Table des matières
Philippe Contamine
PréfaceIre partie. Les antécédents et les conditions de l’installation (xe-xiiie siècles)
- L’entrée des domaines dans le temporel
- Les grandes étapes
- Les inconnues du Haut Moyen Âge
- Le retour des prélats après 911
- Le généreux XIe siècle
- Le tarissement à partir du XIIe siècle
- Le contexte des donations
- Les interventions épiscopales
- Les donations ducales ou royales
- La générosité privée
- Localisation
- Les conditions générales de l’implantation
- Le lien avec la métropole épiscopale (fig. 2)
- La recherche de conditions économiques favorables : routes, rivières, forêts
- L’occupation d’un site prestigieux
- Les facteurs religieux, politiques, militaires et administratifs
- Une nouvelle organisation de l’habitat ?
- Manoir et nouvelle paroisse
- Le couple manoir / église
- Les manoirs aux franges de l’agglomération
- Les manoirs au « désert »
- Hypothèses sur la résidence primitive
- Reprise d’un complexe antérieur
- Construction ex nihilo
- Des attestations tardives
- La domestication du paysage : le bois et l’eau
- Des contextes de référence
- Les parcs épiscopaux : de l’utile à l’ostentatoire
- Les origines
- Emprise et localisation
- Un paysage aménagé : les structures bâties
- Un paysage domestiqué : le peuplement végétal et animal
- Les hommes et les institutions
- Fonctions et usages
- Aux portes des manoirs : des jardins, des bois et des garennes
- Des jardins
- Des bois
- Les « garennes »
- La maîtrise de l’eau : fossés, viviers et étangs
- Les fossés
- Viviers et étangs
- La mise en valeur du terroir
- Conclusion
IIe partie. Le beau temps des résidences rurales (xiie-fin du xive siècle)
- Des châteaux et des hommes
- Les séjours épiscopaux
- Les aléas du corpus documentaire
- Le rythme des séjours
- Les raisons des séjours
- L’escorte des prélats
- Les résidents permanents
- Le corpus documentaire
- Les officiers de l’administration seigneuriale et les clercs
- Les gens du commun : gardiens et geôliers
- Les hommes de passage
- La garde féodale
- Les hôtes de marque
- Des manoirs
- Les ambiguïtés du vocable manerium / « manoir »
- Les manoirs dans la Coutume de Normandie
- Le manoir en tant que domaine
- Le manoir-résidence
- Les structures du manoir-résidence à partir des textes
- Manoirs et maisons fortes
- Les manoirs dans les provinces limitrophes de la Normandie
- Mottes et maisons fortes épiscopales
- L’absence de mottes
- Les maisons fortes : manerium, domus, « hostel »
- Les « maisons plates »
- Les mots pour le dire : manerium, domus, « maison », « hostel »
- Un enclos distendu
- La clôture
- Un espace fractionné : cours et jardins
- Le pôle résidentiel
- Les communs et les bâtiments à usage agricole
- Des complexes de référence
- Les maisons de ville
- Les mots pour le dire : « manoir », domus, « hostel »
- La localisation et l’enclos
- Le pôle noble et ses annexes
- Les bâtiments administratifs
- Les communs
- Des forteresses
- Incertitudes
- L’emprise du complexe castrai et ses partitions : cour et basse-cour
- Les castra : l’enceinte, le flanquement et la tour forte
- Bâtiments dispersés ou alignés le long de la courtine
- Pourquoi des forteresses épiscopales ?
