1 Dortier J. F. (dir.), « Techniques », Dictionnaire des Sciences Humaines, Évreux, Sciences Humaines Éditions, 2008, p. 708.
2 Bah T. M. et Ghomsi E., « Problématique des transmissions des techniques à travers le Sahara du VIIIe au XVIe siècles », Afrika Zamani, Revue d’Histoire Africaine, 1986, p. 22-35.
3 L’artisanat est une notion complexe. La définition ci-dessus est empruntée à Mveng E., historien camerounais et grand théoricien de l’art et de l’artisanat africains dans L’art et l’artisanat africains, Yaoundé, CLE, 1980, p. 44.
4 Dans cette région, les artisans étaient sollicités pour fabriquer des linceuls en textiles traditionnels ou en peaux d’animaux pour les enterrements. Et puis les morts, une fois ensevelis, étaient enterrés dans de grandes poteries, œuvres des artisans du secteur de la poterie.
5 Lembezat B., Les populations païennes du Nord-Cameroun et de l’Adamoua, Paris, PUF, 1961 ; Vincent J. F., Princes montagnards du Nord-Cameroun. Les Mofu-Diamaré et le pouvoir politique, Paris, 1991 ; Shaller Y., Les Kirdi du Nord-Cameroun, Strasbourg, Imprimerie des Dernières Nouvelles, 1973 ; Pontié G., Les Guiziga du Cameroun septentrional. L’organisation traditionnelle et sa mise en contestation, Mémoires de l’ORSTOM, vol. 65, Paris, ORSTOM (IRD), 1973.
6 Lembezat B., Les populations païennes du Nord-Cameroun et de l’Adamoua, op. cit. ; De Garine I., Les Massa du Cameroun : vie économique et sociale, Paris, PUF, 1964 ; Pontié G., Les Guiziga du Cameroun septentrional, op. cit., 1973.
7 Cette liste des produits a été constituée grâce à la consultation de Bouba Souka, « Les rites chez les Guiziga du Nord-Cameroun : XIXe-XXe siècles », mémoire de maîtrise d’Histoire, université de Ngaoundéré, 2002 ; Vincent J.-F., Princes montagnards du Nord-Cameroun, op. cit., p. 396-397 ; Gormo J., 2006, « Les plantes et l’homme dans les sociétés Toupouri et Massa du Nord-Cameroun du XIXe au XXe siècles », thèse de doctorat/Ph. D. d’Histoire, université de Ngaoundéré, p. 156-157.
8 Bah T. M., « Guerre, pouvoir et société dans l’Afrique précoloniale (entre le lac Tchad et la côte du Cameroun) », Thèse de doctorat d’État ès Lettres, université de Paris I, Panthéon Sorbonne, 1985 ; Woumo V., « Fabrication, port et usage des armes blanches dans la société traditionnelle toupouri du Nord-Cameroun », rapport de licence d’Histoire, université de Ngaoundéré, 2001 ; mémoire de maîtrise d’Histoire, université de Ngaoundéré ; Souleymanou B. A. Y., « Les uniformes des forces de défense et de sécurité au Cameroun : des armées précoloniales à 1992 », mémoire de DEA d’Histoire, université de Ngaoundéré, 2005.
9 Amadou J. E., « Les armes massa d’hier et aujourd’hui », rapport de licence d’Histoire, université de Ngaoundéré, 2004, p. 13.
10 Padama P., « Les Moundang du Nord-Cameroun et leurs bœufs : 1800-1999 », mémoire de maîtrise d’Histoire, université de Ngaoundéré, 1999, p. 56.
11 Hamman B., « Les textiles Leppi au Nord-Cameroun : production, usages et mutations (XIXe-XXe siècles) », mémoire de maîtrise d’Histoire, université de Ngaoundéré, 2000, p. 9-13.
12 Pontié G., Les Guiziga du Cameroun septentrional, op. cit., p. 140.
13 Ibid., p. 123.
14 Lembezat B., Les populations païennes du Nord-Cameroun et de l’Adamoua, op. cit., p. 96.
15 Soudi, chasseur, Moundang, entretien du 8 avril 2007 à Gapring-Lara.
16 C’est ce qui ressort du livre de Mohammadou E., L’Histoire des Peuls Férôbé du Diamaré, Maroua et de Pétté, Tokyo, ILCAA, 1976.
17 Barkindo Bawuro M., The Sultanate of Mandara to 1902, Steiner, Stuttgart, 1989, p. 114-187.
18 Ibid., p. 187.
19 Brenner L., The Shehus of Kukawa, Londres, OUP, 1973; Liman Bamanga M., « Kanuri Migration in Upper Benoue Valley », BA Dissertation, History, Maiduguri, UNIMAID, 1982; Aboubakar Sa’Ad, « Preliminary Examination of the Relations between Bornu and Fombina before 1901 », The Bornu Seminar, Department of History, Zaria, ABU, 1973.
20 Giri J., Histoire économique du Sahel, Paris, Karthala, 1994, p. 110 ; Baba Kaké I., Histoire générale de l’Afrique : l’ère des grands empires. Le Moyen Âge africain, ABC, 1977.
