1 G. Balandier, Anthropo-logiques, p. 206-207.

2 Cl. Lévi-Strauss et G. Charbonnier, Entretiens avec Claude Lévi-Strauss, p. 38.

3 L’expression est de Balandier. Il l’utilise à propos de l’idée de « L’“absence” de l’histoire » dans certaines sociétés et qui est entretenue par les ethnologues à une époque. Voir le paragraphe 1 qui porte ce titre au chapitre IV, Anthropo-logiques, p. 207. Anthropologie et sociologie se sont constituées, dans la deuxième moitié du XIX^e, en s’affranchissant de l’emprise de l’histoire. Dès 1961, Evans-Pritchard défend la nécessité d’un recours à l’histoire. Cf. E. Evans-Pritchard, Les anthropologues face à l’histoire et à la religion. Sur sa voie s’engageront Balandier, Bourdieu, Goody. Ils revendiqueront, chacun à sa manière, l’idée d’une anthropologie historique qui se voudra de ne pas séparer la discipline de l’histoire des changements sociaux.

4 G. Balandier, Anthropo-logiques, p. 207.

5 Goody déclare lui-même avoir été influencé par Evans-Pritchard et M. Fortes avec qui il a particulièrement travaillé. On peut lire cette déclaration dans son entretien avec P. -E. Dauzat intitulé L’homme, l’écriture et la mort, p. 47.

6 J. Goody, La raison graphique, p. 36.

7 Ibid., p. 245.

8 J. Goody, Entre l’oralité et l’écriture, p. 194.

9 Ibid., p. 15.

10 Ibid., p. 67.

11 Ibid., p. 36.

12 Cl. Lévi-Strauss, La pensée sauvage, p. 28.

13 Ibid., p. 28.

14 Ibid., p. 356-357.

15 J. Goody, La raison graphique, p. 45-46.

16 Ibid., p. 46.

17 Ibid., p. 48.

18 Ibid., p. 246.

19 Ibid., p. 49.

20 Ibid., p. 49.

21 Cf. Walter Ong, Orality and literacy. The technologizing of the word et « Writing is a technology that restructures thought », The written word Literacy in transition. Wolfson College lecture 1985.

22 J. Goody, La raison graphique, p. 73.

23 Ibid., p. 48.

24 Ibid., p. 71.

25 Ibid., p. 87.

26 Ibid., p. 85.

27 Ibid., p. 86-87.

28 Cf. E. Evans-Pritchard, Sorcellerie, oracles et magie chez les Azandé.

29 J. Goody, L’homme, l’écriture et la mort, p. 156.

30 Ibid., p. 220.

31 J. Goody, La raison graphique, p. 88.

32 Ibid., p. 87.

33 R. Horton, « La pensée traditionnelle africaine et la science occidentale », Équipe des Cahiers (dir.), La pensée métisse. Croyances africaines et rationalité occidentale en question, p. 49.

34 J. Goody, La raison graphique, p. 88.

35 Ibid., p. 90.

36 Ibid., p. 88.

37 Ibid., p. 96.

38 J. Goody, L’homme, l’écriture et la mort, p. 191.

39 R. Horton, « La pensée traditionnelle africaine et la science occidentale », p. 55.

40 Ibid., p. 55.

41 Ibid., p. 54.

42 Ibid., p. 54-55.

43 J. Goody, La raison graphique, p. 94-95.

44 Ibid., p. 95.

45 R. Horton, « La tradition et la modernité revisitées », Équipe des Cahiers (dir.), La pensée métisse, p. 69-124.

46 R. Horton, « La tradition et la modernité revisitées », p. 77.

47 Ibid., p. 81-82.

48 Ibid., p. 83-84.

49 J. -L. Amselle conceptualise le phénomène et propose pour le décrire le concept de « branchement » d’où le titre de son livre : Branchements. Anthropologie de l’universalité des cultures.

50 R. Horton, « La tradition et la modernité revisitées », p. 86.

51 J. Goody, La raison graphique, p. 101.

52 Ibid., p. 101.

53 Th. Kuhn, « Logic of discovery or psychology of research ? », I. Lakatos et A. Musgrave (éd.), Criticism and the growth of knowledge, p. 6-7. Cité par J. Goody, La raison graphique, p. 101.