- Les structures bâties et leur évolution (XIIe-XIVe siècles)
- Le pôle noble
- Les mots du pôle noble : aula, camera, capella
- Des structures de référence
- Le pôle noble dans les résidences des prélats normands : aula, camera
- Le pôle noble dans les résidences des prélats normands : la chapelle
- Les annexes du pôle noble
- Les dépendances directes : cuisines, celliers
- Les bâtiments insignes du pouvoir : fournil, colombier, auditoire, prison
- L’improbable périodisation des campagnes de travaux
- Au XIIe siècle
- Au XIIIe siècle
- Au XIVe siècle
- Les structures de datation incertaine
- Le mobilier à la fin du XIVe siècle : l’exemple rouennais
- Conclusion
IIIe partie. Le long siècle des ruptures (1350-1500)
- Le poids de la guerre (1350-1418)
- Désordres et troubles de possession
- Les forteresses épiscopales dans la tourmente
- La mise en défense à partir de 1360 : les hommes
- La mise en défense : le bâti
- Les sièges et les redditions de 1418 et 1419
- Le poids de la présence anglaise (1418-1450)
- La fréquentation épiscopale se raréfie
- Insécurité
- Les évêques absents
- Peu de travaux d’entretien
- Le contrôle anglais des forteresses
- Maintien ou démantèlement
- Les hommes et le financement
- Des travaux mal connus
- Le retour dans le giron français
- Les redditions de 1449
- L’état des résidences aux environs de 1450
- Les programmes de la remise en état après 1450
- Les mots pour désigner la résidence et leurs ambiguïtés : « manoir », « hostel », « chastel »
- « Manoir »
- « Hostel »
- « Chastel »
- Une remise en état tardive et respectueuse de l’espace antérieur
- Avant 1470-1780
- Après 1470-1480
- Remise en état partielle : les communs privilégiés au détriment des logis
- Le renouveau du pôle noble
- Les mots pour le dire : « hostel », « palais », « salles », « chambres », « maison »
- Reprise et remodelage des structures antérieures
- Réalisation d’un nouveau logis
- Les hommes et le cadre matériel à la fin du XVe siècle
- Le cadre matériel et les décors
- Conclusion
Annexe : monographies de sites
- Les premiers temps de la résidence
- Un des plus vieux domaines de l’archevêché ?
- Interrogations sur la localisation du manoir primitif
- Le manoir d’Eudes Rigaud au XIIIe siècle
- Les mots pour le dire : manerium, domus, aula, camera
- La vie du manoir
- Le manoir du XVe siècle
- Les mots pour le dire : « maison », « manoir », « hostel », « salles »
- Entre cour et jardin
- Les mutations architecturales du vieux logis à partir du milieu du XVe siècle
- La vie et les hommes du manoir à partir du milieu du XVe siècle
- Les meubles du logis à la fin du XVe siècle
- Conclusion
- Les premiers temps de la résidence
- Entrée dans le temporel et incertitudes concernant la baronnie aux XIe et XIIe siècles
- L’exemption de Cambremer
- Un manoir difficile à définir
- Localisation et emprise de la résidence (fig. 5 et Pl. I)
- Une maison forte ? castellum, « motte », halla, haulla
- Des vestiges probables (Pl. I)
- Conclusion
- Les origines obscures de la présence épiscopale
- Entrée dans le temporel
- Localisation et emprise (fig. 8)
- Le « fort » et le castrum dans la guerre
- Du « fort » au castrum
- La capitulation en 1418
- Une forteresse anglaise
- Le retour dans le giron français en 1449
- Hypothèses sur le dernier état médiéval
- Conclusion
- Les premiers temps de la résidence
- Entrée dans le temporel au Haut Moyen Âge ?
- Localisation et emprise (fig. 9 et 10)
- Le premier manoir
- Le manoir d’Eudes Rigaud au XIIIe siècle
- Les mots pour le dire : manerium, domus, aula
- La vie du manoir
- L’aménagement de l’espace
- Le manoir du XVe siècle : permanence des structures anciennes
- Un séjour délaissé par les archevêques
- Les mots pour le dire : « manoir », « hostel »
- Les espaces non bâtis (fig. 9 et 10)
- L’espace bâti et ses jardins (fig. 10)
- Les communs
- Le pôle noble et ses annexes
- Les meubles de la résidence à la fin du XIVe siècle
- Conclusion
- Les contextes de l’installation
- Un site d’occupation ancienne
- Les origines du domaine
- Localisation (fig. 11)
- L’emprise du complexe (fig. 11)
- Les hommes et le manoir
- Les hommes du manoir
- L’entrée et le plan d’ensemble (fig. 11 et Pl. V, fig. 9)
- La chapelle
- Deux bâtiments en élévation : état actuel
- Hypothèses sur les structures médiévales : camera, anla
- Conclusion
- Les premiers temps de la résidence
- Entrée dans le temporel
- Les premiers aménagements
- Une résidence mal documentée
- La fréquentation
- Une histoire troublée
- L’aménagement de l’espace (fig. 12)
- Hypothèses concernant les plus anciennes structures médiévales
- Le manoir médiéval d’après les sources modernes
- Le manoir dans son dernier état vers 1700 (fig. 13)
- Hypothèses concernant les structures médiévales
- Conclusion
- Les premiers temps de la résidence
- Un des plus vieux domaines de l’archevêché ?
