1 Cet article est le résultat du projet de Recherche « Dynamique socio-culturelles dans la construction historique de la question sociale : espaces, acteurs, disputes et médiations. Argentine 1870-1930. HAR2012-38549 », financé par le Ministère de l’Économie et de la Compétitivité, dans le cadre du Plan National de I + D + I. Je remercie les commentaires encourageants que j’ai reçus de la part des participants à la table ronde du colloque « Mobilités et circulations des savoirs », le séminaire permanent des Études Américaines du CCHS-CSIC, et la réunion du Cercle d’Histoire Sociale et Culturelle (PIC-IDAES, Université nationale du général San Martin à Buenos Aires (15 août 2012) et qui m’ont permis d’améliorer les versions précédentes. Je remercie particulièrement Pilar González Bernaldo, Elda González Martínez, Juan Suriano, Mirian Galante, Mariano Plotkin, Pierre-Yves Saunier et mes collègues du Groupe d’Études Américaines du CCHS-CSIC pour leurs suggestions.
2 Halperin Donghi T., « Una nación para el desierto argentino », Proyecto y construcción de una nación. Argentina, 1846-1880, Caracas, Bibliothèque Ayacucho, 1979 ; Sabato H., Romero L. A., Los trabajadores de Buenos Aires. La experiencia del mercado : 1850-1870, Buenos Aires, Sudamericana, 1992 ; Oszlak O., La formación del Estado argentino. Orden, progreso y organización nacional, Buenos Aires, Planeta, 1997.
3 González Leandri R., González Bernaldo de Quirós P. y Suriano J., La Temprana cuestión social. La ciudad de Buenos Aires durante la segunda mitad del siglo XIX, Madrid, Collection América-CSIC, 2010 ; González Leandri R., « Caridad y Filantropía en la ciudad de Buenos Aires », Armus D. et al., Sectores Populares y vida urbana, Buenos Aires, Clacso, 1984, p. 251-258 ; González Bernaldo de Quirós P., « Beneficencia y gobierno en la ciudad de Buenos Aires (1821-1861) », Boletín del Instituto de Historia Argentina y Americana « Dr Emilio Ravignani », 3e série, no 24, 2001, p. 123-157 ; Moreno J. L. (dir.), La política social antes de la política social. Caridad, beneficencia y política social en Buenos Aires, siglos XVII a XX, Buenos Aires, Prometeo, 2000.
4 González Leandri R., Curar, persuadir, gobernar. La construcción histórica de la profesión médica en Buenos Aires 1852-1886, Madrid, Biblioteca de Historia de América/CSIC, 1999 ; « Los itinerarios de la profesión médica y sus saberes de estado », Plotkin M. et Zimmerman E. (dir.), Buenos Aires, Edhasa, 2011, p. 125-152 ; Armus D., « El descubrimiento de la enfermedad como problema social », Lobato M., Nueva Historia Argentina, Tomo V, El progreso, la modernización y sus límites (1880-1916), Buenos Aires, Sudamericana, 2000, p. 507-561.
5 González Leandri R., Curar, persuadir, gobernar, op. cit. (« Los itinerarios de la profesión médica y sus saberes de estado ») ; Armus D., « El descubrimiento de la enfermedad como problema social », art. cit. ; Recalde H., La salud de los trabajadores en Buenos Aires (1870-1910). A través de las fuentes médicas, Buenos Aires, Groupe éditeur universitaire, 1997 ; Belmartino S. et al., Las instituciones de salud en la Argentina, desarrollo y crisis, Buenos Aires, Secrétariat de Sciences et Techniques, 1987 ; Belmartino S., La atención médica argentina en el siglo XX. Instituciones y procesos, Buenos Aires, Siglo XXI, 2005 ; Belmartino S. et al., Corporación médica y poder en salud, Rosario, Centre d’études Sanitaires et Sociales, 1988 ; Salessi J., Médicos, maleantes y maricas. Higiene, criminología y homosexualidad en la construcción de la nación argentina (Buenos Aires, 1817-1914), Rosario, Beatriz Viterbo, 1995 ; Di Liscia M. S., Saberes, terapias y prácticas médicas en Argentina (1750-1910), Madrid, Biblioteca de Historia de América/CSIC, 2002.
6 Donzelot J., L’invention du social. Essai sur le déclin des passions politiques, Paris, Fayard, 1984 ; Castel R., Les métamorphoses de la question sociale, Paris, Fayard, 1995.
