Table des matières
Dominique Barjot
PréfaceIre partie. Les échanges maritimes
Chapitre 1. L’évolution générale des échanges entre Le Havre et les colonies françaises de 1880 à 1960
- La croissance du commerce colonial au Havre de 1870 à 1960
- La lente reconquête d’un commerce colonial
- Le mouvement général des échanges coloniaux
- Une part croissante dans le trafic des divers, un secteur dynamique du commerce extérieur
- Les grandes périodes de la conjoncture
- Cinq étapes majeures
- Les flux du commerce colonial, pôles majeurs et pôles secondaires
- La structure des échanges, primauté de l’importation
- Les flux dominants du commerce colonial du Havre
- Des exportations coloniales très modestes
- La part des destinations coloniales est faible
- Ce que Le Havre exporte vers les colonies
- Le Havre, port africain de la métropole ?
- La place de l’Afrique noire et de Madagascar dans le trafic colonial du Havre
- La place du Havre dans les échanges des colonies africaines avec la métropole. Essai de mesure de la captation
- Les routes de l’échange
- Avant 1914, la constitution d’un réseau maritime colonial
- Les voiliers des Antilles et de l’Océanie
- La mise en place des lignes africaines, malgaches et indochinoises
- Le Service colonial du port du Havre
- L’entre-deux-guerres et l’apparition de nouvelles lignes
- La multiplication des lignes africaines
- La solidité des ententes et les échecs des francs-tireurs
- 1945-1962 : un partage des routes bien établi
Chapitre 2. Un port colonial importateur avant tout : le règne du produit
- Cafés et cacaos coloniaux : le leadership havrais
- La capitale du café colonial
- Jusqu’aux années 1920, un réservoir colonial insignifiant
- Avec la crise, l'irrésistible ascension des cafés coloniaux
- Repli ou redéploiement ? L’offre et la demande, le rôle des prix et des tarifs douaniers
- Un marché havrais dépassé par l’essor du café colonial ?
- Le cacao colonial, un produit conquérant
- Le Havre port français des cacaos : l’essor des cacaos étrangers jusqu’à 1910
- La crise « avant la crise » et l’essor du cacao des colonies françaises
- La captation des exportations africaines
- Le rôle des prix et des tarifs douaniers dans le changement de réservoir
- Une relative émancipation des producteurs coloniaux
- Les autres produits alimentaires coloniaux
- Le thé, le poivre, la vanille, denrées protégées
- Des céréales coloniales, riz et mais
- Fruits, légumes et viandes des colonies françaises
- Le Havre port du rhum et des produits sucrants
- Vins et rhums sur le port du Havre
- Un cycle du sucre qui s’achève
- Des matières coloniales pour l’industrie
- Les oléagineux : des importations modestes
- Les caoutchoucs d’Afrique et d’Indochine
- Le Havre, port du caoutchouc africain des compagnies concessionnaires
- Un rôle modeste dans la réception des caoutchoucs d’Indochine
- Le déclin du caoutchouc colonial
- Le port des textiles coloniaux
- Le Havre, port cotonnier européen, 1880-1939
- La difficile croissance du commerce colonial des cotons
- Les progrès modestes du réservoir colonial et la diversification des provenances
- La concurrence de Dunkerque et de Marseille
- Les autres fibres coloniales : sisal, kapok, piassava
- Des produits divers et des minerais
- Le tabac et la gomme arabique
- Les cuirs et peaux, les nacres et coquillages
- Le nickel, le cuivre, le graphite, l’ilménite et les hydrocarbures
Chapitre 3. Une réussite : l’importation des bois coloniaux
- Vers le leadership français et européen des bois coloniaux
- La constitution d’un marché havrais des bois exotiques
- Le Havre, port français et européen des bois coloniaux
- Des bois de teinture faiblement coloniaux
- Le leadership havrais des bois coloniaux africains
- La spécialisation du Havre, entre l’offre africaine et la demande industrielle
- La demande industrielle
- L’évolution des prix sur le marché havrais
- La captation des bois africains par le port du Havre
Chapitre 4. Bilan d’un commerce de grande valeur, spécialisé et de plus en plus africain
- Un commerce colonial tardivement structuré mais de grande valeur
- Essai de chiffrage, en valeur, des importations coloniales du Havre