- Le premier manoir : la tradition confrontée aux vestiges architecturaux
- Localisation, emprise et clôture (fig. 14)
- Un des manoirs favoris d’Eudes Rigaud
- Le manoir du XVe siècle
- Les mots pour le dire : « hostel », « manoir », « maison »
- L’enclos (fig. 14)
- La primauté des bâtiments d’exploitation
- Le logis et ses annexes : « les haultes salles »
- Conclusion
- Le contexte de l’installation
- Les premiers temps du castrum de Gaillon
- Entrée dans le temporel en 1262
- Le castrum d’Eudes Rigaud
- Le paysage domestiqué : un parc à gibier (fig. 15)
- Le « chastel » de Gaillon en 1388
- Les hommes et la vie du « chastel »
- Le pôle résidentiel et ses annexes
- Les communs
- Le « chastel » dans la guerre
- La mise en défense entre 1404 et 1415
- La reddition de 1419
- Le démantèlement
- Le renouveau après 1450
- Les inconnues du nouveau logis
- Le nouveau logis de Guillaume d’Estouteville (fig. 17)
- Hypothèses sur l’évolution du complexe (fig. 17)
- Le château du cardinal d’Amboise
- Les données de l’archéologie (fig. 17)
- La confrontation avec les sources écrites
- Conclusion
- Les premiers temps de la résidence
- Entrée du domaine dans le temporel de l’évêché
- Les premiers aménagements : un parc et une structure fossoyée ? (fig. 18, Pl. X)
- Le manoir dans les sources médiévales
- Les mots pour le dire : manerium et « chastel »
- Les hommes et la fréquentation du manoir
- Le manoir médiéval à l’épreuve des sources modernes
- Le manoir dans son dernier état au XVIIIe siècle (fig. 19 et 20)
- Hypothèses sur l’évolution du complexe
- Conclusion
- Le contexte de l’installation
- Localisation et emprise
- Les premiers temps de la résidence
- Le premier manoir médiéval
- La fréquentation
- Les mots pour le dire au XIVe siècle : domo habitationis, aula, camera
- Le manoir médiéval à l’épreuve des sources modernes
- Le manoir au tournant des XVe et XVIe siècles (fig. 21)
- Hypothèses concernant les structures les plus anciennes
- Conclusion
- Les conditions de l’installation
- Entrée dans le temporel en 1197
- Localisation et emprise
- Le manoir du XIIIe et de la première moitié du XIVe siècle
- Les mots pour le dire : de la « maison » au « chastel »
- Les hommes du manoir
- Le « chastel » de Louviers
- Les mots pour le dire après 1350
- Les structures défensives du « chastel »
- Le pôle civil du « chastel »
- Les hommes du « chastel »
- Conclusion
- Les premiers temps
- Le domaine de Neuilly en 1035-1037
- Des indices d’une histoire ancienne
- Les donations postérieures
- Un château de pierre
- La domestication du paysage : l’arbre et l’eau
- L’arbre : le parc et la forêt de Neuilly (fig. 23 et 25 et Pl. XI, fig. 20)
- L’eau : les salines, les pêcheries et les gués (fig. 24)
- Les hommes de Neuilly
- Les permanents
- La fréquentation épiscopale et les hommes de passage
- La garde militaire
- Un « chastel » dans la guerre
- Une place forte convoitée
- La mise en défense : la forteresse et les hommes
- La reddition de 1418
- Les ambiguïtés d’une forteresse anglaise
- La reddition de 1449
- Les conséquences de la guerre
- Hypothèses sur les structures du « chastel » de Neuilly
- L’emprise (fig. 25 et 26)
- L’impossible chronologie des éléments de défense : les textes et les vestiges
- Les communs
- Un édifice de la fin du XIIe siècle : la chapelle (Pl. XIV et XV)
- Une inconnue : l’évolution du logis (fig. 26 et 27, PL XII, Pl XIII, fig. 24)
- Conclusion
- Les conditions de l’installation
- La première résidence
- Localisation
- Le vieux manoir avant 1476
- Les mots pour le dire : domus, « hostel », camera
- Un espace fractionné : cours et jardins
- Le pôle résidentiel
- Le pôle administratif
- Les communs
- La « neufve maison » archiépiscopale après 1483
- La permanence de dispositifs anciens
- Le nouveau logis (fig. 28 et Pl. XVI)
- Conclusion
- Les premiers temps de la résidence
- L’entrée dans le temporel au XIe siècle
- L’œuvre de Geoffroy de Montbray : un parc, une résidence ?
