Les auteurs
p. 273-278
Extrait
Souleymane Bachir Diagne
Souleymane Bachir Diagne est professeur à l’Université de Columbia (New York). Il est l’auteur de livres consacrés à l’histoire de la logique et de la philosophie, à l’islam (Comment philosopher en islam ? Paris, Éditions Jimsaan, 2014), aux sociétés culturelles africaines (L’encre des savants. Réflexions sur la philosophie en Afrique, Paris, Présence africaine, 2013), à la pensée de Muhammad Iqbal (islam et société ouverte : la fidélité et le mouvement dans la philosophie d’Iqbal, Paris, Maisonneuve et Larose, 2001), de Senghor (Léopold Sédar Senghor ; l’art africain comme philosophie, Paris, éditions Riveneuve, 2007) et Bergson (Bergson postcolonial. L’élan vital dans la pensée de Léopold Ségar Senghor et de Mohammed Iqbal, Paris, éditions CNRS, 2011). En 2011, il a reçu le prix Édouard Glissant pour l’ensemble de son œuvre.
Philippe Capelle-Dumont
Philippe Capelle-Dumont est professeur à l’Université de Strasbourg, président de la chaire de métaphysique Étienne-Gilson (Paris), chercheur associé à l’Université Paris-Sorbonne et président de la Société francophone de la philosophie de la religion. Il est directeur-fondateur de la collection éditoriale « Philosophie et Théologie » (Cerf) et l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages dans les domaines de la philosophie de la religion, de la phénoménologie et de la métaphysique.
Carla Canullo
Carla Canullo est professeur de philosophie à l’Université de Macerata. Ses recherches ont surtout porté sur la philosophie de la religion dans la philosophie et la phénoménologie françaises du XXe siècle. Elle a publié et dirigé plusieurs ouvrages, dont L’estasi della speranza. Ai margini del pensiero di Jean Nabert (Assise, 2005), Jean-Luc Marion. Fenomenologia della donazione (Milan, 2010), La fenomenologia rovesciata. Percorsi tentati in Jean-Luc Marion, Michel Henry et Jean-Louis Chrétien (Turin, 2014).
Danielle Cohen-Levinas
Danielle Cohen-Levinas est professeur de philosophie à l’Université de Paris IV-Sorbonne. Elle a travaillé dans les domaines de la musique, de la phénoménologie contemporaine (Levinas, Derrida) et de la philosophie de Schelling. Elle a publié et dirigé une vingtaine d’ouvrages, dont Temps historique, temps messianique (2008), L’opéra et son double (2013), Levinas / Derrida : lire ensemble (2014).
Yannick Courtel
Yannick Courtel est professeur de philosophie à l’Université de Strasbourg. Il enseigne l’anthropologie phénoménologique, la métaphysique et la philosophie de la religion au sein du département de théologie catholique. Ses publications relèvent de ces domaines ainsi que de l’esthétique des arts plastiques et de la poésie. Dernier ouvrage paru : Essai sur le Rien (Presses universitaires de Strasbourg) ; dernière direction de revue « La déconstruction du christianisme. Autour d’une œuvre de Jean-Luc Nancy » (Revue des Sciences Religieuses, 88 n° 4, 2014) ; dernier article publié : « Nous n’aurons jamais de repos… » (Revue des Sciences Religieuses, 88 n° 4, 2014).
Roberto Formisano
Roberto Formisano est docteur de recherche en Philosophie des Universités de Bologna (Italie) et de Nice (France). Il est spécialiste de la pensée de Michel Henry. Lauréat boursier Marie-Curie en 2013, il est actuellement Visiting Scholar à la McGill University (Montréal, Canada) et collabore régulièrement avec le Fonds d’archives Michel Henry de Louvain-la-Neuve. Ses recherches portent sur la phénoménologie matérielle (sur sa genèse historique et sur les enjeux théoriques de ses principes fondamentaux). Ses centres d’intérêt concernent aussi l’ensemble des rapports historiques et théoriques qui relient la phénoménologie française aux « philosophies du concret » (postkantisme, idéalisme allemand, philosophies de l’existence). Il est l’auteur du livre Dalla « critica della trascendenza » alla « fenomenologia della vita ». Alle radici del percorso teoretico di Michel Henry, Bologna, Dupress, 2013.
