XII. Les revenus et les dépenses des curés en 1787. Le doyenné de Jodoigne

1 Pour les réformes religieuses de Joseph II, voir la bibliographie dans une brève synthèse de A. TIHON, Politique ecclésiastique et réformes religieuses de Joseph II, dans Piété baroque en Luxembourg, Bruxelles-Bastogne, 1995, p. 73-76.

2 Les réponses à l'ordonnance sont conservées dans les registres de la Chambre des comptes des Archives générales du Royaume. Elles sont réparties entre clergé régulier et clergé séculier et classées par anciennes principautés. Pour le doyenné de Jodoigne, on les trouve aux n^o 46.770 à 46.798.
Abréviations : AGR = Archives générales du Royaume.

3 Il faut signaler l'étude importante de J.J. HOEBANX, Note sur la déclaration des biens et revenus du clergé brabançon de 1787, dans Mélanges offerts à G. Jacquemyns, Bruxelles, 1968, p. 433-445. Pour le Brabant wallon, les principales données ont été publiées au 19e siècle mais sans les uniformiser ni donner un aperçu d'ensemble dans J. TARLIER ET A. WAUTERS, Géographie et histoire des communes belges, Province de Brabant, Arrondissement de Nivelles, Bruxelles, 2 vol., 1873 (réimpression anastatique, 1963).

4 Les déclarations des biens du clergé régulier et séculier des Pays-Bas autrichiens (1786-1787), Archives générales du royaume et archives de l'État dans les provinces, Bruxelles, 1980 (Miscellanea archivistica, t. 25).

5 J.-FR. STAES, La reconstruction des églises rurales du doyenné de Jodoigne au XVIIIe siècle. Enquête dans les documents écrits (mémoire de licence en histoire), Louvain-la-Neuve, 1983 ; IDEM, L'entretien des églises rurales du doyenné de Jodoigne au XVIIIe siècle : 24 procès devant le conseil de Brabant, dans Revue d'histoire religieuse du Brabant wallon, t. I, 1987, p. 18-39, et IDEM, Visites pastorales et entretien des églises rurales dans le doyenné de Jodoigne (XVIIe-XVIIIe siècles), dans Idem, 4, 1990, 161-180.

6 Voir PH. MURET, Archives ecclésiastiques du Brabant, t. I, Doyennés, paroisses, collégiales, Bruxelles, 1995. (Guide des fonds et collections des Archives générales du Royaume, t. 17).

7 Le village de Chaumont est une terre franche.

8 Sans tenir compte des paroisses d'incourt, Longueville, Opprebais et Roux-Miroir reprises dans les pouillés du 17e et 18e siècle qui ont un statut particulier et sont reprises à part dans la synthèse de l'état des biens du clergé. Voir J.-Fr. STAES, La reconstruction…, p. 20.

9 Dans l'ancienne commune de Chaumont-Gistoux.

10 Commune de Malèves-Sainte-Marie-Wastines.

11 Dénombrement du diocèse de Namur de 1784, dans AGR, Conseil privé autrichien, liasse 1340.

12 Liste du personnel du clergé du diocèse de Namur de 1786, dans AGR, Conseil privé autrichien, liasse 702 A.

13 Chapelle-Saint-Laurent, Chaumont, Huppaye, Jodoigne Saint-Médard, Jodoigne Saint-Lambert, Malèves, Petit-Rosière, Saint-Jean-Geest, Saint-Remy-Geest, Sainte-Marie, Sainte-Marie-Geest, Thorembais-les-Béguines, Thorembais-Saint-Trond et Zétrud-Lumay.

14 Chaumont, Dongelberg, Huppaye, Jodoigne Saint-Médard, Lathuy, Mont-Saint-André, Orbais, Petit-Rosière et Thorembais-Saint-Trond.

15 En 1772, le curé de Thorembais-les-Béguines a loué la partie de la dîme qui lui revenait pour un bail qui s'est achevé en 1786.

16 Ce pourcentage est basé sur les revenus des bénéfices curiaux, charges non déduites, sans tenir compte des bénéfices non réunis aux cures. De l'ensemble des pourcentages, il faut retirer 0,64 %, déficit estimé par les curés pour le coût de l'entretien de leur presbytère dépassant les revenus procurés par le jardin et les annexes.

17 La cure de Dongelberg signale un demi bonnier de terre avec le presbytère.

18 On trouve cependant des exemples mais qui ne représentent pas des sommes importantes. À Piétrebais, le curé touche 17 fl. de rentes des capitaux de 225 et 200 fl. provenant de la vente de terres pour la construction d'une nouvelle route.

19 Le curé signale qu’il doit célébrer 195 messes sans préciser davantage.

20 Il en va de même pour Tarlier et Wauters, Géographie et histoire. Il faut noter que ces auteurs ne reprennent pas Zétrud-Lumay qui faisait alors partie de l'arrondissement de Louvain. Si pour le total des revenus, l'écart n'est que de 104,71 fl., l'écart moyen est de 62,61 fl. pour les 25 déclarations. Dans cinq cas, les différences en positif ou en négatif dépassent 150 fl.

21 Comme on considère que, sauf exceptions, les communes du 19e siècle correspondent aux paroisses du 18e, j'ai repris la superficie des communes.

22 Dans les paroisses de Bornai, Huppaye, Mont-Saint-André, où le nombre de messes a été réduit à vingt sauf pour la bénédiction et le chant du De profundis, et Zetrud-Lumay.

23 À Dongelberg, quatre messes par semaine pour la compétence du curé. À Huppaye, une messe chantée pour la Vierge et les âmes des trépassés. À Jauchelette, une messe sans précision, à Jodoigne Saint-Lambert pour le bénéfice de saint Eloi uni à la cure, à Malèves, Piétrebais, Saint-Remy-Geest, Sainte-Marie-Geest, Thorembais-les-Béguines (trois messes par semaine pour les bénéfices).

24 Voir, par exemple, Jodoigne-Souveraine, Lathuy, Malèves. Le curé de Chaumont doit célébrer 195 messes, celui de Saint-Jean-Geest, 153, et celui de Thorembais-Saint-Trond, 156.

25 Il faudrait une recherche plus systématique pour mesurer les obligations de chacun et les types de célébration.

26 Depuis la rédaction de cette étude, j'ai fait paraître un article sur Les revenus des curés du doyenné de Genappe en 1787, dans Chirel Genappe Infor, n^o 38, juin-août 1996, p. 2-17.