- Une résidence tardivement documentée
- Le castrum de la Motte
- Les structures fortes du château de la Motte en 1440
- Les communs en 1440
- Les bâtiments du pôle noble en 1440
- Un nouveau logis de la fin du XVe siècle (fig. 30)
- Conclusion
- Le contexte de l’installation
- Un vieux domaine des évêques de Coutances ?
- Interrogations sur une résidence épiscopale dès le Haut Moyen Âge
- Le renouveau au XIe siècle
- Le retour des évêques à Saint-Lô au début du XIe siècle
- Hypothèses sur le castrum de Saint-Lô : un exemple d’inversion topographique
- Le « palais » épiscopal à la fin du Moyen Âge
- Les mots pour le dire : « court », « manoir », « palais », « ostel », dotnus
- Les hommes du manoir
- Le logis (fig. 32)
- Le bâtiment de l’entrée
- La cour et les communs
- Conclusion
- Les conditions de l’installation
- Entrée dans le temporel en 1197
- Localisation et emprise (fig. 33 et 34)
- Le manoir d’Eudes Rigaud
- Le manoir primitif
- Les mots pour le dire : domus, manerium, aula
- Les hommes et la vie du manoir
- Un environnement domestiqué
- Le manoir du XVe siècle
- De 1269 à 1425, des témoignages architecturaux
- Les hommes et la vie du manoir au XVe siècle
- Les mots pour le dire : « manoir », « maison », « salle », « chambre »
- Un espace fractionné
- La « maison nommée fort »
- Les communs
- Le pôle seigneurial et ses annexes : « maison », « salle »
- Conclusion
- Les premiers temps de la résidence
- Entrée dans le temporel au milieu du XIe siècle : un conflit familial
- Localisation et emprise (fig. 35)
- Les aménagements de l’environnement : un parc et une garenne
- Le manoir médiéval : les mots et les hommes
- Les mots pour le dire : manerium, « chastel »
- Les hommes du manoir
- Le manoir médiéval : sources modernes et vestiges en place
- La clôture
- La basse-cour (Pl. XIX, fig. 37)
- La cour d’honneur et le pôle noble en 1765 (fig. 36)
- Hypothèses sur les structures médiévales
- Conclusion
- Contextes de l’installation épiscopale
- Le domaine ducal
- L’entrée dans le temporel au XIe siècle et les premiers aménagements
- Le manoir et les hommes
- Les mots pour le dire : camera, manerium, « hostel », « court »
- L’enclos du manoir en 1440
- Les bâtiments du pôle noble en 1440
- Les bâtiments administratifs et les communs en 1440
- Les hommes
- Conclusion
Annexe : les pavés glaçurés à engobe
Le Parc-Sainte-Pience. Neuilly-la-Forêt. Saint-Nicolas-d’Aliermont
- Contexte documentaire
- Contexte de la mise au jour
- Sites de référence
- Description
- État des pavés
- Caractéristiques techniques
- Caractéristiques stylistiques et motifs
- Hypothèses de provenance, de datation et de localisation
- Contexte de la recherche
- Hypothèses de datation
- Hypothèses de localisation dans le séjour noble
Sources et bibliographie
Index et table des illustrations
- Introduction
- Les antécédents et les conditions de l’installation (Xe-XIIIesiècles)
- Annexe : monographies de sites
- Le manoir des évêques de Bayeux à Cambremer
- Le manoir des évêques d’Évreux à Condé-sur-Iton
- Le château des évêques de Lisieux à Courtonne-la-Meurdrac
- Le manoir des archevêques de Rouen à Déville
- Le manoir des évêques de Bayeux à Douvres-la-Délivrande
- Le manoir des évêques de Sées à Fleuré
- Le manoir des archevêques de Rouen à Fresne-l’Archevêque
- La forteresse des archevêques de Rouen à Gaillon
- Le manoir des évêques d’Avranches au Parc
- Le manoir des évêques de Lisieux aux Loges
- Le château des évêques de Bayeux à Neuilly-la-Forêt
- Le manoir des archevêques de Rouen à Pontoise
- Le château des évêques de Coutances à Saint-Ébremond-de-Bonfossé
- Le manoir des évêques de Coutances à Saint-Lô
- Le manoir des archevêques de Rouen à Saint-Nicolas-d’Aliermont
- Le manoir des évêques d’Avranches à Saint-Philbert-sur-Risle