Anna Ghiglione
Anna Ghiglione est professeur de philosophie chinoise à l’Université de Montréal. Elle écrit sur la relation entre l’imaginaire et la philosophie de la Chine antique et elle est l’auteur du livre La pensée chinoise ancienne et l’abstraction (Paris, You-Feng, 1999) et L’expérience religieuse en Chine. Sagesse, mysticisme, philosophie (Montréal/Paris, Médiaspaul, 2009).
Pierre Gisel
Pierre Gisel est professeur honoraire d’histoire des théologies, des institutions et des imaginaires chrétiens à la Faculté de théologie et de sciences des religions de l’Université de Lausanne. Il a exercé de fortes responsabilités dans l’Université et dans l’édition. Pierre Gisel a publié une vingtaine d’ouvrages sous son nom et dirigé une trentaine de collectifs, sur les formes du croire, la ritualité, l’institutionnalisation du religieux, diverses dispositions de doctrine internes au christianisme, les monothéismes, les recompositions contemporaines du religieux. Il travaille aux croisements entre sciences des religions, tradition théologique, sciences humaines, comparaisons interreligieuses.
Garth Green
Garth Green est titulaire de la Chaire John W. McConnell en philosophie de la religion à la School of religious studies de l’Université McGill de Montréal. Il a œuvré dans le domaine de la théologie médiévale et plus particulièrement néo-platonicienne (Nicolas de Cues), celui des philosophies de religion de la modernité (Kant, Fichte) et en phénoménologie contemporaine.
Jean Greisch
Jean Greisch est professeur retraité de l’Université catholique de Paris. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont Ontologie et temporalité (1994), Le Buisson ardent et les lumières de la raison (3 tomes, 2002-2004), Entendre d’une autre oreille (2006), Qui sommes-nous ? (2008), Vivre en philosophant. Expérience philosophique, exercices spirituels et thérapies de l’âme (2015), L’herméneutique comme sagesse de l’incertitude (2015). Une décade a été consacrée à son œuvre à Cérisy en septembre 2015.
Jean Grondin
Jean Grondin est professeur de philosophie à l’Université de Montréal. Il a publié Kant et le problème de la philosophie : l’a priori (1989), L’universalité de l’herméneutique (1993), Introduction à la métaphysique (2004), L’herméneutique (PUF, coll. « Que sais-je ? », 3e éd. 2011), Hans-Georg Gadamer. Une biographie (2011), La philosophie de la religion (PUF, coll. « Que sais-je ? », 3e éd. 2012), Paul Ricœur (PUF, coll. « Que sais-je ? », 2013) et Du sens des choses (2013). Lauréat des prix Léon-Gérin et Killam.
Jean Leclercq
Jean Leclercq est professeur de philosophie de la religion à l’Université Catholique de Louvain. Il y dirige les Fonds Michel Henry et Maurice Blondel. Ses travaux et ses recherches portent sur la philosophie d’expression française, du XIXe siècle à nos jours, sur l’histoire de l’histoire de la philosophie et sur la philosophie de la religion.
Marie-Anne Lescourret
Biographe de Aby Warburg, Pierre Bourdieu, Emmanuel Levinas (parmi d’autres), traductrice de L. Wittgenstein auquel elle a consacré une thèse, M.‑A. Lescourret a longtemps enseigné l’esthétique aux musicologues et historiens de l’art de l’Université de Strasbourg. Professeur invité des universités de Buffalo, Shanghai et Campinas, elle est l’un des rédacteurs en chef de la revue Cités (PUF). Ses recherches portent sur l’utilisation des philosophies du langage dans la compréhension de l’œuvre d’art (musicale et picturale). Elle a reçu le prix Pierre Daix en 2015.
