Introduction

Pilar González Bernaldo et Annick Lempérière

p. 377-380


Extrait

1Les circulations de savoirs et les pouvoirs dont il est question dans les chapitres L qui suivent concernent au premier chef les Amériques, avant tout ibériques, mais couvrent un espace plus vaste que l’on peut qualifier d’euro-américain, et concernent les XIXe, XXe et XXIe siècles. Les cinq premiers chapitres s’ordonnent autour de la relation historique entre « circulations des savoirs et institutionnalisations », les quatre suivants interrogeant les rapports entre « circulations menaçantes et pouvoirs ». Mais on pourra éprouver à les lire ce que les deux ensembles ont en partage, du point de vue des approches, des problématiques et de la conceptualisation. À commencer par l’idée selon laquelle, toute connaissance disponible dans une société n’étant que le produit de cette société, l’échelle locale, quand bien même elle serait « nationale », n’est cependant pas pertinente à elle seule pour rendre compte des dynamiques en jeu dans la construction des savoirs, dans leur diffusi

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