54 J. Goody, La raison graphique, p. 96-97.

55 Ibid., p. 97.

56 Ibid., p. 97.

57 Ibid., p. 100.

58 Ibid., p. 100.

59 Ibid., p. 100-101.

60 R. Horton, « La tradition et la modernité revisitées », p. 115.

61 Ibid., p. 116.

62 J. Goody, La raison graphique, p. 107.

63 J. Goody, L’homme, l’écriture et la mort, p. 220-221.

64 Ibid., p. 219-220.

65 D’après D. Vellard, Goody ne résout pas la dichotomie concret/abstrait. La négation par les anthropologues y compris J. Goody et Cl. Zaslavsky de la capacité cognitive des communautés de tradition orale à faire des calculs mentaux complexes non triviaux contraste avec l’observation (chez les Bambara au Mali) de la réalité. L’impossibilité d’utiliser les astuces qui facilitent le calcul mental chez les lettrés, par exemple dans les opérations de multiplication, amène les analphabètes à augmenter la complexité de la combinaison de résultats partiels. « En effet il semblerait à la lumière certes partielle de l’enquête, qu’il n’y a sans doute pas de différences fondamentales entre des sociétés orales ou écrites en ce qui concerne l’existence de systèmes de numérations sophistiqués ; la capacité pour un individu d’y effectuer des calculs mentaux abstraits complexes nécessitant une combinaison de procédures élémentaires ; l’expression de raisonnement formel. » Cf. « Anthropologie et sciences cognitives : une étude des procédures de calcul mental utilisées par une population analphabète », Intellectica, 1988/2, 6, p. 205.

66 J. Goody, L’homme, l’écriture et la mort, p. 222.

67 J. Goody, La raison graphique, p. 106.

68 J. Goody, Entre l’oralité et l’écriture, p. 86.

69 J. Goody, L’homme, l’écriture et la mort, p. 80.

70 Ibid., p. 191.

71 J. Goody, La logique de l’écriture, p. 175.

72 Ibid., p. 175.

73 J. Goody, « La technologie de l’intellect », p. 8.

74 Ibid., p. 8.

75 R. Pividal, La maison de l’écriture, p. 25.

76 J. Goody, La logique de l’écriture, p. 174.

77 Ibid., p. 174.

78 Ibid., p. 174-175.

79 J. Goody, Entre l’oralité et l’écriture, p. 88.

80 J. Goody, L’homme, l’écriture et la mort, p. 161.

81 Au Ghana chez les Lo Dagaa, le Bagré est le récit de la création du monde. C’est un mythe très long qui raconte comment les esprits de la brousse ont rencontré l’homme, comment ils l’ont instruit et lui ont appris à cultiver la terre.

82 J. Goody, L’homme, l’écriture et la mort, p. 127-128.

83 Ibid., p. 174-175.

84 J. Goody, « Écritures et sociétés », R. Scheps (dir.), La science sauvage, p. 165.

85 J. Goody, La raison graphique, p. 141-142.

86 Ibid., p. 143-144.

87 F. de Saussure, Cours de linguistique générale, p. 45.

88 J. Vachek, « Zum Problem der geschriebenen Sprache », Travaux du cercle de Prague, 8, 1939, p. 94-104, cité par J. Goody, La raison graphique, p. 144-145.

89 J. Vachek, Written Language (Janua Linguarum. Ser, critica, n ° 14), p. 34, cité par J. Goody, La raison graphique, p. 145.

90 R. Harris, La sémiologie de l’écrit, p. 10.

91 J. Goody, La raison graphique, p. 149-150.

92 G. E. R. Lloyd, Pour en finir avec les mentalités, p. 114.

93 Ibid., p. 33.

94 G. E. R. Lloyd, Origines et développement de la science grecque, p. 238-239.

95 Cf. M. Bloch, « Literacy and enlightenment », K. Schousboe et M. T. Larsen (éd.), Literacy and society.

96 Cf. Cl. Lévi-Strauss, Tristes tropiques, Paris.

97 P. Jorion, « Commentaires sur l’ouvrage : “Demystifying mentalities” de G. E. R. Lloyd », L’Homme, 125, 1993, p. 162-163. Le titre français du livre de Lloyd est Pour en finir avec les mentalités.

98 D. Fabre, « Lettrés et illettrés. Perspectives anthropologiques », B. Fraenkel, Illettrismes, p. 172.

99 Ibid., p. 172.

100 J. Goody, « La technologie de l’intellect », p. 10.

101 Ibid., p. 9.

102 Ibid., p. 24.

103 Ibid., p. 17.

104 Ibid., p. 20.