Version classiqueVersion mobile

La politique de la stupéfaction

 | 
Nicolas Carrier

Chapitre II. La liberté juridico-pénale. La constitutionnalité de la prohibition du cannabis au Canada

Les formats HTML, PDF et ePub de cet ouvrage sont accessibles aux usagers des bibliothèques et institutions qui l'ont acquis dans le cadre de l'offre OpenEdition Freemium for Books. L’ouvrage pourra également être acheté sur les sites des libraires partenaires, aux formats PDF et ePub, si l’éditeur a fait le choix de cette diffusion commerciale. Si l’édition papier est disponible, des liens vers les librairies sont proposés sur cette page.

Extrait du texte

Le pouvoir du droit pénal – interdire en menaçant – serait fondé (ou justifié) par la qualité conflictuelle de certaines actions (ou inactions) qui, par l’injustice et possiblement la violence qu’elles supposent, seraient interprétées comme des actes mettant en péril, dans les mots de la Commission canadienne sur la détermination de la peine, le maintien d’une « société juste, pacifique et sûre ». Faut-il en conclure, avec notamment Horwitz (1990), que la finalité première de l’imposition de la souffrance est la dénonciation, soit faire souffrir en s’indignant de la négation de la solidarité sociale que serait le crime ? D’après la Commission précitée, « conformément au but général du droit pénal qui est de préserver une société juste, pacifique et sûre, le but essentiel de la sentence consiste à préserver l’autorité de la loi et à en promouvoir le respect par l’imposition de sanctions justes » (1987 : 168). Toujours au Canada, l’interprétation de la Cour Suprême des travaux de la C...

© Presses universitaires de Rennes, 2008

Licence OpenEdition Books

Rechercher dans OpenEdition Search

Vous allez être redirigé vers OpenEdition Search