- Une spécialisation territoriale orientée vers l’Afrique noire
- L’affirmation d’une vocation africaine favorisée par la conjoncture
- Le Havre, Rouen, Bordeaux et Marseille : des spécialisations territoriales plus complémentaires que concurrentes
- Un échange colonial vecteur de spécialisation
- La spécialisation dans la fonction importatrice de produits chers
- La recherche empirique d’un modèle explicatif de cette spécialisation et des déterminants de l’échange
- Les échanges maritimes du Havre colonial : conclusion
IIe partie. Les entreprises coloniales
Chapitre 5. Moments et mouvements stratégiques de l’entreprise havraise en direction de l’Empire colonial, de 1880 à 1960
- Les Havrais dans le mouvement concessionnaire 1890-1914
- L’engagement havrais dans le Congo des compagnies concessionnaires en 1899
- Genèse des sociétés concessionnaires à capitaux havrais
- La Société de l’Ibenga ou l’axe Havre – Nord – Belgique
- La concession La Kotto, une affaire havraise
- La Société des Factoreries de N’Djolé, une stratégie havro-lilloise
- Le potentiel des territoires concédés, l’exploitation agricole et commerciale
- Le cahier des charges
- Les ressources et l’économie de cueillette
- Des transports rudimentaires
- Des méthodes musclées
- Cueillir du caoutchouc pour payer l’impôt
- L’échec des stratégies concessionnaires
- Des entreprises peu rentables
- Havrais et Belges de l’Ibenga : le divorce
- La fin des sociétés concessionnaires à capitaux havrais
- Les Havrais et la vague concessionnaire : bilan
- Quelques tentatives isolées
- Au Dahomey, une concession alsacienne-havraise en 1897
- L’Afrique en 1900 : une mobilisation de capitaux modeste mais bien réelle
- Des entreprises havraises du textile colonial : un effort séculaire
- Le rôle de la Place du Havre dans la stratégie impériale du coton
- Prospection et expériences au Soudan
- L’expérience du courtier Étienne Fossat et la participation des Havrais à l’Association cotonnière coloniale
- Espoirs et échecs de l’entre-deux-guerres : le maigre bilan des expériences en AOF
- L’expérience de la Compagnie de culture cotonnière du Niger
- Le Havre participe à l’Office du Niger
- Le maigre bilan des stratégies cotonnières en AOF
- Des années 1930 à la décolonisation, le rôle des Havrais s’affirme et l’AEFprogresse
- Le développement des compagnies à monopole d’achat en AEF
- Les stratégies coloniales s’affirment pendant la drôle de guerre et la période de Vichy
- Intentions et résultats : l’efficacité relative de la stratégie aéfienne, la transformation des méthodes en AOF
- Entreprises et entrepreneurs havrais du textile colonial, 1880-4960
- Approche démographique et typologie sommaire
- Deux manières d’entreprendre : sur « la Place », « à la colonie »
- Entreprises et entrepreneurs : diversité de l’engagement
- Croissance démographique des entreprises du textile colonial
- Des performances contrastées
- Le coton colonial dans les activités de Place
- Les réseaux et la stratégie sont interdépendants
- Après 1945, un nouvel esprit et de nouvelles méthodes
- Un entrepreneur havrais du coton africain : Édouard Senn
- Adaptations et conversions des entreprises havraises à l’échange colonial
- Les importateurs anciens, nouveaux et convertis. Gens du rhum, gens du café
- Les anciennes maisons ou Le Havre antillais
- Les activités à la colonie : Martinique et Guadeloupe
- Des négociants-armateurs solidaires
- La ruche des importateurs et commissionnaires
- Les « denrées coloniales » : une nébuleuse d’entreprises. Initiateurs et convertis
- Les précurseurs : la maison Jobin et le café de Nouvelle-Calédonie
- L’intensification des relations du négoce de Place caféier avec l’Afrique et Madagascar
- Les entreprises spécialisées dans les importations de cacao colonial
- L’attrait de la Côte-d’Ivoire et du Cameroun à partir des années 1930
- L’Union française : l’heure des filiales, ou quand le Havrais se fait chargeur
- Un exemple de conversion réussie au café d’outre-mer au cours des années 1950-1960 : la société commerciale Interocéanique
- Une entreprise havraise au Cameroun pour l’exportation du café à la veille de la décolonisation
- Protection et stratégies : quelle issue ?
