatique, v. gén. Fr. Ost et Michel van de Kerchove, « De la scène au balcon. D’où vient la science du droit ? » dans F. Chazel et J. Commaille (dir.), Normes juridiques et régulation sociale, LGDJ, Paris, 1991, p. 68 et s. ; S. Santos, Towards A New Common Sense : Law, Science and Politics in the Paradigmatic Transition, Routledge, New York, 1995 ; M. Hesselink, « A European Legal Science ? », Centre for the Study of European Contract Law Working Paper Series, n^o 2008/02, p. 20.

99 V. gén. J. d’Aspremont (dir.), Participants in the International Legal System – Multiple Perspectives on Non-State Actors in International Law, Routledge, 2011.

100 Sur ce phénomène, v. gén. par ex. S. Sur, « The State between Fragmentation and Globalization », EJIL, 1997, p. 421 et s.

101 C’est ce que j’ai tenté de démontrer ailleurs. V. J. d’Aspremont, « Droit administratif global et droit international », C. Bories (dir.), Le droit administratif global, Pedone, 2012 (à paraître).

102 B. Kingsbury, N. Krisch, R. Stewart, « The Emergence of Global Administrative Law », Law and Contemporary Problems, 2005, vol. 68, p. 29-30.

103 B. Kingsbury, « The concept of Law in Global Administrative Law », European Journal of International Law, 2009, vol. 20, n^o 1, p. 25.

104 S. Chesterman, « Global Administrative Law », Working Paper for the S.T. Lee Project on Global Governance 2009, New York University Public Law and Legal Theory Working Papers, article 152, disponible à l'adresse suivante : http://lsr.nellco.org/nyu_plltwp/152, p. 4.

105 V. M. Goldmann, « Inside Relative Normativity : From Sources to Standards Instruments for the Exercise of International Public Authority », German Law Journal, 2008, vol. 9, p. 1865 ; A. von Bogdandy, P. Dann, M. Goldmann, « Developing the Publicness of Public International Law : Towards a Legal Framework for Global Governance Activities », German Law Journal, 2008, vol. 9, p. 1375.

106 A. von Bogdandy, P. Dann, M. Goldmann, « Developing the Publicness of International Law », German Law Journal, 2008, vol. 9, p. 1375-1400 ; A. VON Bogdandy, « General Principles of International Public Authority : Sketching a Research field », German Law Journal, 2008, vol. 9, p. 1909-1939. V. M. Goldmann, « Inside Relative Normativity : From Sources to Standard Instruments for the Exercise of International Public Authority », German Law Journal, 2008, vol. 9, p. 1865-1908.

107 M. Goldmann, « Inside Relative Normativity : From Sources to Standard Instruments for the Exercise of International Public Authority », German Law Journal, 2008, vol. 9, p. 1867.

108 M. Goldmann, « Inside Relative Normativity : From Sources to Standard Instruments for the Exercise of International Public Authority », German Law Journal, 2008, vol. 9, p. 1865.

109 V. gén. M. Koskenniemi, From Apology to Utopia, 2005 ; v. aussi M. Koskenniemi, « What is International Law For ? », in M. Evans (dir.), International Law, OUP, 2006, 2^e éd., p. 69.

110 Cf. supra, note 1.

111 M. Koskenniemi, « Letters to the Editors of the Symposium », American Journal of International Law 1999, vol. 93, p. 354.

112 M. Koskenniemi, « The Politics of International Law », European Journal of International Law, 1990, vol. 1, p. 20-27 ; D. Kennedy, « A New Stream of International Legal Scholarship », Wisconsin International Law Journal, 1988-1989, vol. 7, p. 30.

113 V. M. Koskenniemi, The Gentle Civilizer of Nations : The Rise and Fall of International Law 1870-1960, Cambridge University Press, 2002, p. 502-509 ; M. Koskenniemi, « What is International Law For ? », in M. Evans (éd.), International Law, 2^e éd., p. 69-70 ; M. Koskenniemi, « Carl Schmitt, Hans Morgenthau and the Image of Law in International Relations », in M. Byers (dir.), The Role of Law in International Politics : Essays in International Relations and International Law, Oxford University Press, 2000, p. 32-33.