7 Aisemberg A. R., Contagion : disease, government, and the « social question » in nineteenth century, France, Stanford, Stanford University Press, 1999 ; Baldwin P., Contagion and the State in Europe 1830-1930, Cambridge, Cambridge University Press, 1999 ; Rosenberg C., Explaining epidemics and other studies in the History of Medicine, Cambridge, Cambridge University Press, 1999 ; Briggs A., « Cholera and Society in the Nineteenth Century », Past and Present, no 1, 19, p. 76-96 ; Evans R. J., « Epidemics and revolutions : cholera in nineteenth-century Europe », Ranger T., Slack P. (dir.), Epidemics and Ideas, Cambridge, Cambridge University Press, 1992, p. 149-175 ; Evans R. J., Death in Hamburg : society and politics in the cholera years, 1830-1910, Oxford, Oxford University Press, 1987.
8 Il y eut cinq pandémies de choléra au XIXe siècle ; la première, entre 1817 et 1823, la seconde entre 1826 et 1837, la troisième entre 1840 et 1859, la quatrième de 1863 à 1875 et la cinquième de 1883 à 1892. Harrison M., « Disease, diplomacy and internacional commerce : the origins of internacional sanitary regulation in the nineteenth century », Journal of Global History, no 1, 2006, p. 197-217 ; Huber V., « The Unification of the Globe by disease ? The Internacional Sanitary Conferences on Cholera, 1851-1894 », The Historical Journal, no 49, 2, 2006, p. 453-476.
9 Huber reprend une phrase d’Emmanuel Le Roy Ladurie au sujet de la peste des siècles antérieurs et l’applique au contexte des pandémies de choléra du XIXe siècle. Il complète l’idée en précisant qu’à cette époque on assista aussi, à partir des conférences sanitaires internationales, à une unification croissante « contre la maladie », Huber V., « The Unification of the Globe by disease ? », art. cit., p. 453-455.
10 Pendant la période qui nous intéresse, se sont déroulées la conférence de Paris de 1851 et celle de 1859 à laquelle ont uniquement assisté des diplomates, ainsi que la conférence de Constantinople, juste après la quatrième épidémie de choléra en Europe. La quatrième a eu lieu à Vienne après l’épidémie de 1873. La cinquième conférence, à laquelle l’Argentine a assisté pour la première fois, a eu lieu à Rome. Une série de Congrès Internationaux sur l’hygiène, au caractère moins officiel et plus scientifique, et dont la finalité fut de suggérer des mesures plutôt que d’imposer des accords ou des conventions contraignants pour les pays, se sont également déroulés en Belgique en 1851, en 1852 et en 1875, à Paris en 1878, à Turin en 1880, à Gênes en 1882, La Haye en 1884, à Vienne en 1887 et à Paris en 1889 ; Huber V., « The Unification of the Globe by disease ? », art. cit.
11 Rosenberg C., Explaining epidemics and other studies in the History of Medicine, op. cit. ; Baldwin P., Contagion and the State in Europe 1830-1930, op. cit. ; Aisenberg A. R., Contagion : disease, government, and the « social question » in nineteenth century France, op. cit.
12 Baldwin P., Contagion and the State in Europe 1830-1930, op. cit., p. 37-122.
13 Cipolla C. M., Miasmas and Disease : Public Health and the Environment in the Pre-Industrial Age, New Haven, Yale University Press, 1992 ; Latour B., The Pasteurization of France, Cambridge Mass., Harvard University Press, 1988 ; Ackerknecht E., « Hygiène in France, 1815-1848 », Bulletin of the History of Medicine, no 2, 22, 1948, p. 117-155.
14 Baldwin P., Contagion and the State in Europe 1830-1930, op. cit., p. 6.
15 Ackerknecht E., « Anticontagionism between 1821-1867 », Bulletin of the History of Medicine, no 5, 22, 1948, p. 562-593 ; Baldwin P., Contagion and the State in Europe 1830-1930, op. cit., p. 123-243.
16 Baldwin P., Contagion and the State in Europe 1830-1930, op. cit., p. 10-36.
17 García Belsunce C. (dir.), Buenos Aires 1800-1830. Salud y delito, Buenos Aires, Emecé, 1977 ; González Bernaldo de Quirós P., Civilidad y política en los orígenes de la Nación Argentina, Buenos Aires, Fondo de Cultura Económica, 2007.