- Des occasions manquées ? Les importateurs de fruits coloniaux et le rôle des compagnies de navigation
- Bois et caoutchouc : deux rôles stratégiques différents de la Place du Havre
- Les entreprises havraises au cœur du réseau des bois coloniaux
- Spécialisation, monovalence et connexions
- La maison Charles au sommet de la hiérarchie
- Des entreprises havraises au service des réseaux du caoutchouc asiatique
- Des Havrais dans les sociétés indochinoises
- La Place du Havre réduite au rôle d’auxiliaire
- L’outre-mer des industriels havrais
- L’industrie havraise à la colonie : des expériences précoces, rares et contrastées
- Les Bossière aux Kerguelen : de la pèche à l’usine
- La conserverie de Lyndiane au Sénégal
- La filature Gonfreville à Bouaké (Côte-d’Ivoire)
- L’industrie coloniale sur la Place du Havre
- Le cycle du riz, développement, concentration et dépérissement des entreprises
- Une industrie de transformation stimulée
- Desmarais et la Crème de Rufisque
- Un autre cas d’industriel-armateur colonial : Le Nickel
- Une industrie importatrice-exportatrice de grande taille : Les Corderies
- « Les industries diverses » et les colonies
- La Société Multiplex fabrique des contreplaqués
- Les Travaux publics et maritimes pour les colonies
Chapitre 6. Vers une typologie des entreprises coloniales au Havre de 1880 à 1960
- La démographie des entreprises coloniales
- Un stock abondant d’entreprises coloniales
- La composition du stock d’entreprises
- Les spécialités dominantes
- Flux, densités et comportement des cohortes
- Les flux de création et l’évolution de la densité
- Les créations, mouvement général et périodisation globale
- L’évolution de la densité
- Approche longitudinale : le comportement des cohortes
- Existe-t-il au Havre de grandes entreprises coloniales ?
- Des entreprises de taille respectable
- De rares compagnies coloniales classiques
- Les réseaux de l’entreprise coloniale
- Les modes d’association : les sociétés, les cliques, les familles
- Les enseignements du comptage des statuts
- La répétition de modèles associatifs interentreprises : les cliques
- Un exemple de solidarités familiales et de fonction originale dans la petite entreprise
- Les Havrais ont-ils créé des entreprises constituant elles-mêmes un réseau ?
- Des entrepreneurs coloniaux inégalement influents
- Grands réseaux et connexions
- La connexion au réseau portuaire colonial et à l’hinterland
- Une pratique de réseau ou comment on monte une affaire : l’exemple de la Compagnie coloniale de Vaté
- La connexion avec les grandes affaires coloniales
- Le Havre, place stratégique pour les plus grandes sociétés
- La Compagnie française de l’Afrique occidentale est représentée par Raoul-Duval, puis par la maison Engelbrecht
- La Société commerciale de l’Ouest Africain représentée par Alfred Stempowski, puis Soyer-Devaux et Cie
- Une présence plus officielle de la Compagnie du Niger français
- La SCAC et la STIM, grands affréteurs, transitaires, consignataires et manutentionnaires coloniaux
- La maîtrise des entreprises d’armement échappe aux Havrais
- Réseaux coloniaux et secteur bancaire : les modalités de l’investissement
- Investissements coloniaux et investissements locaux du réseau havrais
- Les supports bancaires de l’entreprise coloniale havraise
- Des entreprises de plus en plus africaines ?
