Table des matières

I^re partie. Avant la réforme, des facteurs d’émergence : réformer la pensée pour penser la réforme

• Les origines de l’école unique
• Les Compagnons de l’Université nouvelle
• Instances de réflexion et premières mesures après la guerre

• Fondements de l’amalgame
• Réactions à l’amalgame
• Prolongements de l’amalgame : la gratuité de l’enseignement secondaire

• L’idée de rapprochement entre les différents ordres d’enseignement
• L’idée d’une année commune à l’entrée dans l’enseignement secondaire (ou du second degré)
• L’idée de réorganisation de la classe de 6^e
• L’idée d’orientation : la référence aux aptitudes
• L’idée de rénovation pédagogique : la référence aux méthodes actives
• Prendre en compte la manière dont l’élève apprend
• S’appuyer sur les intérêts de l’élève
• Susciter l’activité de l’élève
• Un élève avec une histoire et une vie extérieure : le lien avec les parents
• Une réorganisation disciplinaire
• Un lieu de rencontre de l’ensemble de ces idées : le congrès du Havre de 1936

II^e partie. Du projet aux textes officiels

• L’exposé des motifs
• Le projet de loi

• Pourquoi des classes d’orientation ?
• Dysfonctionnement du processus d’entrée dans l’enseignement du second degré
• Un problème encore plus aigu en situation de crise
• Un principe : repérer les aptitudes pour mettre l’homme qui convient à la place qui convient
• Une mise en œuvre du principe de l’école unique
• Du côté des enseignants
• Du côté des élèves
• Une conception éducative et pédagogique des classes d’orientation
• Une réorganisation de la répartition disciplinaire
• Des méthodes actives
• Une orientation scolaire… en aucun cas une orientation professionnelle
• Une classe… ou des classes d’orientation ?
• Une place importante pour les parents
• Un modèle médical de référence

• Les classes d’orientation pas suffisantes pour l’orientation
• De nouveaux horaires pour un rapprochement entre la 6^e et l’année préparatoire des EPS
• Les programmes
• Des méthodes actives
• Poser des problèmes
• Partir de l’expérience accessible à l’enfant
• Élargir l’expérience
• Cultiver la mémoire
• Mettre en œuvre les savoirs acquis
• Nécessité du travail
• Mesurer le travail
• Diriger le travail

III^e partie. Des débats préparant et accompagnant la réforme

Interrogations multiples sur le processus d’orientation

• Quelle logique d’orientation ?
• Orientation scolaire ou professionnelle
• Les défenseurs des classes d’orientation pour une orientation strictement scolaire
• La dénonciation d’une orientation scolaire reposant sur le modèle de l’orientation professionnelle : l’incroyable prétention de l’orientation
• Un point de vue en décalage, celui des représentants de l’INOP
• Orientation ou sélection ?
• Qui oriente ?
• Le pouvoir de décision aux experts ?
• Le recours nécessaire aux experts
• Le pouvoir excessif des orienteurs
• Une évolution de la fonction enseignante ?
• L’orientation assurée par les enseignants par transformation partielle de la fonction
• La place déjà assurée par les enseignants
• Quelles bases de décision ?
• De nouvelles méthodes d’évaluation ?
• Évaluer les aptitudes au moyen des tests pour se dégager de la toute-puissance du hasard
• Des évaluations impossibles
• Des disciplines scolaires pour l’orientation ?
• Multiplier les « réactifs », une alternative au latin
• Impossibilité de décider sans le latin

Une attitude paradoxale : le démo-élitisme

• Orientation et enseignement secondaire
• L’orientation, outil de promotion de l’enseignement secondaire
• L’orientation contre l’enseignement secondaire
• Des oppositions contradictoires au cœur de la réforme : le démo-élitisme
• Maurice Lacroix
• Le personnage
• Maurice Lacroix et le démo-élitisme
• Hippolyte Ducos
• Le personnage
• Hippolyte Ducos et le démo-élitisme

