1 La notion d’État polonais clandestin correspond aux instances clandestines comprenant l’administration, les partis politiques et les organisations sociales, l’armée – l’Armée nationale, la justice, l’enseignement, etc.

2 Voici les publications les plus importantes des auteurs travaillant en partenariat avec le Centre de recherche sur l’holocauste : Barbara Engelking, Jest taki piękny słoneczny dzień. Losy Żydów szukajacych ratunku na wsi polskiej 1942-1945. Varsovie, 2011 ; Jan Grabowski, Judenjagd. Polowanie na Żydów 1942-1945. Studium dziejów pewnego powiatu, Varsovie, 2011. Le Centre publie aussi l’annuaire Zagłada Żydów. Studia i Materiały.

3 À l’époque de l’entre-deux-guerres en Pologne 66 % des citoyens déclaraient être de nationalité polonaise. Les Ukrainiens orthodoxes et grecs-catholiques représentaient la minorité la plus importante – 16 %, les Juifs représentaient environ 10 % de la population et les Biélorusses orthodoxes et les protestants allemands environ 4-5 %. Il faut y ajouter d’autres groupes : Tatars, Lituaniens et Slovaques. La Pologne de ce temps-là était une mosaïque sur le plan national et religieux.

4 Données provenant de : Wysiedlenia, wypędzenia i ucieczki 1939, 1959. Atlas ziem Polski. Polacy Żydzi Niemcy Ukraińcy, rédaction Witold Sienkiewicz, Grzegorz Hryciuk, Varsovie, 2008.

5 Ryszard Kaczmarek, Polacy w Wehrmachcie, Cracovie, 2010, p. 51-55.

6 Note de Lavrenty Beria à Joseph Staline datée du 5 mars 1940 comportant la proposition de massacrer les détenus et internés polonais. Archives d’État pour l’histoire socio-politique, signature F.17 op. 166, page 621 k. 130-133. Une copie du document est disponible à l’adresse [http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Katyn-decisionofmassacre p2.jpg?uselang=ru].

7 Albin Glowacki, Sowieci wobec Polaków na ziemiach wschodnich II Rzeczpospolitej 1939-1941, Lodz, 1998, p. 332 ; S. Ciesielski, G. Hryciuk, A. Srebrakowski, Masowe Deportacje radzieckie w okresie II wojny światowej, Wroclaw, 1994, p. 66-67.

8 Piotr Kolakowski, NKWD i GRU na ziemiach polskich 1939-1945, Varsovie, 2002, p. 85, 93.

9 Seul le yiddish a obtenu le statut de langue du prolétariat et dans les écoles juives les cours étaient organisés dans cette langue. La langue hébraïque était considérée comme la langue de la bourgeoisie et a été progressivement supprimée.

10 Grzegorz Motyka, Ukraińska partyzantka 1942-1969. Działalność Organizacji Ukraińskich Nacjonalistów i Ukraińskiej Powstańczej Armii, Varsovie, 2006, p. 80-86 ; Rafal Wnuk, Za pierwszego Sowieta. Polska konspiracja na Kresach Wschodnich II Rzeczypospolitej (wrzesień 1939-czerwiec 1941), Varsovie, 2007, p. 366-371.

11 Les symboles de la collaboration avec les Soviétiques sont Wanda Wasilewska et Zygmunt Berling ainsi que les auteurs liés à la publication des revues communistes sous l’occupation soviétique : Nowe Widnokręgi et Czerwony Sztandar.

12 Jerzy Grzybowski, Pogoń pomiędzy Orłem Białym, Swastyką i Czerwoną Gwiazdą. Białoruski ruch niepodległościowy w latach 1939-1956, Varsovie, 2011, p. 285-379.

13 Conformément à la directive des dirigeants du Parti communiste de l’Union soviétique et du Conseil des commissaires du peuple de l’URSS du 29 juillet 1941, les résidents des territoires occupés devaient immédiatement commencer la lutte en se joignant aux divisions de partisans et aux groupes de sabotage. Les partisans et les clandestins devaient détruire des infrastructures routières et ferroviaires, les lignes téléphoniques et télégraphiques, ainsi que tout ce qui pouvait être utilisé par l’occupant. Les divisions de partisans devaient assassiner tous les fonctionnaires de l’administration, soldats et fonctionnaires de police allemands.

14 Kenneth Slepyan, Partyzanci Stalina, Poznan, 2008, p. 150-165.

15 Dans les années 1943-1945, les divisions de l’Organisation des nationalistes ukrainiens ont tué entre 80 000 et 100 000 Polonais. Les divisions polonaises clandestines ont tué, quant à elles, 10 000 Ukrainiens.

16 Grzegorz Motyka, Ukraińska partyzantka 1942-1969. Działalność Organizacji Ukraińskich Nacjonalistów i Ukraińskiej Powstańczej Armii, Varsovie, 2006, p. 303-414.

17 Grzegorz Motyka, Problem polskiej i ukraińskiej kolaboracji w czasie II wojny światowej [w:] Polska-Ukraina : Trudne pytania, n^o 9, p. 217-223.

18 Le plus important d’entre eux fut la division soviétique des frères Bielski, composée de Juifs qui s’étaient évadés des ghettos de Lida et Novogroudok. Selon les données disponibles, 5 % des partisans soviétiques étaient juifs.

19 Ausserordentliche Befriedungsaktion (« Action extraordinaire de pacification »).

20 Tomasz Szarota, U progu Zagłady. Zajścia antyżydowskie i pogromy w okupowanej Europie. Warszawa-Paryż-Amsterdam-Antwerpia-Kowno. Varsovie, 2000, p. 19-20.

21 Wojciech Szatkowski, Gorlanvolk. Historia zdrady, Kanon, 2012, p. 88-120, 327.

22 Jacek Andrzej Młynarczyk, « Pomiędzy współpracą a zdradą. Problem kolaboracji w Generalnym Gubernatorstwie – próba syntezy », [w:] Pamięć i Sprawiedliwość, 14/2009, p. 103-131.