Chapitre I. Le problème théorique des convictions et ses impasses

1 M. WEBER, Les sectes protestantes et l’esprit du capitalisme, trad. par J. Chavy, in L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme, Paris, Plon, 1964, p. 255 à 293, p. 290.

2 Cf. K. MARX et F. ENGELS, Manifeste communiste, in Œuvres, t. 1, Economie, La Pléiade, Paris, Gallimard, 1965, p. 157 à 195, p. 164.

3 Cf. P. RICOEUR, Soi-même comme un autre, op. cit., p. 334.

4 Cf. J.-M. FERRY, Les puissances de l’expérience, op. cit., t. 2, p. 209.

5 Ibid., t. 1, p. 20.

6 La référence de base à ce propos est J. HABERMAS, Théorie des kommunikativen Handelns, 2 Bande, Frankfurt, Suhrkamp, 1981, spécialement Bd. 1, la troisième partie, p. 367 à 452, et, plus particulièrement encore dans cette partie, p. 382 à 388, avec les tableaux des pages 383 et 384. Voir aussi id., Le discours philosophique de la modernité, trad. par Chr. Bouchindhomme et R. Rochlitz, Paris, Galli mard, 1988, p. 350 ss. On lira également l’introduction de R.J. Berstein (ed.) au collectif Habermas and Modernity, Oxford, Basil Blackwell, 1985, p. 1 à 32, p. 18 et 19 et, de manière générale, S. BENHABIB et F. DALLMAYR (ed.), The communicative Ethics Controversy, Cambridge (Mss.)/London, MIT Press, 1990. Parmi les présentations récentes en français, on retiendra, outre les travaux de J.-M. Ferry, P. LADRIERE et C. GRUSON, Ethique et gouvernabilité, Un projet européen, Paris, P.U.F., 1992, p. 55 à 106 et RIVELAYGUE J., Leçons de métaphysique allemande, t. 2, Kant, Heidegger, Habermas, Paris, Grasset, 1992, p. 439 à 497. L’intérêt de cette dernière étude réside surtout dans les indications qu’elle fournit sur la période qui précède l’agir communicationnel. Elle permet ainsi de mieux mesurer l’évolution d’Habermas.

7 J. HABERMAS, Morale et communication, Conscience morale et activité communicationnelle, trad. par Chr. Bouchindhomme, Paris, Cerf, 1986, p. 79.

8 J. HABERMAS, La pensée postmétaphysique, op. cit., p. 75.

9 Ibid., p. 74.

10 J. HABERMAS, Morale et communication, op. cit., p. 137.

11 Ibid., p. 86 et 87. Voir aussi J. HABERMAS, De l’éthique de la discussion, trad. par M. Hunyadi, Paris, Cerf, 1992, p. 55 : « L’intention fondamentale est claire : on doit pouvoir tester sous l’égide du point de vue moral si une norme ou une manière d’agir pourraient trouver dans le cercle des concernés un assentiment universel, rationnellement motivé et par là même, sans contrainte ».

12 Ibid., p. 178.

13 J. HABERMAS, Théorie de l’agir communicationnel, op. cit., t. 2, p. 138.

14 Ibid., p. 147.

15 Ibid., p. 151.

16 Ibid., p. 149 ; ainsi que p. 138.

17 Ibid., p. 145.

18 Ibid., p. 139.

19 Ibid., p. 165.

20 Ibid., p. 141 ; ainsi que p. 145.

21 Ibid., p. 147.

22 Ibid., p. 139.

23 Ibid., p. 149.

24 Ibid., p. 146 ; ainsi que p. 164.

25 Ibid., p. 155.

26 Ibid., p. 160 et 161.

27 Ibid., p. 161.

28 Ibid., p. 144.

29 Cf. J.-M. FERRY, Les puissances de l’expérience, op. cit., p. 149, n. 37.

30 Cf. P. RICOEUR, Soi-même comme un autre, op. cit., p. 325 à 336.

31 Un aperçu général de cette tendance est donné par A. WÜSTEHUBE, Vollständige oder unvollständige Rationalität ?, Zur aktuellen Diskussion um einen pragmatischen Rationalitätsbegriff, in Philosophische Rundschau, 38 (1991), p. 257 à 274. Voir aussi W. KUHLMANN, Philosophie und rekonstruktive Wissenschaft, in Zeitschrift fur philosophische Forschung, 40 (1986), p. 224 à 234 ; K.O. APEL, Die Herausforderung der totalen Vernunftkritik und das Problem einer philosophischen Theorie der Rationalitätstypen, in Concordia, 11 (1987), p. 2 à 23.

32 Parmi les représentants de cette option, A. MAC INTYRE, After Virtue, A Study in Moral Theory, Notre Dame, University of Notre Dame Press, 1981 ; Ch. TAYLOR, Philosophical Papers, 2 tomes, Cambridge, Cambridge University Press, 1985 ; M. WALZER, Spheres of Justice, A Defense of Pluralism and Equality, New York, Basic Books, 1983.

33 Cf. J.-M. FERRY, op. cit., t. 1, p. 88 et 89.

34 La métaphore vive terminait son étude de la référence langagière sur une requête de ce type, requête programmatique puisqu’elle sera au centre de la notion de mimesis travaillée par Temps et récit (cf. P. RICOEUR, La métaphore vive, Paris, Seuil, 1975, p. 398 et 399).

35 P. RICOEUR, Soi-même comme un autre, op. cit., p. 334.

36 J.-M. FERRY, op. cit., t. 2, p. 219.

37 Ibid., p. 220.

38 Cf. ibid., p. 211.

39 Pour l’origine de cette distinction, on se reportera à l’écrit de Husserl sur La conscience intime du temps (cf. G. GURWITSCH, Les tendances actuelles de la philosophie allemande, Paris, Vrin, 1949, p. 63, n. 2).

40 R. ARON, Les étapes de la pensée sociologique, Paris, Gallimard, 1967, p. 527.

41 Cf. ibid., p. 527 et 528.

42 Ibid., p. 526.

43 M. WEBER, Le savant et le politique, trad. par J. Freund, Paris. Plon, 1958, p. 99.

44 Op. cit., en particulier, Chap. II, L’éthique dans l’explication weberienne de l’émergence de la société moderne, p. 40 à 55. Pour mémoire, voir aussi P. LADRIERE. La fonction rationalisatrice de l’éthique religieuse dans la théorie weberienne de la modernité, in Archives des sciences sociales des religions, 61/1 (1986), p. 105 à 125. On verra aussi J.-Y. CALVEZ. Max Weber, l’Etat et la culture, in Projet, 199(1986), p. 75 à 85.

45 Cf. M. THEVENET, Audit de la culture d’entreprise, Paris, Les Editions d’Organisation, 1986, p. 71 à 73.

46 P. LADRIERE et C. GRUSON, op. cit., p. 45.

47 M. WEBER, Les sectes protestantes et l’esprit du capitalisme, op. cit., p. 289 et 290.

48 Cf. M. WEBER, op. cit., p. 290.

49 Comme le maître dans la dialectique de la domination et de la servitude dans La Phénoménologie de l’Esprit de Hegel.

50 A. TOURAINE, Critique de la modernité, op. cit., p. 40.

51 Cf. M. MAESSCHALCK, Raison et pouvoir, Les impasses de la pensée politique postmoderne, Bruxelles, Publications des Facultés Universitaires Saint-Louis, 1992, p. 46 à 50.