Joël Madore
Joël Madore est professeur de philosophie à l’Université Memorial de Terre-Neuve (Canada). Spécialiste de l’idéalisme allemand et de la philosophie de la religion, il a notamment écrit Difficult Freedom and Radical Evil in Kant (Bloomsbury, 2012) et a codirigé des numéros sur la Querelle du panthéisme (Science et Esprit, 2012) et la philosophie des Lumières (Contextos kantianos-International Journal of Philosophy, 2015). Il a récemment signé d’autres textes portant sur des thèmes dans la pensée de Pascal, d’Emmanuel Levinas et de Jacques Rancière.
Pierre Manent
Pierre Manent est ancien directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (Paris). Il a publié récemment : Les métamorphoses de la cité (Flammarion, 2010) ; Montaigne (Flammarion, 2014) ; Situation de la France (Desclée de Brouwer, 2015).
Jorge Luis Roggero
Jorge Luis Roggero est licencié en Philosophie, professeur et chercheur de l’Université de Buenos Aires. Actuellement, il fait un doctorat en cotutelle avec l’Université de Buenos Aires et l’Université de Paris IV-Sorbonne sur l’œuvre de Jean-Luc Marion. Il a publié des articles dans plusieurs revues internationales.
Jacob Rogozinski
Jacob Rogozinski est professeur de philosophie à l’Université de Strasbourg où il dirige le Centre de recherches en philosophie allemande et contemporaine. Il est le directeur des Cahiers philosophiques de Strasbourg. Il a travaillé sur la phénoménologie du corps et du sujet, la littérature, la psychanalyse et la philosophie politique. Il a publié Kanten. Esquisses kantiennes (1996), Le don de la loi. Kant et l’énigme de l’éthique (1999), Le moi et la chair. Introduction à l’égo-analyse (2006), Guérir la vie. La passion d’Antonin Artaud (2011).
Guillaume Saint-Laurent
Guillaume Saint-Laurent a soutenu en avril 2017 une thèse de doctorat à l’Université de Montréal intitulée Charles Taylor et les limites de la simple raison. Cette thèse prolonge un travail de recherche amorcé dans son mémoire de maîtrise Dialectique et sécularisation chez Charles Taylor (2011). Il a récemment publié : « La critique herméneutique de la “simple raison” chez Charles Taylor », in Religion et liberté. Édité par Philippe Capelle-Dumont et Yannick Courtel (Presses universitaires de Strasbourg, coll. « Philosophie de la religion », 2014, p. 205‑212) ; « La critique herméneutique de l’épistémologie chez Charles Taylor », in Philosophiques, v. 41, n° 1, (2014), p. 79‑103 ; « L’herméneutique métaphysique entre metaphysica generalis et metaphysica specialis », Philosophiques, vol. 41, n° 2 (2014), p. 371‑378.
Mathieu Scraire
Mathieu Scraire est docteur en philosophie de l’Université de Montréal et professeur de philosophie au Cégep Édouard-Montpetit (Longueuil, Québec). Sa thèse s’intitule Laisser s’imposer l’être. Appartenance et métaphysique des transcendantaux dans Vérité et méthode de H.‑G. Gadamer. Il a dirigé l’ouvrage collectif Le monde est un miracle. Enfance, réenchantement du monde et sens de la vie (Montréal, Liber, 2013) et publié Amour, utilité et dignité humaine : La distinction entre « user » et « jouir » chez Augustin, lue à travers l’impératif catégorique (Sarrebruck, Éditions universitaires européennes, 2010).
Yann Schmitt
Yann Schmitt est professeur en Classes préparatoires et enseigne à l’ENS-Ulm et au CPES. Ses travaux ont surtout porté sur la philosophie de la religion, la métaphysique et la philosophie politique. Il a publié récemment Qu’est-ce qu’un Dieu ? (2013).
