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Lucien Rebatet

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Robert Belot

Chapitre XIX. Antijuif et antivychiste

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Extrait du texte

La morosité et l’abstinence politique ne durent pas longtemps. Grâce aux soins de Charles Lesca et d’Alain Laubreaux, contre l’avis de Charles Maurras et après des pourparlers avec les autorités allemandes, Je suis partout est une nouvelle fois ressuscité, le vendredi 7 février 1941. Rebatet va pouvoir y donner sa mesure. Ou plutôt sa démesure. Ce premier semestre de 1941, il le dédie tout entier à l’antisémitisme, sujet qui permet de contourner très opportunément, jusqu’en juin, l’équivoque de la dangereuse liaison germano-soviétique. Dans le premier numéro de cette nouvelle série, où sa signature apparaît en première page, c’est à cette tâche qu’il assigne l’hebdomadaire. Son premier article est destiné à rappeler que Je suis partout est le seul organe de presse de l’avant-guerre à avoir « osé reprendre à froid, racialement, politiquement, spirituellement, l’étude de la question juive », le seul aussi, pour cette raison, à avoir subi le « sadisme racial » d’un Georges Mandel souci...

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