• En conclusion des débats : l’intervention de Jean Zay à la commission Enseignement de la Chambre des députés
• Les classes d’orientation ont pleinement leur place dans l’enseignement du second degré
• Les classes d’orientation constitueront un progrès par rapport à la situation actuelle d’orientation arbitraire et définitive
• L’orientation sera scolaire et non pas professionnelle
• L’orientation sera assurée par les enseignants
• Les classes d’orientation doivent permettre une unification de l’enseignement du second degré… pas une uniformisation
• La mise en place des classes d’orientation doit s’appuyer sur les résultats d’une expérimentation
• La mise en œuvre d’une politique de compromis
• Pourquoi une logique de compromis ?
• Des soutiens politiques parfois peu convaincus de la pertinence des classes d’orientation
• Des soutiens aux classes d’orientation divisés
• Modalités de mise en œuvre de la logique de compromis
• La durée de la phase d’orientation
• La place du latin
• Les acteurs de la classe d’orientation

IV^e partie. De la mise en œuvre de la réforme à son terme

• Organisation administrative de la classe d’orientation
• Choix des centres
• Les horaires
• Caractéristiques des élèves concernés
• Origine des élèves
• Âge des élèves
• Modalités pédagogiques
• Les types pédagogiques
• Les méthodes pédagogiques
• La suppression des travaux hors de la classe
• Coordination des disciplines, réunion des conseils de classe
• Les effets des pratiques pédagogiques sur le niveau des élèves
• Mise en œuvre du processus d’orientation
• Le choix des options
• Discernement des aptitudes
• Le livret d’observation (Fontègne)
• Des choix d’orientation prédéterminés
• En conclusion des deux rapports

• Quelle évolution de l’implantation des centres ?
• L’organisation des classes d’orientation
• Les élèves
• Répartition des élèves
• Le personnel
• Les types pédagogiques
• Le choix des options
• Des évolutions notables d’une année sur l’autre
• Des difficultés pour choisir l’option technique
• Des choix déterminés par l’âge et la scolarité d’origine
• Intentions, conseils et réalités d’orientation
• Des avis suivis
• Des conseils différents selon les intentions initiales des élèves… et des situations d’auto-sélection atténuées
• Un effet « offre de formation »
• La pédagogie générale
• Que se passe-t-il après la classe d’orientation ?
• Fonctionnement et résultats de la commission instituée par le CSIP au niveau de la 7^e
• En conclusion du rapport

• Les raisons de l’implantation
• L’organisation de l’établissement
• Le personnel
• Le processus d’orientation
• Les classes d’orientation et la pédagogie
• Les données de l’enquête de la revue Esprit
• Un bilan positif pour des acteurs convaincus
• Des conseils pour sortir du jeu ordinaire de la sélection
• Un renouveau pédagogique

• Les débats au CSIP
• Session de juillet 1938 (du 5 au 8) : des adhésions assez nettes, des oppositions mitigées
• Session de juillet 1939 (du 4 au 6) : des adhésions impatientes, des oppositions marquées
• D’un soutien critique à une critique soutenue
• Le congrès de Pâques 1938
• Les textes de Micheline Morey de mars 1939
• Le congrès de Pâques 1939

• Le national et le local : des logiques distinctes
• Il n’existe pas une, mais plusieurs classes d’orientation
• Trois types pédagogiques, voire quatre
• Des contextes locaux particuliers
• La composition des centres
• Une évolution notable pendant les deux années de l’expérience

Des valeurs et des idées soumises à l’épreuve de la décision politique

• Des réactions contradictoires face à des réformes régies par le principe du compromis
• Déplacement des champs de référence
• Déplacement des mesures
• Déplacement argumentatif
• Quelles fonctions et valeurs pour l’enseignement secondaire ?
• De la sélection à l’orientation : justice sociale et nécessité économique
• Après la réforme