114 Sur les traits distinctifs de la critique de M. Koskenniemi, v. J. A. Beckett, « Rebel Without a Cause ? Martti Koskenniemi and the Critical Legal Project », German Law Review, 2006, vol. 7, p. 1065.

115 M. Koskenniemi, « What is International Law For ? », in M. Evans (dir.), International Law, 2^e éd., p. 70.

116 J. Beckett, « Rebel Without a Cause ? Martti Koskenniemi and the Critical Legal Project », German Law Review, 2006, vol. 7, p. 1070.

117 M. Koskenniemi, The Gentle Civilizer of Nations : The Rise and Fall of International Law 1870-1960, Cambridge University Press, 2002, p. 508

118 V. J. d'Aspremont et J. Kammerhofer (dir.), International Legal Positivism in a Postmodern World, CUP, 2012. J. Kammerhofer, Uncertainty in International Law. A Kelsenian perspective, Routledge, 2010 ; J. d'Aspremont, Formalism and the Sources of International Law, OUP, Oxford, 2011. Voir aussi O. Corten, Pour un positivisme critique, Pedone, Paris, 2008.

119 Cf. supra, 1. V. gén. J. d'Aspremont, Formalism and the Sources of International Law, OUP, Oxford, 2011.

120 J. d’Aspremont, « Reductionist Legal Positivism in International Law », Proceedings of the American Society of International Law (2012) (à paraître).

121 V. par exemple J. d'Aspremont, « Non-State Actors in International Law : Oscillating Between Concepts and Dynamics », in J. d'Aspremont (dir.), Participants in the International Legal System : Multiple Perspectives on Non-State Actors in International Law, Routledge, 2011.

122 V. J. d'Aspremont, « Hart et le positivisme postmoderne », RGDIP, 2009-3, p. 635-654. V. aussi S. Besson, « Theorizing the Sources of International Law », in S. Besson et J. Tasioulas (dir.), The Philosophy of International Law, OUP, Oxford, 2010, p. 180-181.

123 V. par ex. J. Kammerhofer, Uncertainty in International Law. A Kelsenian Perspective, Routledge, 2010, p. 226 ; J. Van Bernstorff, The Public International Law Theory Of Hans Kelsen – Believing in Universal Law, CUP, 2010.

124 L. Murphy, « Better to see Law this Way », NYU Law Review, 2008, vol. 83, p. 1104 ; L. Murphy, « The Political Question of the Comcept of Law », in J. Coleman (dir.), Hart's Postcript : Essays on the Postscript to « The Concept of Law », OUP, Oxford, 2001, p. 371. Voir aussi L. Murphy, « Concepts of Law », Australian Journal Legal Philosophy, 2005, vol. 30, p. 1. Voir aussi U. Scarpelli, Qu'est-ce que le positivisme juridique, LGDJ, Paris, 1996, p. 57 ; F. Schauer, « Postivism as Pariah », in R. P. George (dir.) The Autonomy of Law : Essays of Legal Positivism, OUP, Oxford, 1996, p. 34 ; J. Waldron, « Normative (or Ethical) Positivism » in J. Coleman (dir.), Hart's Postscript : Essays on the Postscript to the Concept of Law, OUP, Oxford, 2001, p. 411-433 ; J. Beckett, « Behind Relative Normativity : Rules and Process as Prerequisites of Law », European Journal of International Law, 2001, vol. 12, p. 648 ; J. Beckett, « Countering Uncertainty and Ending Up/Down Arguments : Prolegomena to a Response to NAIL », European Journal of International Law, 2005, vol. 16, p. 214-219.

125 C'est plutôt l'objet de mon ouvrage Formalism and the Sources of International Law, OUP, Oxford, 2011.