18 Kohn Loncarica A., « Historia de la inmigración médica en la República Argentina », thèse de doctorat, Buenos Aires, faculté de Médecine, université de Buenos Aires, 1981 ; González Bernaldo de Quirós P., Beneficencia y gobierno, op. cit. ; González Leandri R. et González Bernaldo de Quirós y Suriano J., La temprana cuestión social…, op. cit.
19 González Leandri R., Curar, persuadir, gobernar, op. cit. p. 57-112 ; Recalde H., Las epidemias de cólera, (1856-1895), Buenos Aires, Corregidor, 1993.
20 Cantón E., Historia de la medicina en el Río de la Plata, tome 3, Madrid, Hernández y Galo Sáez, 1928, p. 33-34.
21 Cantón E., loc. cit., Montes de Oca L., Apuntes sobre la clínica quirúrgica de Buenos Aires, thèse doctorale, faculté de Médecine de Buenos Aires, Imprimerie Mayo, 1954.
22 Roncagliolo A., Cólera, thèse de la faculté de Médecine de Buenos Aires, Buenos Aires, Imprimerie de la Reforma, 1858. Les références à cette thèse peuvent être consultées dans Recalde H., Las epidemias…, op. cit., p. 24-25.
23 Ibid., p. 28.
24 Ibid., p. 25.
25 Ibid., p. 33.
26 Ils proposaient d’émuler le conseil de Salubrité de Paris et de suivre les recommandations de la conférence d’hygiène de Bruxelles. Consejo de redacción, « Consejo de Higiene Pública », Revista Médico-Quirúrgica, 1, no 2, 23 avril 1864, p. 21 ; Consejo de redacción, « Artículos comunicados. El Consejo de Higiene Pública », Revista Médico-Quirúrgica, 1, no 3, 8 mai 1864, 38 ; Puiggari M., « ¿Debe la realización de las medidas higiénicas y sanitarias fiarse exclusivamente a las iniciativas de las municipalidades ? », Revista Médico-Quirúrgica, 2, no 1, 8 avril 1865, 2.
27 González Leandri R., Curar, persuadir, gobernar, op. cit., p. 64-65.
28 Puiggari M., Lecciones de Química aplicada a la Higiene y a la Administración, Buenos Aires, Imprimerie de la Revue, 1863. Consejo de Redacción, « El catedrático Puiggari », Revista Médico-Quirúrgica, 1, no 11, 8 septembre 1864, p. 175-177.
29 González Leandri R., Curar, persuadir, gobernar, op. cit., p. 134-135.
30 Puiggari M., Lecciones de Química aplicada a la Higiene y a la Administración, op. cit.
31 Ibid., p. 89-91.
32 Il cite, comme exemple, « les nombreuses analyses réalisées par Laskowsky lors de la récente épidémie de choléra à Moscou » ; Banmgater avait remarqué des changements dans la proportion de l’oxygène dans l’air lors de l’épidémie de choléra de 1831 et Scoutetten avait observé une diminution d’ozone dans l’air durant le développement du choléra à Strasbourg. Puiggari M., Lecciones de Química aplicada a la Higiene y a la Administración, op. cit., p. 18-26.
33 Puiggari M., Lecciones de Química aplicada a la Higiene y a la Administración, op. cit., p. 43-47.
34 Ibid., p. 48-67.
35 Puiggari signale : « Il nous semble opportun aussi, pour mieux appuyer notre jugement, d’indiquer ici les analyses réalisées dans la province d’Oran en Algérie, par Messieurs Ville et de Margny, mandatés à cet effet par le gouvernement français », ibid., p. 93.
36 Ibid., p. 19.
37 Ibid., p. 16, 19, 23.
38 Ibid., p. 122.
39 Ibid., p. 90-91.
40 Ibid., p. 26, 34, 44, 57-58.
41 Ibid., p. 162-163.
42 Portela E. et Soler A., « La química española del siglo XIX », Ayer 7, 1992, p. 85-107.
43 Grangel M., Pedro Felipe Monlau y la higiene española del siglo XIX, Salamanca, chaire d’Histoire de la Medecine de l’université de Salamanque, 1983 ; Alcalde González R., « La introducción y el desarrollo del Higienismo en España. Precursores, continuadores y marco legal de un proyecto científico », Scripta Nova, no 50, 15 octobre 1999 ; Cuñat Romero M., El higienista Monlau. Apuntes para una biografía contextual, [www.uv.es/retpb/index-2.html].