21 Anania, cité par Giri J., Histoire économique du Sahel, op. cit., p. 110.
22 Mohammadou E., « Islam et urbanisation dans le Soudan Central au XIXe siècle. La cité de Maroua (Nord-Cameroun) », The Proceedings of international Conference on Urbanism in Islam (ICUIT), Tokyo, 1989, p. 143.
23 Le document réalisé par le centre de ressources documentaires en 2005, Ethnies africaines, consultable sur le site [http://doc-aea.aide-et-action.org/pub_cgi/document_sho.pl?document_id=1844â0E©=fr], est riche en données relatives au savoir-faire des Haoussa dans le domaine du cuir.
24 Giri J., Histoire économique du Sahel, op. cit., p. 110.
25 Bassoro A., Mohammadou E., Histoire de Garoua, cité peule du XIXe siècle, Garoua, Onarest, ISH, 1980, p. 18-19.
26 Mohammadou E., « L’empreinte du Borno sur les Fulbé de l’Adamawa et leur langue », Ngaoundéré-Anthropos, Revue de Sciences Sociales, vol. 1, Yaoundé, Imprimerie St-Paul, 1996, p. 90-113.
27 Mohammadou E., « L’empreinte du Borno sur les Fulbé de l’Adamawa et leur langue », art. cit., p. 149.
28 C’est le fulfuldé, dialecte des Peuls qui est désormais utilisé dans la dénomination des produits et dispositifs de production du cuir.
29 Yougouda, doyen d’âge et lawan de la tannerie de Madjema-Maroua, Kotoko et Ndjidda Bongo, second lawan de la tannerie Madjema-Maroua, Choa, entretien du 15 avril 2007 à Maroua ; Salé et Boundi, tanneurs Kanouri, entretien du 24 avril 2007 à Mindif.
30 Dégatier G. et Iyébi-Mandjek O., « L’évolution de l’artisanat du cuir à Maroua », rapport Association Française des Volontaires du Progrès (AFVP), 1992, p. 9 ; Seignobos C. et Iyébi-Mandjek O., Atlas de la province de l’Extrême-Nord, Paris, Minrest, INC. IRD, 2000, p. 11.
31 Yougouda, doyen d’âge et lawan de la tannerie de Madjema-Maroua, Kotoko et Ndjidda Bongo, lawan en second de la tannerie de Madjema-Maroua, Choa, entretien du 28 mai 2002 à Maroua.
32 Mohammadou E., « L’empreinte du Borno sur les Fulbé de l’Adamawa et leur langue », art. cit., 1996, p. 110.
33 Bah T. M., « Les armées Peul de l’Adamawa au XIXe siècle », Études africaines offertes à Henri Brunschwig (Mélanges Brunschwig), Paris, EHESS, 1982, p. 64.
34 Yougouda, doyen d’âge et lawan de la tannerie de Madjema, Kotoko et Ndjidda Bongo, lawan en second de la tannerie de Madjema, Choa, entretien du 28 mai 2002 à Maroua.
35 Seignobos C., Iyébi-Mandjek O., Atlas de la province Extrême-Nord Cameroun, Paris, Karthala, IRD, 2002, p. 33.
36 Boukar Godjé, ancien agent d’entretien du centre artisanal de Maroua, Mandara, entretien du 29 janvier 2004 à Maroua.
37 Seignobos C., Iyébi-Mandjek O., Atlas de la province de l’Extrême-Nord, op. cit., p. 33.
38 Wassouni F., « Les autorités coloniales françaises et l’économie artisanale à Maroua. Bilan historiographique », Documents pour l’histoire des techniques, no 17, 2009, p. 160.
39 Adandé J., « L’art africain et l’imaginaire des autres entre le XVIe et le début du XXe siècles. Essai d’analyse diachronique des prémisses d’un processus de “globalisation” », Afrika Zamani, nos 9-10, Dakar, CODESRIA, 2001-2002, p. 60-76.
40 Baier-D’Orazio M. G., « Rapport d’évaluation Programme APME (ASI-ADA) », Maroua/Cameroun, avril 2002, p. 18.
41 Synthèse des informations recueillies auprès des animateurs d’ASI-ADA, des artisans encadrés et des observations faites dans les ateliers entre 2001 et 2007.
42 Synthèse des entretiens avec les tanneurs de la tannerie locale de Maroua entre 2007 et 2013 et des observations faites par nous-mêmes dans cette unité de tannage traditionnelle que nous visitons régulièrement.
43 À ce propos, consulter le site du COSAME [http//:www.cosame.fr].
44 Luinaud P., « Rapport de mission compagnonnage artisanal cuir effectuée à Maroua en novembre 2005 », consultable sur [http//:www.cosame.fr].
45 Laporte F., « Rapport de mission compagnonnage artisanal cuir effectuée à Maroua du 18 novembre au 16 décembre 2006 », consultable sur [http//:www.cosame.fr].
46 [http://www.cosame.fr/Ecouter_voir/retour_carnets/Cameroun_cuir_frederic/CARNET], consultation du 3 juillet 2008.
47 Ibid.
48 Tchopgni M., « L’artisanat des cornes de bœufs à Maroua », mémoire de fin d’études en sciences du patrimoine, option cinéma, Institut supérieur du Sahel, université de Maroua, 2012.
49 Nous avons suivi de près le déroulement de cette formation de 2004 à Maroua.