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Lucien Rebatet

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Robert Belot

Chapitre XXIII. Jusqu’au-boutisme collaborationniste

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Extrait du texte

Son sentiment de solitude et son exaspération de Vichy et des Français l’encouragent paradoxalement à l’extrémisme et au jusqu’au-boutisme. Interviewé par Je suis partout en novembre 1942, il convient que son succès n’est pas à apprécier sur un « plan personnel » et qu’il doit le déterminer à faire « un travail utile » en vue de favoriser « l’union des vrais révolutionnaires ». Sa bannière, on la connaît : c’est celle de Marcel Déat qui, fort de son Rassemblement national populaire créé en février 1941, nourrit le projet de faire main basse sur les autres mouvements collaborationnistes pour faire accéder la France à « la civilisation totalitaire1 ». Le dimanche 4 octobre 1941, Rebatet et Sordet viennent lui rendre visite à son domicile. Déat leur explique qu’il vient de créer un Front Révolutionnaire National, cartel de petits partis (que boudera naturellement le mouvement de Doriot) dont l’ambition est d’être une préfiguration du parti unique. Rebatet montre un enthousiasme certain...

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