- Entreprises havraises en Afrique de 1840 à 1880
- La place de l’Afrique noire dans le champ d’activité des entreprises havraises de 1880 à 1960
- Grands et petits du négoce colonial au Havre : trois études de cas
- Une petite entreprise spécialisée : la maison Habert
- Une petite entreprise familiale
- Spécialisation dans le produit et diversité dans la fonction
- Un quart de siècle de prospérité
- La mort d’un petit négoce des rhums coloniaux
- Daniel Ancel et fils, de l’Amérique à l’Afrique noire
- Un record de durée et de diversité
- L’intégration aux réseaux d’affaires et l’implantation à la colonie
- Les partenaires commerciaux de la maison Ancel dans l’Empire français
- La rentabilité de l’entreprise : un parcours mouvementé (1880-1938)
- La crise de rentabilité de l’entre-deux-guerres
- Plus colonial encore : l’activité de chargeur en Afrique et à Madagascar
- Le retour de la rentabilité grâce au commerce africain
- Raoul-Duval et Cie, la « tricontinentale »
- Longévité, polyvalence
- Une forte intégration aux réseaux d’affaires locaux et coloniaux
- Les performances de l’entreprise
- L’activité de chargeur en Afrique, en Océanie, en Indochine, et le rôle des filiales
- Une activité de négoce intercolonial et international
- Raoul-Duval, Ancel : réseaux différents, stratégies comparables
- Les entreprises coloniales au Havre : conclusion
IIIe partie. Les chemins de l’idée coloniale
Chapitre 7. Les réseaux du prosélytisme et l’appareil colonial
- La construction d’un appareil colonial
- Les origines de la sociabilité coloniale, savante et professionnelle
- L’extension de la sociabilité coloniale : les finalités de la Société de géographie commerciale du Havre (1884-1939)
- L’âge d’or de la Société de géographie commerciale 1884-1914
- Les raisons du déclin (1929-1940) et le déplacement du centre de gravité de la sociabilité « coloniale »
- La Société d’aide et de protection aux colons, et la Ligue coloniale du Havre : le « noyau dur » du parti colonial (1898-1934)
- La Société d’aide et de protection aux colons (1898-1929)
- La Ligue coloniale du Havre, au cœur de l’appareil
- Deux grands artisans de la Ligue coloniale : Charles-Auguste Maraude et Louis-Victor Vaquin
- La rationalisation de la sociabilité coloniale de 1898 à 1940 : création de l’Institut colonial du Havre et du Comité de propagande
- L’Institut colonial du Havre, carrefour de la plus grande France
- L’Institut colonial, une superstructure
- L’Institut colonial : un réseau de relations à l’échelle de l’Empire
- Les directeurs de l’Institut colonial
- Le Comité de propagande coloniale de la région du Havre ou le triomphe de la « conscience impériale » (1936-1940)
- Les anciens combattants coloniaux
- L’enseignement colonial au Havre, outil de colonisation et de coopération
- Un projet d’enseignement colonial supérieur
- Depuis 1908, une École pratique coloniale au Havre
- L’organisation et le contenu de l’enseignement
- Initiation et rituels
- Le placement des élèves de la Coloniale
- Le parti colonial et les coloniaux dans la cité
- Le réseau colonial dans la cité
- Un fonctionnement réticulaire inscrit dans les pratiques du négoce
- Le fonctionnement du réseau, un exemple
- Hommes et lieux du pouvoir colonial
- Appartenance coloniale dans le champ économique local
- Appartenance coloniale dans le champ politique et culturel local
- Le poids des maires
- Du capital social des notables coloniaux
- Les relais nationaux des coloniaux havrais
- Lobbying économique, lobbying politique
- Négoce colonial et grandes fortunes
- Qui sont les « entrepreneurs d’Empire » ?
- Georges Raverat, du canal de Tancarville à l’Empire
- Hermann Du Pasquier, le colonial et la distinction
- Les réseaux de l’anticolonialisme : une influence marginale
- Divergences doctrinales du monde ouvrier
- Une voix anticolonialiste : Le Progrès du Havre
- Les réseaux politiques et syndicaux de l’anticolonialisme africain et indochinois
- L’anticolonialisme radical des communistes indochinois
- Un anticolonialisme africain fragile et occasionnel
- La Ligue des Droits de l’homme : les colonies hors sujet ?
