Table des matières
Frédéric Cousinié
IntroductionGéographie de l'impressionnisme : nation, région, pays, territoire
Odile Parsis-Barubé
Savoirs sur le territoire, pratiques de terrain et imaginaires de l’espace au temps de l’impressionnisme- Le moment impressionniste comme crise de la représentation du « local »
- L’épuisement du modèle descriptif issu de la tradition statisticienne
- La redéfinition des échelles d’inscription du « local »
- Développement des sciences de la terre et promotion d’un nouveau regard sur les territoires
- Voir les dessous de la terre : la synthèse de l’esthétique et de l’intelligence des paysages
- Sciences des profondeurs et révélation de la vie souterraine
- Développement d’une météorologie scientifique et « déterritorialisation » de l’observation
- Développement des sciences et pratiques de terrain : un pleinairisme savant ?
- Le credo de l’exploration directe du monde physique
- Entre savoirs scientifiques, expérience corporelle et quête du pittoresque : l’invention de la spéléologie
François Guillet
Le territoire normand au xixe siècleMichael R. Orwicz
Gilles Plante (trad.)
Paul Gauguin et la dialectique spatio-temporelle de la modernitéMarie-Claude Genet-Delacroix
La reconnaissance officielle des impressionnistes (1865-1925) : art français ou art moderne ?- Le contexte socio-institutionnel
- Les deux conceptions de l’art moderne contemporain
- La conscience politique de la critique d’art
- Anthropologie esthétique de la culture politique française
- L’esthétique de l’art français et l’impressionnisme : entre tradition et modernité
- L’art français
- Au cœur de l’esthétique officielle de l’art français : le paysage
- Les impressionnistes et le statut libéral de l’artiste moderne
- Conclusion
Inscriptions locales : Rouen et la Normandie
Yannick Marec
Impressionnisme et modernités normandes au xixe siècle- La modernité économique normande
- La Normandie, les applications de la machine à vapeur et leurs conséquences
- Normandie industrielle, Normandie agricole
- La Normandie portuaire
- Républicanisme et renouveau du marché de l’art
- Des villes républicaines, moteur de la modernité politique
- Les mécènes de l’impressionnisme
- L’ouverture du marché de l’art
- En guise de conclusion : la diversité normande et ses attraits
- Paysages ruraux, paysages industriels et collectifs
- Une nouvelle ouverture au monde
Claire Maingon
De l’école de Rouen à la Société des artistes rouennais : affirmation et reconnaissance d’un (im)possible impressionnisme normand- Les prémisses de l’école de Rouen : la rencontre avec l’impressionnisme
- L’école de Rouen : étapes de la construction d’une identité
- De l’esthétique rouennaise : les particularités de son impressionnisme
- Régionalisme et impressionnisme : la confusion des genres
- Quand le régionalisme normand devint un patrimoine impressionniste
François Lespinasse
François Depeaux, un collectionneurGéraldine Lefebvre
Panoramas portuaires d’après PissarroLe Havre : collections publiques, collections privées
Richard Thomson
Gilles Plante (trad.)
La « dune mélancolique » : Jean-Charles Cazin, la création et la transmission d’une esthétique régionale vers 1880-1905Inscriptions alternatives, mobilités
James H. Rubin
L’« autre » territoire impressionniste et la modernité, ou l’est parisien, berceau de l’impressionnismeAtsushi Miura
Manet et le plein air sur les rivages de la MancheFrances Fowle
Gilles Plante (trad.)
Paysage sauvage, paysage moderne, paysage pittoresque : Monet et Guillaumin dans la vallée de la CreuseNina Athanassoglou-Kallmyer
Peintre impressionniste, peintre régionaliste dans le Midi provençal, une contradiction ?Le cas Cézanne
Béatrice Joyeux-Prunel
Monet au risque d’une cartographie : du territoire à sa dilution- Monet, peintre de sites
- Le témoignage des titres
- La Normandie
- Un peintre de sites touristiques ?
- Autres temps, autres lieux ?
- La conjonction d’une cartographie picturale et d’une trajectoire professionnelle : les années 1860-1880
- Débuts de carrière : peindre en Normandie, se faire connaître à Paris, vivre en des lieux accessibles
- Les années 1870 : l’investissement parisien
- Voyages, sociabilités, cosmopolitisme : le temps de la consécration
- Les années 1880 : nouveaux clients, nouvelle géographie picturale
- Les campagnes de peinture : l’embourgeoisement du plein air ?
- Voyages et réseaux républicains
- « Flatteries » picturales pour public étranger ?
- Internationalisation et brouillage des territoires : après 1890
- Fin des campagnes, temps des séries : la sublimation des territoires
- Le saut dans le monde et l’internationalité
- Bas les cartes : les Nymphéas
Denis Retaillé
Les lieux du chevalet errant : une déconstruction en forme d’analytique- Première prémisse : au café Guerbois, la rencontre des peintres fonde un lieu
- Deuxième prémisse : quelques sites ou localités attirent leur mouvement
- Conséquence : il faut du mouvement pour faire un lieu
- Première chimère : le chevalet errant
- Seconde chimère : l’icône territoriale
- Première théorie : l’espace structural
- Formulation
- Seconde théorie : l’espace fonctionnel
- Formulation
- Application
- Première application : la délimitation du territoire
- Seconde application : les règles de l’usage collectif du territoire
- Troisième application : l’identité
- La manipulation des symboles culturels
