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Les communistes et le cinéma

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Pauline Gallinari

Troisième partie. Du milieu des années cinquante au milieu des années soixante, la fin du cinéma de parti ?

Chapitre 10. Un cinéma de Parti qui « s’institutionnalise » face à autre cinéma communiste qui émerge

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Extrait du texte

Le lent déclin de la CGCF

Dans la deuxième moitié des années 1950, le PCF voit les structures de production et de distribution qui lui sont proches évoluer considérablement.

Malgré les difficultés rencontrées dans les années 1950, la CGCF continue à exister, péniblement. Au milieu des années 1950, la Coopérative a de lourds problèmes financiers. Pour les surmonter, nous l’avons vu, Pierre Lévy-Corti suggère de ralentir l’activité de la CGCF ou de même de faire fusionner la CGCF avec Procinex.

À la lecture des comptes rendus des réunions (très épisodiques) du Conseil d’administration de la CGCF, il apparaît que c’est Louis Daquin qui insiste pour faire survivre la Coopérative. En novembre 1955, il pose la question du fonctionnement de la Coopérative et conclut qu’il faut « agir », « changer1 ». Quelques mois plus tard, en février 1956, Daquin estime que les conditions politiques sont en train d’évoluer, ce qui lui paraît de bon augure pour le rétablissement de...

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