44 Son père, Santiago Wilde, avait été un remarquable fonctionnaire du gouvernement de Rivadavia. Wilde a développé une longue carrière de médecin et d’éducateur. Il était particulièrement connu pour avoir publié à Buenos Aires, 70 ans auparavant, d’un livre de coutumes, et pour son rôle comme premier directeur de la Bibliothèque Nationale. Il est important de souligner également, comme exemple de parcours de certaines familles d’immigrés, qu’il était l’oncle d’Eduardo Wilde, membre important de l’élite politique de la seconde moitié du XIXe siècle, plusieurs fois ministre sous les mandats de Roca et Juárez Celman et médecin hygiéniste renommé. Wilde J. A., Compendio de Higiene Pública y Privada al alcance de todos, Buenos Aires, Imprenta Litografía y fundición de tipos de vapor de J.A. Bernheim, 1868.
45 Le prologue précise que « les progrès du siècle exigent de la majorité des connaissances dont elle manque malheureusement » ; Ibid, p. VI.
46 Ibid., p. 1-5.
47 Ibid., p. 5.
48 Ibid.
49 Kohn Loncarica A., Historia de la inmigración médica en la República Argentina, op. cit., p. 27-28 ; González Leandri R., Curar, persuadir, gobernar, op. cit., p. 67 ; Scrivener J. H., « Higiene contra el cólera », La Tribuna, 22 janvier 1868, p. 2-3.
50 Ibid.
51 Consejo de Redacción, « Consejo de Higiene Pública », Revista, Médico-Quirúrgica, 1, no 2, 23 avril 186, p. 21 ; Consejo de Redacción, « Artículos comunicados. El Consejo de Higiene Pública », Revista, Médico-Quirúrgica, 1, no 3, 8 mai 186, p. 38.
52 Suite à une demande des autorités locales de visiter le lazaret de Rosario, il affirmait : « Comme j’ai une longue expérience en matière de choléra en Angleterre, en Irlande et en France, particulièrement lors de l’épidémie de 1849, étant médecin des Unions pour les pauvres dans le district de Wigan, on a pensé que je contribuerais au calme de la ville, en donnant mon opinion sur ce que j’ai vu » ; Hutchinson T., « El cólera, así llamado en el Rosario », Revista Médico-Quirúrgica, année 4, no 2, 23 avril 1867, p. 22-23.
53 Il écrivait par exemple au sujet des quarantaines que « non seulement elles sont une farce en termes de prévention contre la contagion, mais elles impliquent une série d’inconvénients pour les passagers et sont très nuisibles aux échanges commerciaux » ; Hutchinson T. « El cólera en el Rosario, Informe sobre la epidemia en el Rosario durante el mes de abril de 1867 por D. T. Hutchinson, M. D. F : R. G. S Cónsul de S. M. B. en el Rosario », Revista Médico-Quirúrgica, année 4, no 9, 8 août, 1867, p. 106-111.
54 Hutchinson T., « El cólera en el Rosario », art. cit., p. 22-23.
55 Hutchinson T., « El cólera en el Rosario », art. cit., p. 110.
56 Ibid.
57 González Leandri R., González Bernaldo de Quirós P. et Suriano J., La Temprana cuestión social, op. cit., p. 31-86 ; González Leandri R., « Itinerarios de la profesión médica », art. cit., p. 2-6.
58 Il s’est agi d’une série d’articles publiés au cours de l’année 1867 ; Golfarini J. A., « El eclecticismo en Medicina », Revue Médico-Quirúrgica, année 4, no 3, 8 mai 1867, p. 39-47 ; « El eclecticismo en Medicina (suite) », Revue Médico-Quirúrgica, année 4, no 4, 23 mai 1867, p. 57-61 ; « El eclecticismo en Medicina (suite) », Revue Médico-Quirúrgica, année 4, no 5, 8 juin 1867 ; « El eclecticismo en Medicina (suite) », Revue Médico-Quirúrgica, année 4, no 6, 23 juin 1867, p. 130-137 ; « El eclecticismo en Medicina (suite) », Revue Médico-Quirúrgica, année 4, no 11, 8 septembre 1867, 163-169 ; « El eclecticismo en Medicina (suite) », Revue Médico-Quirúrgica, année 4, no 12, 23 septembre 1867, p. 178-185 ; « El eclecticismo en Medicina (suite) », Revue Médico-Quirúrgica, année 4, no 13, 8 octobre 1867, p. 195-202.