- Vers un bilan de l’effort prosélyte
Chapitre 8. La construction d’une identité coloniale
- Un colonisme consensuel mais prudent
- Le succès apparent de l’idée de conquête
- L’avancée du drapeau tricolore au Tonkin, au Soudan, à Madagascar
- Sentiment national, célébration du sacrifice et mythe du Nil français
- Un colonisme par procuration ?
- Un soutien mesuré aux Comités coloniaux
- L’apparition tardive d’une identité coloniale
- Les premiers signes de la foi coloniale
- Vers une identité coloniale assumée
- De l’esprit colonial au sens impérial, de la passion à la doctrine
- Credo colonial, mythe républicain de l’Empire et légitimation
- Croyance coloniale et légitimation de l’Empire
- Les interactions de l’expérience et de la doctrine
- Des élites divisées : deux manifestes coloniaux
- Un héraut colonial : l’archiviste Philippe Barrey, 1896
- La profession de foi du courtier Émile Laneuville
- Présence d’un courant libéral, humaniste, républicain et anglophile
- Le refoulement de l’expérience concessionnaire et du travail forcé
- Entre le libre-échange et le pacte colonial : la tentation autarciste
- De l’opportunisme en matière douanière, ou le protectionnisme ciblé
- Le refus de l’industrialisation des colonies et la tentation du pacte colonial
- Les Havrais pris en flagrant délit d’autarcisme par les colons indochinois
- Les raisons de l’antarcisme havrais
- Hétérogénéité des raisons et cohésion dans la doctrine impériale
Chapitre 9. Le travail de l’imaginaire colonial
- Mythes fondateurs et signes d’Empire
- Le général Archinard, histoire d’un culte
- L’image du père
- Célébrer l’Empire : trophées et monuments
- Archinard, cible des anticolonialistes havrais
- Histoire et légende, du culte à la rectification
- Les signes d’Empire et la Grande Exposition coloniale virtuelle du Havre
- Célébration du produit, célébration impériale
- Le Temple du Bois : la revanche d’Albert Charles ?
- La Grande Exposition coloniale du Havre, une utopie prosélyte
- Les enjeux de l’Exposition du Havre
- L’utopie : une ville dans la ville
- La ville, chemin de l’idée coloniale ?
- Contact colonial et altérité : ici et là-bas, nous et les autres
- La représentation du colonisé, images du discours, discours de l’image
- Visions de l’Autre
- L’héritage des négriers
- Méfiance avant tout
- Un bien curieux mélange
- Le Noir peut être intelligent, mais....
- Le pittoresque, la considération et la différence
- Discours de l’iconographie commerciale havraise
- Une muséographie coloniale ?
- Enseignement, art et exotisme
- Les travailleurs coloniaux au Havre et les Havrais aux colonies
- Travailleurs coloniaux au Havre : la cohabitation mouvementée
- Des Marocains indésirables
- Des communautés coloniales marginales et cloisonnées
- Les travailleurs nord-africains au Havre dans les années 1950
- Une ville cosmopolite ?
- Les Havrais aux colonies : la difficulté de s’exporter
- Le voyage à la colonie, un effort assez rare
- Une participation modeste à la colonisation de l’Algérie
- Diversité et limites de l’expérience coloniale
- L’exception Gilbert Vieillard, administrateur et ethnologue
- Un administrateur colonial anticonformiste
- La méthode Vieillard ou l’immersion ethnologique
- À l’Institut français d’Afrique noire, recherches et rencontres
- L’héritage de Gilbert Vieillard
- La rencontre de Gilbert Vieillard et d’Amadou Hampâté Bâ
- Mourir en Lorraine
Chapitre 10. Du colonial à l’outre-mer, continuités et ruptures des représentations
- Vers la décolonisation, crispations et ouvertures
- Inquiétudes et repli sur l’idée impériale
- Attitudes réformatrices au temps de l’Union française
- Les communistes havrais pour une Union française anticoloniale (1946-1947)
- L’école de la Porte Océane, la main-d’œuvre indigène et la loi-cadre de Gaston Defferre en 1956
- Un nouveau regard : l’Institut havrais de sociologie économique et de psychologie des peuples
- Le rôle des coloniaux havrais dans la naissance de l’Institut
- Les colonies à l’Institut : une préoccupation marginale ?