Yasuhiko Sugimura
Yasuhiko Sugimura est né en 1965 à Osaka (Japon). Depuis 1998, il est professeur associé titulaire au département de philosophie de la religion de l’Université de Kyoto. Il a fait ses études supérieures sur la philosophie contemporaine à l’Université de Kyoto où il a obtenu son doctorat en 1996, avec la thèse intitulée La pensée de Paul Ricœur. En quête de sens. Entre 1992 et 1994, il a étudié en France, à l’Université de Paris I et à l’Institut Catholique de Paris. Il a obtenu un DEA en philosophie à Paris I, en 1993. L’intérêt principal de ses recherches est de concevoir une possible « philosophie de la religion » à l’ère postmoderne sous la double inspiration de la philosophie contemporaine française (Ricœur, Levinas, Derrida, Henry, etc.) et de la philosophie de l’École de Kyoto. Il est coéditeur de La philosophie japonaise. Le néant, le monde et le corps (Vrin, 2013).
Charles Taylor
Charles Taylor est professeur émérite à l’Université McGill. Il a notamment publié Les sources du moi (1989), L’Âge séculier (2007), Dilemmas and Connections (Harvard University Press, 2011). Il a reçu en 2008 le prix Kyoto et en 2015 le prix Kluge de la Librairie du Congrès des États‑Unis.
Marc-Antoine Vallée
Marc-Antoine Vallée est professeur de philosophie au Cégep Édouard-Montpetit (Canada). Ses recherches portent principalement sur la philosophie herméneutique et sur la phénoménologie. Il est notamment l’auteur de Gadamer et Ricœur. La conception herméneutique du langage (Presses universitaires de Rennes, 2012).
Jean-Louis Vieillard-Baron
Jean-Louis Vieillard-Baron est professeur retraité de l’Université de Poitiers. Il est spécialiste de l’idéalisme allemand, Bergson et de la philosophie de la religion. Parmi ses ouvrages récents : Hegel. Système et structures théologiques (2006, Prix Gegner de l’Académie des sciences morales et politiques), Le problème du temps (2008), La religion et la cité (2010), Le secret de Bergson (2013), L’idée de Dieu, l’idée de l’âme (2014).
Ghislain Waterlot
Ghislain Waterlot est professeur à l’Université de Genève et spécialiste de la pensée religieuse de Jean-Jacques Rousseau et d’Henri Bergson. Il travaille actuellement l’œuvre de Simone Weil, ainsi que, plus largement, la question de l’expérience religieuse et mystique, pour elle-même et dans son rapport au corps social. Membre du conseil d’administration de la SFPR, du comité de la Société Jean-Jacques Rousseau et du comité d’administration des Annales bergsoniennes, il est l’auteur de nombreux articles et ouvrages sur Rousseau, Bergson, l’expérience mystique, et termine actuellement deux livres : Les Enjeux de la mystique chez Bergson : entre philosophie, théologie et politique (à paraître chez Champion, 2017), et Simone Weil. Une mystique intégrale (à paraître au Seuil en 2017).
Yves Charles Zarka
Yves Charles Zarka est professeur à l’Université Paris Descartes – Sorbonne et Global professor à Peking University. Il enseigne également à New York University, à l’Université Ca ’ Foscari de Venise, à l’Université La Sapienza (Rome I). Il dirige l’équipe PHILéPOL (philosophie, épistémologie et politique) à l’Université Paris Descartes – Sorbonne et la revue Cités (PUF) qui a consacré son numéro 62/2015 au thème « Y a-t-il du vrai dans les religions ? ». Il a récemment publié L’inappropriabilité de la Terre (Armand Colin, 2013), Refonder le cosmopolitisme (PUF, 2014), Métamorphoses du monstre politique (PUF, 2016).
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