59 Golfarini J. A., « El eclecticismo en Medicina », art. cit., p. 195-202.
60 En référence au rapport élaboré par Hutchinson sur l’épidémie de choléra à Rosario, Golfarini notait que « sur l’Hygiène il émet des idées communes que tout le monde connaît, ce qui justifie le titre qu’on peut donner au rapport “dissertation médicale sur les lieux communs à l’occasion de l’épidémie cholérique de la ville de Rosario” ». Il ajoutait ensuite que « l’important est de savoir ce qui est arrivé à Rosario puisque ce qui s’est passé dans d’autres lieux est déjà très connu et amplement relaté par un nombre abondant de plumes de renom » ; ibid., p. 196-200.
61 Les auteurs mentionnés sont d’une part. Littré et d’autre part Jendrin, Double et Ozanam ; ibid., p. 40.
62 Il mentionne « les hypothèses scientifiques de M. Rouchoux, les suppositions du Dr Clark, de Broussais, Orlon, Antonomarchi, Delpech de Montpellier, Barbier, Magendie » ; ibid. Sur l’élaboration de stratégies curatives et spécifiques, il fait référence à Dupuytren, au professeur Magendie et aux docteurs Hood, Cox, Gueit, Gendrin, Broussais, Honoré et Petit, entre autres ; ibid., p. 57-58.
63 Les œuvres citées en bas de page avec une référence à la maison d’édition ou le lieu de publication sont : Alfaro N., Tratado de cólera Morbo redactado especialmente con presencia de las observaciones recogidas en los hospitales de Paris durante la epidemia que ha afligido a esta capital, Barcelone, Imprimerie Bergnes, 1832 ; Drument J., Memoria sobre el cólera morbo según observaciones escrupulosamente hechas en Francia y Portugal por el profesor en medicina el Dr Juan Drument, Barcelone, Imprimerie de A. Bergnes et Cie, 1834 ; Torrecilla V., Historia de la epidemia de cólera-Morbo de Paris en 1832 y consideraciones generales sobre esta enfermedad, Madrid, Ibarra, 1833 ; Jahr G. H. G., Nueva farmacopea homeopática o historia natural y preparación de los medicamentos homeopáticos, Boix Madrid, 1847. Sans référence éditoriale ni lieu d’édition mentionnés : Encyclopédie Française ; Rouchoux, Notice sur le Cholera morbus ; Trousseaux, Patología interna ; Fabre, Biblioteca del Médico práctico. Il cite aussi les noms de Magendié, Delpech, Brussais, Orlon et Barbier, sans références spécifique ; Golfarini J. A., « El eclecticismo en Medicina », art. cit., p. 42-43.
64 Il mentionne par exemple les jugements du « Dr Fee, médecin de l’Académie de Paris », cités dans des articles de la revue de la Société Hanhemaniana Matritense ; ibid., p. 42-43.
65 Il faisait référence à « l’hypothèse encore non prouvée selon laquelle le choléra ne serait rien d’autre qu’une infection miasmatique », et à une autre également « moins prouvée et plus curieuse, selon laquelle il serait produit par de grandes nuées d’insectes qui volent dans l’air » ; ibid., p. 43.
66 Golfarini affirmait : « Nous sommes des émules de la grande république du Nord, et nous prenons part au débat dans toutes les sphères de l’activité humaine, mais nous aimons les fortes personnalités comme les yankees audacieux, nous applaudissons et vénérons comme eux l’initiative intellectuelle, nous adorons comme eux le travail qui cache des trésors secrets et nous nous enveloppons dans le manteau vivifiant de la liberté », Golfarini J. A., « El eclecticismo en Medicina », Revista Médico-Quirúrgica, année 4, no 13, 8 octobre 1867, p. 196.
67 « Memoria anual del Consejo Metropolitano de Nueva York », Revista Médico-Quirúrgica, année 5, no 15, 8 novembre 1868, p. 233-236 et no 17, 8 décembre, p. 265-267.
68 « Discurso del Sr Sarmiento en la inauguración de las Aguas Corrientes », Revista Médico-Quirúrgica, année 5, no 13, 8 octobre 1868, p. 199-201.
69 Ibid.
70 Les transformations qui ont conduit à la création de la chaire d’Hygiène à la faculté de Médicine ont été symptomatiques ; Sánchez N.I., La higiene y los higienistas en la Argentina (1880-1943), Buenos Aires, Société scientifique argentine, 2007, p. 31-33 ; González Leandri R., Curar, persuadir, gobernar, op. cit., p. 166-183.