- Divergences épistémologiques et enjeux coloniaux
- Vers une nouvelle génération
- Décolonisation et révision du vocabulaire
- Accepter l’avenir : le divorce avec l’Empire, l’union avec l’Europe
- Entériner le divorce, ou la variante havraise du cartiérisme
- Choisir ou ne pas choisir entre l’Europe et l’Empire
- Une autodétermination voulue par certains et subie par d’autres
- La guerre d’Indochine : les limites de l’action anticoloniale au Havre
- La guerre d’Algérie : une ligne départagé inédite entre partisans et adversaires de l’autodétermination
- Les forces de l’anticolonialisme local
- Les Algériens au Havre pendant la guerre d'indépendance
- L’évolution de la politique algérienne du général de Gaulle favorise des convergences
- Réticences minoritaires et attente de la paix
- Revisiter le passé : de l’oubli au refus du « colonial »
- Les derniers feux d’une culture coloniale
- Interpréter la marche vers les Indépendances
- La négation du passé colonial
- Les chemins de l’idée coloniale : conclusion
Sources et bibliographie
Index et tables
Table des graphiques et schémas
- Première partie : Les échanges maritimes
- Chapitre 1 : L’évolution générale des échanges entre Le Havre et les colonies françaises de 1880 à 1960
- Chapitre 2 : Un port colonial importateur avant tout : le règne du produit
- Chapitre 3 : Une réussite : l’importation des bois coloniaux
- Chapitre 4 : Bilan d’un commerce de grande valeur, spécialisé et de plus en plus africain
- Deuxième partie : Les entreprises coloniales
- Chapitre 5 : Moments et mouvements stratégiques de l’entreprise havraise en direction de l’Empire colonial, de 1880 à 1960
- Chapitre 6 : Vers une typologie des entreprises coloniales au Havre de 1880 à 1960
- Troisième partie : Les chemins de l’idée coloniale
- Chapitre 7 : Les réseaux du prosélytisme et l’appareil colonial
- Chapitre 9 : Le travail de l’imaginaire colonial
Table des illustrations
- Première partie : Les échanges maritimes
- Chapitre 1 : L’évolution générale des échanges entre Le Havre et les colonies françaises de 1880 à 1960
- Chapitre 2 : Un port colonial importateur avant tout : le règne du produit
- Chapitre 3 : Une réussite : l’importation des bois coloniaux
- Deuxième partie : Les entreprises coloniales
- Chapitre 5 : Moments et mouvements stratégiques de l’entreprise havraise en direction de l’Empire colonial, de 1880 à 1960
- Chapitre 6 : Vers une typologie des entreprises coloniales au Havre de 1880 à 1960
- Troisième partie : Les chemins de l’idée coloniale
- Chapitre 7 : Les réseaux du prosélytisme et l’appareil colonial
- Chapitre 9 : Le travail de l’imaginaire colonial
- Chapitre 10 : Du colonial à l’outre-mer, continuités et ruptures des représentations
Table des tableaux
- Première partie : Les échanges maritimes
- Chapitre 1 : L’évolution générale des échanges entre Le Havre et les colonies françaises de 1880 à 1960
- Chapitre 2 : Un port colonial importateur avant tout : le règne du produit
- Chapitre 3 : Une réussite : l’importation des bois coloniaux
- Chapitre 4 : Bilan d’un commerce de grande valeur, spécialisé et de plus en plus africain
- Deuxième partie : Les entreprises coloniales
- Chapitre 5 : Moments et mouvements stratégiques de l’entreprise havraise en direction de l’Empire colonial, de 1880 à 1960
- Chapitre 6 : Vers une typologie des entreprises coloniales au Havre de 1880 à i960
- Troisième partie : Les chemins de l’idée coloniale
- Chapitre 7 : Les réseaux du prosélytisme et l’appareil colonial
- Chapitre 9 : Le travail de l’imaginaire colonial
- Chapitre 10 : Du colonial à l’outre-mer, continuités et ruptures des représentations
- Annexe : statistiques
